A treason ? [ Omi ]

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Aujourd'hui, Jyou ne travaillait pas. Elle devra commencer de nuit, pour la première fois. Elle s'était calmée par rapport à ce qu'il lui était arrivée, elle arpentait les rues en fixant les billets qu'elle avait trouvé tantôt à son réveil dans sa culotte. La somme n'était franchement pas négligeable, qui aurait pu être aussi riche pour donner autant à une "catin" ? Catin... Jyou se demandait si elle pouvait se considérer comme telle. Elle ne voulait pas, mais elle l'a fait. Inconsciemment peut-être mais... Ca l'énervait de se dire qu'elle a vendu sa virginité, elle préférait se dire qu'on lui avait volée. Cet argent, elle en avait besoin. Cependant, elle ne voulait pas le gagner comme ça: ça n'avait aucun sens !

Les vêtements en vitrine lui faisaient envie ! Surtout ceux qui tournaient vers l'elegant aristocrat. Depuis le temps qu'elle rêvait essayer ce genre de chemises à jabot et ses petites dentelle. Elle détournait les yeux en se disant qu'il fallait utiliser le minimum et s'acheter juste quelque chose de pas cher et présentable. Après quoi, le reste elle le donnerait à quelqu'un d'autre. Cet argent venait du diable.

Inutile de s'acheter un sac pour transporter ses affaires, Omi a dit qu'elle lui en avait commandé un... Il allait bien arriver. Jyou s'est juste contenté de s'acheter un jean et un tshirt uni avec un kanji au milieu. Le kanji de l'amour, ai. Elle changea ensuite ses vêtements en cabine et mis ses vieilles affaires dans un plastique que lui avait donné la boutique. Après quoi, elle attrapa une vieille mendiante qui se faisait envoyer bouler par tout le monde et lui a tendit la grosse somme d'argent qui lui restait.

La louve passait pas mal de son temps à faire ses affaires, mais également à se donner du bon temps. Que ce soit l'alcool, la drogue, ou le sexe. Elle était sortie aujourd'hui, comme c'était l'après-midi et qu'elle ne travaillait que rarement l'après-midi. Dans les rues de la ville, elle regardait à droite et à gauche, sifflant les jolies filles en tenues légères et provocantes.

Au détour d'une rue, elle reconnut sa belle blonde : Jyou. Omi s'approcha alors et fronça les sourcils en voyant qu'elle s'apprêtait à donner de l'argent à une... mendiante. La louve s'approcha rapidement et lui attrapa la main, la levant pour l'empêcher de donner les billets.

" Qu'est-ce que tu fais ? "

Elle jeta un coup d'oeil à la mendiante et fronça les sourcils.

" Quant à toi, dégage et va bosser au lieu de t'amuser à ce petit jeu. Ca ne prend plus tu sais. Alors arrête de perdre ton temps et va te trouver un travail. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

La mendiante tendait la main timidement, pensant qu'il s'agissait d'une mauvaise blague. Mais Jyou était sincère. Elle frolla à peine les billets qu'une main attrapa le bras de Jyou et l'éleva. Ainsi, la pauvre femme ne pu les prendre. Jyou ne s'est pas tout de suite retournée, elle était tête baissée et se demandait ce qui se passait.

Qu'est-ce que tu fais ?
... O-Omi ?

Jyou avait bel et bien reconnu la voix de sa boss. Que faisait-elle ici ? Quel hasard. Peut-être qu'elle surveillait Jyou ? Impossible de le savoir, mais elle venait de l'empêcher de donner l'argent à la dame qui faisait la quête. Omi regardait brièvement la personne avant de se mettre à gronder.

Quant à toi, dégage et va bosser au lieu de t'amuser à ce petit jeu. Ca ne prend plus tu sais. Alors arrête de perdre ton temps et va te trouver un travail.
Putain, tu fais chier j'allais réussir à empocher de quoi tenir une semaine !
Nyeh ?

La voix de la femme n'était pas du tout féminine. On aurait dit la voix d'un homme adulte qui se droguait depuis sa jeunesse. Sa voix, on avait envie de cracher pour lui. Surement un piège. Le type ne voulait pas bosser et préférait se faire passer pour une pauvre femme sans défense. Jyou dégagea son bras, toujours les billets en main qu'elle se mettait à chiffonner.

