Titre : La punition.
Nombre de parties: 3.[La punition, La soumission, La délivrance].
Genre : Mini-fiction/ violence/ yaoi.
Personnages : Nao [Alice Nine] et Yasuno [Kra].~Saga, Tora, Hiroto, Shou[Alice Nine], Keyuu, Mai et Yuura [Kra].
Résumé : Quand une mère possède un amour sans fond pour son fils, cela donne un fils bien malheureux.
Disclaimer : Les membres de ces groupes ne sont pas miens. Par contre l'histoire et le poème sont bien de ma réalisations. A rajouter, je suis sure qu'il se trouve des fautes d’orthographes alors je m'excuse d'avance!^^
J'entre dans ma nouvelle classe, mon nouvel enfer.
Les gens me regardent, c'est normal et je n'aime pas ce qui est normal.
C'est ma mère qui me l'a dit hier soir en sortant de ma chambre.
Cris orgasmiques
D'une fureur maternelle
Je me présente et vais m'assoir à coté d'un gars aux cheveux roses. Il me toise et me souris, je ne lui rends pas. Ma mère ne veut pas que j'ai d'amis et de toute façon je n'en veux pas. La sonnerie retentit, je m'en vais dans la cour essayant de trouver un coin tranquille mais un bras me tire, je le reconnais, le gars aux cheveux roses.
<< Salut, je m'appelle Yasuno Mitsuhara, je suis délégué de classe et en tant que tel, notre professeur principal m'a demandé de m'occuper de toi le temps que tu te familiarise avec notre lycée. Je suis enchanté... Naoyuki, c'est bien ça?
-Oui c'est bien ça, répondis-je froidement en partant.>>
Mais il me rattrape et me dit de rejoindre ses amis et qu'on allait bien s'amuser. Mais je ne veux pas moi. Je les vois tous en train de sourire, de plaisanter, de vivre sois disant de bonheur.
J'entreprends ma fuite
Afin d'échapper à cette misère
J'essais de me dégager de son emprise, il se retourne, les yeux écarquillés.
<<Pourquoi, me dit-il, pourquoi ne veux tu pas rester avec nous? Tu sais on ne te fera aucun mal, on est gentil!
- Mais lâche-moi, je ne supporte pas q'on me touche, lâche-moi je te dis! Je ne veux pas être ton ami!
-Tu veux rester seul? Pourquoi?
- La solitude est mon seul plaisir!>>
Il me desserre enfin sa main et je peux m'en aller enfin tranquillement vers un coin isolé de la cour où je pourrai enfin me laisser aller. Sans amis la vie est tellement belle c'est ma mère qui me l'a dit. Et je sais qu'elle a raison.
Le professeur nous a retenu dix minutes après les cours, je suis en retard, ma mère va être en colère alors je cours, je cours le plus vite possible. J'arrive enfin chez moi, mes voisines bavardent comme à leurs habitudes, ce sont des commères, je ne les apprécie pas. J'entre, comme je l'avais prévus, ma mère est assise sur le fauteuil dans le salon et se lève en me voyant. Ses yeux noirs emplis de haine, m'ordonne de m'expliquer.
<< Je te le jure maman, c'est le professeur qui nous a retenu dix minutes après la sonnerie! Je t'en prie crois moi maman!>>
J'ai peur, j'ai si peur. Elle s'approche de moi et me prend dans ses bras, elle me sert à un tel point que j'ai du mal à respirer.
<< Mon cher fils tu sais très bien qu'une mère ne croit jamais son fils et tu sais pourquoi, n'est-ce pas? me demanda-t-elle d'une douceur sournoise.
- Oui, maman je le sais, répondis-je effrayé.
- Et dis moi pourquoi une mère ne croira jamais son enfant?
- Parce que qu'elle aime son fils maman.... Mais je te promet que c'est la vérité ce que je t'ai...>>
Elle me gifle, elle ne supporte pas le fait que je lui réponde et me dit d'aller dans ma chambre, que je ne mangerai pas ce soir et qu'elle viendra vérifier si je ne cache pas de nourriture. Car oui, une fois j'en avais caché et j'avais mangé pleins de cochonneries pour ne pas avoir faim. Un sourire se forme quand je me rappelle de ce moment mais disparaît aussitôt quand je me souviens de la suite car elle avait découvert la vérité et ma punition fut doublé. Je n'aime pas subir ça. Ça put le renfermer là-bas, je n'aime vraiment pas.
