Une nuit de travail pour le boss. [Rui]

Riuki s'était réveillé très tard dans la journée, au poins ou le moment de la journée le plus approprié était la soirée. Son hôtel de passe ne désemplissait pas quand la nuit tombait. Il s'étira longuement avant de se lever, d'aller prendre une bonne et longue douche, et finis par s'habiller. Une fois prêt, et après un dernier coup d’œil dans le miroir de sa chambre, le maître des lieux se dirigea dans la salle réservée aux employés. La salle était composée de plusieurs canapés, fauteuils et autres meubles. Les prostitués pouvaient s'y détendre avant, après et parfois même pendant leur service, quand il n'y avait pas beaucoup de monde. Comme tous les soirs, Riuki y trouva un panel de très belles jeunes femmes ainsi que quelques unes plus mûres. Et quelques hommes pour les intéressés. Presque tous les goûts étaient présent pour ses clients parfois demandeurs de choses assez … spéciales. Surtout que beaucoup était déchirés la plupart du temps et ne se rendait même pas compte de la personne avec qui ils partaient pour la nuit. Les gens ne venaient que pour prendre du plaisir et rien d'autre.

Le patron se fit très bien accueillir et pris rapidement un siège se trouvant au milieu de la pièce. Il souriait à tous ce beau monde installée, demandant des nouvelles des uns et des autres et un compte rendu de la journée. Il n'avait pas été très présent. La matinée avait été divisée entre les différents fournisseurs, drogue, alcool, préservatif, vêtements, … Et le reste n'avait été que papiers à remplir et comptes à faire. Une petite sieste et voilà que le blond était prêt pour une nuit de travail.

Ce petit moment détente passa tranquillement, chacun avait un verre à la main ou presque. Mais voilà qu'une sonnette se fit entendre, un client venait d'entrer. Tous les prostitués furent amenés à se diriger vers le salon où les clients s'installait dans un premier temps pour choisir la créature de la nuit. Riuki leur souhaita une bonne soirée avant d'aller se placer à l'entrer, prenant place sur une chaise un peu en retrait. Il observait, conseillait et parfois, intervenait pour quelques détails. Il gérait son affaire avec beaucoup d'expérience. Combien de fois avait-il vus sa mère à cette même place ? C'était son enfance et sa vie cet hôtel.

Les affaires se passaient tranquillement. Les clients venaient à leur rythme, étaient accueillit par l’hôtesse qui les laissait choisir leur compagne ou compagnon de la nuit. Un verre était offert pour ceux qui voulait passer un peu de temps en compagnie de son achat. Puis la clé de la chambre de la prostituée leur était remise. C'était calme pour le moment, mais la soirée ne venait que de commencer. Les emplois étaient bien installaient dans la salle d’accueil, faisait de beaux sourires et quelques mouvements pour attirés les regards.

Un peu en retrait de toute cette agitation, se trouvait le maître des lieux. Assit dans une très confortable chaise, il observait un peu caché des regards. Si quelque chose se passait mal, il était là. Justement, une de ses employés venait de s'approcher de lui avec un petit sourire. Il ne put donc pas voir que venait d'entrer un personnage important pour les junkies. Il sourit à sa petite protégé. Lui faisant signe d'approcher avant de la laisser prendre place sur ses genoux. Un baiser échangeait avant de lui murmurer dans l'oreille :

- Pas ce soir ma belle …

Un peu déçue, elle partis, laissant derrière elle une nouvelle personne qui vint saluer le maître des lieux. Riuki leva les yeux vers cette personne et lui rendu son salut. Rui, c'est vrai qu'il ne l'avait pas vus depuis un moment mais ce n'était pas pour ça que celui-ci n'était pas venus à l’hôtel depuis longtemps. Son dernier passage avait été assez traumatisant pour un des employés mâles du blond. Riuki prit la parole en se levant :

- Rui, longtemps en effet. Viens prendre place un moment.

Il le mena jusqu'au salon d’accueil. Il claqua des doigts et un plateau d'alcool arriva sur la table pour leur plaisir. Riuki prit son fauteuil préféré et fit signe au blond de s'asseoir sur un canapé prés de lui.