La louve fronçait toujours les sourcils et lâcha Jyou, frappant l'homme qui mendiait.

" Dégage. "

Il râla, mais finit par se lever, sans demander son reste, la lèvre ouverte par la violence du coup. Omi le regarda partir, avant de se tourner vers Jyou.

" Ne refais jamais ça tu entends ? Les mendiants, ça n'existe pas. Ce ne sont que des flemmards qui dépensent TON argent pour eux, et juste pour s'envoyer en l'air. Ils n'en gardent même pas un minimum pour avoir de quoi se nourrir. Alors ne donne pas ce que tu tu trimes à gagner, à ceux qui profitent juste de toi. Tu entends ? "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Omi frappa l'homme et il finit par se lever en groniant, il est parti. Jyou était seule avec Omi à présent. Il y a eu un petit blanc mais Omi a pris la première la parole.

Ne refais jamais ça tu entends ? Les mendiants, ça n'existe pas. Ce ne sont que des flemmards qui dépensent TON argent pour eux, et juste pour s'envoyer en l'air. Ils n'en gardent même pas un minimum pour avoir de quoi se nourrir. Alors ne donne pas ce que tu tu trimes à gagner, à ceux qui profitent juste de toi. Tu entends ?

Pour le coup, oui Jyou avait failli se faire totalement roulée. Mais elle s'en fichait, elle voulait absolument se débarrasser de cet argent qu'elle a eu de manière qui lui semblait illégale. Elle fixait Omi d'un air neutre, sans expression particulière.

Je m'en fiche, je n'ai pas envie de garder cet argent.

Elle baissa la tête à nouveau avant de tendre l'argent à Omi.

Je suis même prête à te le donner, tu en ferais meilleurs usage je pense, alors.

Ca paraissait étrange, c'était la salariée qui donnait de l'argent à son chef. Le monde à l'envers. Jyou se sentait bête, mais elle insistait.

Je n'en veux pas. Vraiment.

Omi haussa un sourcil. L'argent. Est-ce que c'était celui qu'elle avait glissé dans sa culotte le jour où elle avait abusé d'elle sexuellement ? Elle sourit légèrement, réprimant son sourire, avant de parler normalement, d'un air étonné.

" Pourquoi tu n'en veux pas ? "

Omi pensait savoir pourquoi elle n'en voulait pas, mais elle avait voulu la "récompenser". Après tout, elle avait été parfaite durant cette nuit-là...

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou s'y attendait, Omi la regardait drôle, du moins elle avait cette impression. C'était une réaction normale lorsque l'on voyait quelqu'un qui cherchait absolument à se débarrasser d'une grosse somme d'argent.

Pourquoi tu n'en veux pas ?

Question aussi attendue, comment expliquer ça ? En plus Omi lui avait strictement interdit de s'adonner à des activités charnelles. Et si elle était violée ça compte ? Omi va penser que Jyou se moque d'elle car justement la veilles, elles parlaient toutes les deux de viol... Jyou plissa les yeux et se concentrait pour ne pas se mettre à pousser de nouvelles lamentations. Il fallait rester neutre.

Je ne sais pas d'où il vient, celui qui me l'a donné doit se moquer de moi...

Elle se tourna alors vers Omi et agrippa la chemise de sa patronne à deux mains. Elle allait passer aux aveux.

Je me suis faite avoir, je ne sais pas comment. Je...

Son air s'avérait plus grave.

Je me suis faite avoir et mon bourreau... Il ose me payer, je ne lui ai pas vendu ma virginité, il me l'a prise... ! Je le hais ! Je le HAIS !

Alors c'était bien l'argent qu'elle lui avait glissé dans la culotte. Omi en avait d'ailleurs prit une photo, Jyou avait été tellement sexy ainsi, nue, habillée seulement de sa culotte avec des billets dedans. Omi la serra contre elle doucement, lui caressant les cheveux.