Mais c'est parce qu'elle s'inquiète pour moi, elle ne veut pas que je sois obèse et que je vive mal mon adolescence à cause de ça. C'est une façon de me protégé des coups bas de la vie ces punitions, de me rendre fort dit-elle.
Bien cachée dans les yeux
Inquiètude meurtrière
Protectionnisme ironique
Après avoir fait mes devoirs je constate qu'il est plus de 23h, faut dire que c'était pas facile facile. Je regarde ce tiroir, celui où je cache les choses les plus importante de ma vie. Mais je les regarderai une autres fois puisque ma mère va bientôt arriver. Quand on parle du loup, j'entends ses pas faire grincer les escaliers de notre vielle maison. Elle entre dans ma chambre, les mains derrière le dos. J'ai peur.
<< Alors mon fils, Couteau ou ciseau?>> Un sourire sadique se pose sur ses lèvres et un filet de bave en sort.
Sourire fatidique
A l'heure de ma mort fictive
<< Haaan! Maman! Arrête ça!>>
Je me réveille en sursaut, le corps en sueur mais pourtant si froid. Je retombe sur mon lit, ma respiration toujours haletante. Ma chambre pue le fauve et le sang. Je sors de ma chambre et me dirige vers la cuisine pour un verre d'eau fraîche. Je ne vois pas les chaussures de ma mère, son patron a du l'appeler. Elle doit subvenir à ses besoins à n'importes quelle heures. Je ne veux pas que cet homme touche ma mère mais elle me dit de ne pas m'en mêler. Je fais un faut mouvement et l'une de mes plaies s'ouvre. Je file dans la salle de bains, j'ai le tournis, je me sens si mal. Pourquoi elle me fait ça? Je suis bête, c'est pour m'apprendre la vie.
Mais la vie est-elle si douloureuse que ce que ma mère me dit?
Je remonte dans ma chambre, ouvre mon tiroir et ouvre mon double fond, je suis en pleurs. Je les prends, ces précieuses photos qui datent de quand j'étais petits. Mes photos de classe, mes anciens amis. Et je pleure et je ris en repensant à ces si belles années. Et je pleure et je ris.
Accrochage temporel
Pendant que l'on me vide
Que l'on enlève tout bon sens
Et qu'il ne reste que le premier degré
J'entends la porte d'entrée s'ouvrir, merde. je me dépêche de ranger mes photos dans mon tiroir . Ceci fait je saute dans mon lit et fais semblant de dormir. J'entends ma mère soupirer et rentrer dans ma chambre puis elle met la couverture sur moi.
<< Il ne faut pas que tu attrapes froid mon ange>>.
Elle repartit. Merci mon dieu.
Le lendemain, je me lève péniblement. J'ai mal et j'ai froid. Je prends une douche, tout le rituel du petit matin quoi et je vais en cours. Devant l'entrée du lycée, j'entends le gars aux cheveux roses, je veux dire Yasuno, m'appeler. Pourquoi il persévère, je lui ai fait comprendre hier que je ne voulais pas d'amis.
<< Nao, Nao....cria-t-il, je.. je suis bien ésoufflé là, rie-t-il
-Pourquoi ris-tu de cela? demandais-je en ne comprenant pas pourquoi.
-Heu... j'avoue que je ne sais pas, il rit encore.
-Bon si tu n'as rien à me dire je...
-Attends, attends s'il te plaît, il reprend son souffle, tu ne veux vraiment pas essayer?
- De quoi me parles-tu?
- Et bien d'être avec d'autres gens, de rire, de s'amuser! J'avoue que la solitude c'est bien parfois mais ce n'est pas un plaisir d'être seul, c'est... une punition!>>
Ces derniers mots... punition, serait-ce aussi une punition, suis-je toujours punis? Mais pourquoi ma mère me punis toujours? Qu'ai-je fais pour mériter cela?
<<Alors? me demande-t-il.
-Je... veux bien essayer.
-c'est vrai? Je veux dire sans déconner? Heu non pardon, heu ben suis moi alors!>>
J'hoche la tête et le suis. On se dirige vers un banc où plusieurs garçons sont assis dessus et à côtés. On arrive et il me présente puis il me les présente:
<< Ben je vais essayer de faire court, de gauche à droite: Saga, Tora, Hiroto, Keyuu, Mai, Shou et Yuura. Voilà>>
Tous me disent salut avec un grand sourire, dois-je faire pareil, Mais je ne sais pas comment sourire. Je commence à paniquer et face à ma détresse Yasuno réagit.
<< heu vous savez, il est surement timide et puis il est solitaire, il se retourne vers moi, ça va?