Rui se servait sans que personne n'eut à lui demander. Après tout, il savait qu'il était un peu partout chez lui. Il était le dirigeant de cette ville. Riuki ne prit pas d'alcool mais demanda à une des femmes qui passait devant lui d'aller lui chercher ses cigarette dans la poche de sa veste. Elle était restait à l'entrée. La demoiselle rougissante ne fut pas longue à lui rapporter. Il prit donc le temps d'en allumer une, en observant distraitement l'homme assit avec lui. Personne ne viendrait les déranger à moins que l'un deux demande quelque chose. Pour le moment tout allait bien donc il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Les clients étaient content, beaucoup étaient déjà partis dans leur chambre de la nuit ou de quelques heures. Et d'autre traînaient encore en cherchant la personne avec qui passer la nuit. Riuki soupira de contentement et écouta une nouvelle fois son invité qui lui imposait un peu sa présence.

Avec Rui personne ne savait vraiment sur quel pied danser. Il était aussi froid qu'il pouvait être jovial. Mais cela n'avait jamais été un problème pour le blond qui s'en foutait totalement. Pour lui rien n'était plus important que son affaire et son plaisir. L'homme qui se trouvait sur le canapé prés de lui n'était qu'un client comme un autre pour lui. Il lui demanda pour le moment comment allait les affaires. Mais elles allaient toujours bien ici. Les hommes avaient toujours autant besoin de luxure et de sexe sans prise de tête. Ils aimaient venir, prendre et partir en laissant de l'argent.

Riuki prit une nouvelle bouffé de sa cigarette, approchant entre eux un très beau cendrier et prit la parole d'une voix neutre :

- Tous les hommes ont besoin de sexe facile, et tan que cela sera d'actualité, les affaires iront toujours très bien ici.

Rui se sentait bien dans le rôle du dominant, même ici. Cela faisait sourire doucement Riuki qui savait que personne n'avait à lui obéir chez lui. Il était le patron et tout le monde le savait. Il continua donc de fumer en silence, conscient des regards que posé sur lui l'autre blond. Il savait de quoi il ne tarderait à lui parler. Il était au courant de tout. Après tout il s'agissait d'un de ses employés. Et quand il était rentré ce soir là le maitre des lieux avaient entendus une multitudes de version sur les élèvements passées.

La fumé sortis de la bouche du blond qui décida de se servir un verre mais n'y toucha pas de suite. Il attendit et entendit enfin la phrase qui devait sortir tôt ou tard. Riuki laissa la cendre de sa cigarette se déposer dans le cendrier avant de soupire d'amusement. Rui avait bien joué, il avait profité et lui avait laissé des ruines. Un jouet cassé. Un homme brisé. Une telle chose ne pouvait plus servir dans cet hôtel. Le patron l'avait donc laissé partir. Il n'y avait que cela à faire, il ne pouvait pas s'en servir. Mais la fin de cette histoire ne regardait pas vraiment l'homme qui lui faisait face. Aussi, Riuki prit la parole de sa voix toujours neutre. Continuant de tirer sur sa fin de cigarette :

- Tu m'as laissé un jouet cassé. Il n'était d'aucune utilité. Tu sais bien ce que je fais des accessoires défectueux.

A la poubelle. Bon, littéralement, il ne l'avait pas jeté. Il avait accepté la demande de celui-ci de partir et ainsi mettre fin à son contrat. Mais ce qui se passe dans le bureau du boss, reste dans ce bureau et n'en sort jamais.

Riuki commençait à en avoir marre de la présence de Rui, mais en homme d'affaire, il n'en montra rien. Son visage était neutre, et il ne répondait que le strict minimum aux paroles. Le plus petit finit son verre avant de prendre un pet qu'il alluma. Non, ce genre de drogue n'avait jamais été apprécié par le blond. Il préféré la cocaïne. Il avait de quoi s'acheter les meilleurs choses et ne s'en lassait pas. Il écouta le blond parler de Jun, avant d'indiquer qu'il n'était pas là pour baiser ce soir. Surement juste pour prendre des nouvelles ici et là. Il finit par reprendre la parole, une vrai pipelette, mais pour parler d'une autre personne … Comme ça, Daisuke manquait à l'appel à l'usine ? Riuki n'avait pas vraiment suivit l'affaire et décida de ne pas en parler.