" Calme-toi. "

Ici, c'était monnaie courante de violer, c'était même la seule façon de baiser, à part aller aux putes. Mais comment le lui expliquer, sans qu'elle ne le prenne mal ? Elle semblait vraiment innocente, chose qui n'était pas du tout courante par ici.

" Tu sais... Y'avait 90% de chances que ça t'arrive. Une jolie femme comme toi... n'importe qui voudrait te voler plus qu'un baiser. Sauf les hommes gays. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou se laissa prendre par Omi. Ce n'était pas la première fois qu'elle découvrait le côté très doucereux d'Omi... Ca la calmait, de manière lente mais très progressive. Elle était bien dans les bras d'Omi, elle avait cette impression d'être en sécurité. Elle ne se doutait pas que la coupable était juste devant elle, à la prendre et à tenter de l'apaiser.

Calme-toi.
Jamais je ne lui pardonnerai...
Tu sais... Y'avait 90% de chances que ça t'arrive. Une jolie femme comme toi... n'importe qui voudrait te voler plus qu'un baiser. Sauf les hommes gays.

Jyou posa sa tête sur l'épaule d'Omi en se blottissant d'avantage contre elle.

Pourquoi es-tu si gentille avec moi ? Tu dois avoir du travail... Enfin... Quelque chose de plus important à faire que de cajoler tes employées...

Omi sourit doucement, attrapant une mèche de cheveux entre ses dents sans tirer. Elle la relâcha ensuite, avant de lui embrasser le front.

" Je ne travaille pas l'après-midi. Je préfère profiter de ma journée. Ou bien je dors. "

Elle rit d'un air amusé, mais un peu moqueur. Omi leva le visage de Jyou vers le sien et l'embrassa sur les lèvres.

" Et puis... il faut que je prenne un peu soin de mon personnel... C'est important, tu n'crois pas ? Surtout dans une situation telle que la tienne... "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou était perdue, elle savait déjà qu'elle vivait dans un monde pourri remplis de fous. Mais elle ne savait pas que le degré était aussi élevé. Mais elle essayera de se montrer forte, elle n'abandonnera pas la vie qu'on lui a donné, même si elle peut être injuste. Jyou se laissait faire aux moindres gestes d'Omi sur elle-même.

Et puis... il faut que je prenne un peu soin de mon personnel... C'est important, tu n'crois pas ? Surtout dans une situation telle que la tienne...
Certes... Mais... Ce n'est pas si grave hein ? Je veux dire par là que... Je suis encore valide pour continuer à travailler.

Elle tentait de reprendre de l'assurance. Et l'argent, qu'allait-elle en faire... Cette question trottait dans sa tête. Jyou n'avait pas envie de se dire qu'elle avait fait ça pour de l'argent. Ca pourrait tenter n'importe qui mais pas elle en tout cas. Mais ! Comme Omi était là, la veille... Elle savait peut-être quelque chose sur ce qu'à fait Jyou après ses maux de tête et perte de conscience ? Elle se détacha de l'étreinte d'Omi.

Sais-tu ce qui s'est passé après qu'on ait bu le verre ensemble ? A vrai dire, c'est le trou noir après... Je ne me souviens de rien...

Ce qu'elles avaient fait après ? Omi se mit à réfléchir, afin de trouver une excuse, quelque chose qui serait vrai, et qu'elle pourrait lui dire sans problème.

" Je ne sais pas ce que tu as fais, on est parties chacune de notre côté. "

Omi disait vrai, elle n'avait juste pas précisé quand. Elle lui leva le visage en douceur, l'embrassant à nouveau. Ses lèvres étaient vraiment exquises.

" N'y pense plus va. Imagine que tu es toujours vierge, que c'était qu'un mauvais rêve. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Omi s'était mise à réfléchir pour répondre à la question que lui avait posé Jyou. Ce n'était pas toujours facile de se rappeler de ce que l'on a fait au soir après avoir bu... La réponse d'Omi concordait. Elles ont bu, petit bloc noit et Jyou qui se réveille dans un lit du bar où elle avait pris quelques minutes de bons temps avec Omi. Et si c'était quelqu'un qui avait profité que Jyou n'était plus sous la protection d'Omi pour l'assommer et jouer avec... Omi fit un autre baiser à Jyou. Elle regardait dans le vague, perdue dans ses pensées.