-Je... tu t'inquiètes pour moi?
-Heu ben oui, répond-t-il déconcerté
- Je oui je vais bien.>>
Pourquoi s'inquiète-t-il, je ne suis pas son ami, je ne suis rien pour lui! Ils lèvent tous, Yasuno me tend la main en me disant que nous allons dans la salle de musique. Il s'installe derrière une batterie, Mai se met à la guitare, Yuura à la basse et Keyuu derrière le micro. Je m'installe sur une chaise et eux, commencent à jouer. je trouve ça entrainant. Puis ils s'arrête, Keyuu me sourit et me demande:
<< Y a-t-il une chanson que tu aimes particulièrement? Peut-être que si nous la connaissons, on pourrait te la jouer!
-Pourquoi feriez-vous ça? leur demande-je étonné.
-Je pense que nous allons devenir de très bons amis, enfin je l'espère. Et entre amis on essai de se faire plaisir, non?
-Je ne sais pas.
-Tu ne sais pas? répéte Shou.
- Et bien non, rétorque-je
- Ah, c'est pas grave, tu le sauras avec le temps! me dit Keiyuu>>
Je regarde autour de moi comme pour trouver une sortie et je tombe sur le visage de Yasuno, il sourit. Je ne sais pourquoi, mais je me sens mieux tout d'un coup et je reponds:
<< Il y en a une, elle s'appelle Grand Pain...
-De Lareine, me coupe Yasuno, y a pas de soucis, on va te faire plaisir!>>
Il jouent la mélodie, ils ont l'air imprégnés, pris par les sentiments que cette mélodie transmet, ils sont en transe, c'est beau! Mes oreilles sont plus attentives à ce son, celui de la batterie, cela m'attire. Je ne peux pas dire si Yasuno joue correctement car je n'en joue pas moi, donc je ne peux pas le juger mais j'aime, j'aime, il à le sourire quand il fait raisonner ses percussions, pourquoi est-il heureux de faire cela? Je ne sais pas, mais j'ai une étrange envie de faire la même chose que lui.
<< Alors, lance le plus petit de la bande, t'as aimé?
-Je... oui, répond-je en baissant la tête.
-Pourquoi?
-Pardon? Fais-je.
- Pourquoi as tu donc peur de dévoiler tes sentiments? Tu as le droit de nous dire que tu aimes ou pas, pourquoi on te jugerait la dessus? demande Yasuno.>>
Pourquoi s'implique-t-il autant dans ma vie, je ne supporte pas cela... Non, je me mens à moi même et cela depuis bien trop longtemps... Ma mère ne supporte pas cela! Je m'en vais en courant, s'il y a bien un domaine où j'excelle c'est la course, ou plutôt la fuite devrais-je dire. Je me mets à pleurer, pourquoi ma mère me fait endurer tout ça, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter cela! Je la hais et elle, ne m'aime pas, elle ne peut pas m'aimer en me faisant tout ce qu'elle me fait subir. Je la hais! j'entre chez moi, ma mère n'est pas là, tant mieux, j'ai chaud, trop chaud, j'étouffe. Je vais prendre un bain, ça me fera surement du bien. J'entre dans la baignoire après avoir fait couler l'eau.
<< Mon ange où es-tu?>>
Merde! Ma mère! J'ai pas fermé à clé.
<< Oh! Tu prends un bain? Je viens te laver le dos mon lapin!>>
Trop tard, je ne peux plus rien faire. Ça va se terminer comme à chaque fois dans cette salle de bain.
<< T'as journée a été bonne mon ange?
-Oui maman! répond-je monotonement.>>
C'est devenu un rituel, elle me frotte le dos de plus en plus fort, elle cherche une éponge à gratter et gratte, gratte jusqu'à que ma peau en devienne rouge et que du sang parcours mon dos. Elle prend ma tête, non je ne veux pas! Elle me sert contre elle en me disant qu'elle a passé une mauvaise journée, elle. J'ai chaud, j'étouffe. Soudain, ma tête entre brusquement dans l'eau devenue rouge, je suffoque, je me débat mais rien y fait. Ma mère n'as pas été championne de catch dans sa jeunesse pour rien. je suis gringalet, svelte et bon à rien, jamais, au grand jamais je ne pourrai la battre. Elle me lâche et sort de la salle de bain. Je me laisse aller, c'est fini... j'en ai marre. Je laisse glisser ma tête, j'ai perdu beaucoup de sang, je suis fatigué.
Incendie corporel
Noyé partiellement
Du coeur au cerveau...