Il allait indiquer qu'il n'en avait rien, quand une femme s'approcha de leur table en s'excusant. Elle prit place sur le côté du fauteuil de son boss avant de murmurer quelques paroles à son oreille. Un client qui avait ses habitudes n'avait pas trouvé en venant sa prostitué préférée. Une fois le nom de la personne entendu, Riuki su quelle autre jeune femme pourrait lui plaire. Il sourit donc avant de prendre la parole pour lui indiquer le nom de la jeune prostitué qui se trouvait en fasse de lui dans la salle. Elle était encore libre. Il indiqua d'ajouter un verre gratuit pour le petit incident. Toute contente la jeune femme déposa un baiser sur les lèvres de son patron avant de partir.

Riuki se retrouva donc sans savoir ce qu'il disait …

- Qu'est-ce qu'on disait ? Ah oui Daisuke … Et bien, il n'est pas ici non plus. Mais je n'ai pas de temps à perdre pour chercher les fugueurs.

Rui avait semble t-il pas décidé de partir pour le moment. Il fixait son vis à vis sans rien dire de plus. Bien, en cas de nouvelles, il appellerait le plus petit pour l'informer. Mais pour le moment, il avait plutôt envie de reprendre son travail. Et pourquoi pas finir la nuit avec la belle jeune femme qui lui tournait autour depuis un moment. Cette petite ne cachait pas ses intentions. Elle voulait le boss. Elle ne l'avait pas eu pour elle, pour une nuit, mais elle était nouvelle et on ne grille pas les étapes ainsi. Le blond lui fit donc signe de se remettre au travail, et c'est ce qu'elle fit en prenant place d'une manière langoureuse sur un canapé en attente d'un client.

Riuki se tourna vers son invité forcé, il ne voulait pas bouger, pour le faire chier ou juste pour le plaisir de rester ici ? La bonne question. Pour le moment Riuki reprit bien place sur son fauteuil avant de faire signe à l'un de ses nouveau prostitué de venir prendre lace prés du client. Le jeune fit ce que son patron venait d'ordonner, et s'approcha de Rui. Il était brun, jeune mignon et paraissait innocent. Mais le blond savait qu'il ne l'était aucunement.

- Tu es sûr que tu ne veux pas baiser cette nuit ?

Il avait reprit ses propres mots.

Le jeune prostitué venait de prendre place prés de son peut être futur client. Mais en un regard, Riuki comprit que cela ne serait pas la sien. Il s'adossa un peu mieux à son fauteuil, reprenant une cigarette et l'allumant en entendant les paroles de Rui. Il avait envie de baiser mais pas avec cette marchandise. Bah c'était les prostitués qui manquaient ici. Il pouvait se faire qui il voulait sauf lui et l'hôtesse. Le blond prit une longue gorgée de sa cigarette, soupirant doucement d'aise avant de faire signe au plus jeune de partir. Pas de ça pour lui ce soir. Le regard de Rui, sa langue, tout montrait qu'il voulait faire chier le maitre des lieux le plus possible ce soir. Y'en a qui n'ont rien à faire de leurs nuits. Bien que cela ne soit pas le cas du boss de l'hôtel de passe, cela devait être celui du petit blond qui lui faisait face.

Décidant de l'ignorer un peu, Riuki lui montra d'un signe de la main toute la salle avant de répondre à sa provocation sans presque pas le regarder :

- Et bien comme l'envie m'a l'air présente, choisit.

Mais celle la, il la payera. Jun n'avait pas touché un billet la dernière fois. Et c'est pas comme ça qu'on gagne de l'argent.

Non, Riuki n'était pas naïf ou autre, il savait parfaitement ce que voulait son vis à vis mais n'était pas du tout d'accord avec ça. Il espérait donc que le blond trouve son bonheur dans la salle plutôt que vers lui. Il ne coucherait jamais avec lui ! Le blond préférait choisir lui même ses victimes et pas qu'on lui impose. De plus les petit blondinet comme Rui, ce n'était pas du tout son type. Malheureusement, le chef des junkies ne voyait pas les choses ainsi. Il venait d'indiquer qu'en aucun cas se sparoles ne visait les prostitués de l'hotel. C'était donc pour lui. Bah non.

Le boss continua se fumer tranquillement, ne montrant pas à quel point ce petit le faisait chier et finalement, se tourna à peine vers lui pour prendre la parole :

- Mes putes sont les seules choses que tu peux baiser ici Rui.

C'était claire comme ça non ? Riuki continua de fumer, inspirant et expirant la fumer en observant comment se passait les choses dans la salle. Tout semblait être parfait pour le commerce ce soir.