N'y pense plus va. Imagine que tu es toujours vierge, que c'était qu'un mauvais rêve.
C'est facile de dire ça.

Petit haussement d'épaules.

J'aurais l'esprit tranquille que lorsque... J'y aurais fait la peau, à l'enfoiré qui m'a fait ça. Mais passons..

Omi se mit à sourire davantage, ses mains caressant doucement son visage.

" Dis-moi Jyou... As-tu une preuve que tu n'es plus vierge ? Une preuve bien concrète ? "

Omi l'avait elle, mais bon, elle n'allait pas lui dire non plus. Elle l'embrassa à nouveau, restant près de ses lèvres.

" Je peux peut-être t'aider à oublier... si tu as vraiment vécu un tel moment... "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Une preuve ? Pas besoin de preuve, Jyou savait que quelque chose s'était passé ce soir là. Ce sentiment qu'on ait odieusement abusé de son corps pendant un moment de faiblesse. Elle le sentait, elle ne l'a pas vu mais elle arrivait à se l'imaginer avec beaucoup de simplicité. C'était presque réaliste...

Dis-moi Jyou... As-tu une preuve que tu n'es plus vierge ? Une preuve bien concrète ?
Euh...
Je peux peut-être t'aider à oublier... si tu as vraiment vécu un tel moment...
Comment tu comptes t'y prendre ?

Jyou n'avait pas compris les insinuations d'Omi, elle ne la voyait pas du tout comme le grand méchant loup...

Omi sourit, caressant doucement le corps de Jyou.

" Avec de la douceur, et de la tendresse. "

Omi savait s'y prendre. Elle avait un faible pour les femmes qui savaient être innocentes, que ce soit un simple jeu ou non. Mais avec Jyou, c'était encore mieux, car elle était vraiment intéressante.

" Ca te dit ? "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Le contact des mains d'Omi sur le corps de Jyou devenait génant, elle se sentait rougir, encore une fois.

Avec de la douceur, et de la tendresse.

Elle regardait Omi d'un air bêta, elle ne voulait quand même pas dire que ? Non, impossible. Pas elle. Jyou voulait bien oublier mais... Pas de cette façon. Elle en avait déjà eu assez.

Ca te dit ?
C'est... Euh...

Elle se recula, pour quitter les bras d'Omi.

Non, j'ai... eu ma dose.

Ma dose... Ce terme qu'on emploie pour parler de la drogue. Jyou avait trop d'influences dans ce monde de dépravés.

Omi fut un peu déçue, et se dit que pour l'avoir à nouveau, il allait falloir qu'elle la viole. Pas grave. Elle pensait déjà à un nouveau plan... qui se ferait pendant que Jyou serait en train de travailler. Omi l'embrassa doucement.

" Ta dose ? Tu manges beaucoup de sucreries ? "

Elle allait faire passer ça pour une invitation à manger dans un café français.

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou n'avait pas prêté d'attention à la réaction d'Omi lorsqu'elle lui a dit que ce n'était pas la peine. Lorsqu'elle a refusé ses avances. Elle s'attendait à ce que sa patronne insiste mais non.

Ta dose ? Tu manges beaucoup de sucreries ?
Haan... J'adore les sucreries, j'ai pas pu en manger depuis longtemps !

Le visage de Jyou montrait une expression un peu plus enjouée, en même temps... Les bonbons c'était sa vie.

J'admets que si je devais me plier à une drogue... Ca serait ça. Les sucreries.

Le fait de parler de quelques chose qui était dans ses intérêts lui fit un peu oublier qu'elle angoissait à l'idée de se faire à nouveau violer.

Une info qu'Omi ne laissa pas passer. C'était une bonne idée. Elle lui prit alors la main et alla avec elle dans un café français. Là, Omi lui paya des sucreries, une part d'un excellent gâteau. Elles discutèrent un moment avant qu'elle lui prête un double des clés de son bureau pour qu'elle puisse se changer. Elle s'en alla ensuite, allant faire ce qu'elle avait à faire.

F i N