Un sourire se dessina sur les lèvres du boss quand il sentis que son homologue n'était pas vraiment content de sa réponse. Mais il était sûr qu'il allait continuer de le titiller ou l'enlever un peu plus. Il n'était pas venus pour une petite visite de courtoisie. Il ne voulait pas baiser, puis finalement si mais pas avec les putes. Bah Rui ou non, il n'y avait aucune autre chose qu'il pouvait baiser que ses putes. Le blond soupira en entendant les paroles qui suivirent. Pendant qu'il continuer de fumer tranquillement. Il ne fit pas attention au plus petit, avant de finalement se tourner vers lui, l'observant à peine avant de parler sur un ton moqueur :

Tu as tellement de mal à trouver quelqu'un qui accepte de te baiser que tu dois utiliser le chantage.

Un soupire d'amusement sortie de la bouche du blond, ainsi qu'un peu de fumé de cigarette. Se servir de son statue pour un tel chantage dégoutait vraiment le blond.

L'objet de ses convoitises … Mon dieu. Riuki ne put s'empêcher de rire devant cette phrase absurde. Il n'était rien d'autre qu'un passe temps pour ce soir. Il n'était rien d'autre qu'un corps bien fait que Rui voulait se faire. Mais il ne l'aurait pas. Le blond n'était pas un homme qui se laissait faire ainsi. Il était le maitre des lieux, pas une pute. Ryuki décroisa les jambes, sa cigarette toujours à la bouche. Il leva la main pour demander un wisky avant de se tourner vers Rui et de parler après un moment de silence :

Va convoiter quelqu'un d'autre. J'banderais pas pour toi.

Il soupira avant de prendre le verre qu'une prostitué lui apporta et d'en boire deux longues gorgés, vidant presque entièrement le verre. Dire qu'il pensait être tranquille ce soir. Il n'avait pas fait quelque chose de mal, pourquoi le destin le punissait-il ?

Jamais personne n'avait eu le privilège de baiser Ruiki, et Rui ne serait pas le premier. Parce qu'il n'était pas né celui qui rentrerait en lui. Le blond regarda un peu son homologue en soupirant. Il n'avait vraiment rien d'autre à faire que lui faire perdre son temps pour une histoire de baise. Il reprit un verre qu'il avala d'une traite, rallumant une cigarette et soupirant en se laissant aller sur son fauteuil pour mieux consommer sa petite drogue de tabac. Il laissa le silence prendre place avant de répondre d'une voix neutre et presque détaché :

- Si je ne bande pas, jamais j'pourrais te l'enfoncer profonds Rui.

Il continua de fumer tranquillement avant de répondre sur le même ton mais un peu moins fort :

- Il est pas né celui qui me baisera.

Ça y était. Rui semblait blasé et même ennuyé par la conversation avec le patron de l'hôtel et c'était une bonne chose parce qu'il allait surement le laisser tranquille. Voilà qu'il lancé une parole qui devait être blessante. Inférieur, comme si Riuki se sentait inférieur à lui. C'était du n'importe quoi. Et voilà qu'il faisait son marché à présent. Le pire était qu'il allait surement partir sans même donner un sous. Il l'avait fait tan de fois que le boss en était sûr. Voilà pourquoi il se leva doucement, souriant au prostitué choisit avant de s'adresser à Rui :

Mais bien sûr Rui … Mais pour un déplacement hors hôtel, il faut payer d'avance.

Devant une salle entière, emplis de ses employés d'accord mais aussi de riches junkis. Il n'allait quand même pas briser sa si belle réputation pour quelques centaines de billets.

Riuki regarda la liasse de billet et la prit avant de tourner son regard vers le choix de l'autre homme. Le prostitué était jeune mais pas puceau. Il passerait à la casserole ce soir afin d'être préparé à ce que Rui pourrait lui faire. Pour le moment, les yeux des autres étaient braqués sur eux. Le blond s'avança vers le plus petit avant de lui répondre.

Dans ce cas, je viendrais te voir, et c'est le double que je veux.

On ne détruit pas la marchandise ainsi. Rui avait beau être le chef des junkie, pour le boss de l'hôtel, c'était un homme comme les autres.

Je ne te montre pas la sortie Rui …

Sur ce, le blond se tourna vers ses clients, avançant dans la salle en laissant l'autre sortir enfin de son établissement.