Surprise! [Ruki & Rui]

Rui était noyé sous une pile gigantesque de dossier. Ce jour là était toujours le plus chargé de la semaine, parce qu'il devait faire ses comptes, contacter les acheteurs, confirmer des nouveaux contrats, signer une tonne de paperasse inutile ! Bref... C'était un mauvais jour, où il ne valait mieux pas le déranger pendant ses affaires, sinon, il risquait d'être très méchant... Oui ! Beaucoup, énormement, plus que d'habitude - si s'était possible.

Alors forcement, lorsqu'il entendit un bruit sourd tapper contre sa porte, il serra fort les points et lâcha un gros juron pas. Qui osait donc le déranger alors que Rui avait bien préciser aux gardes de ne laisser entrer PERSONNE ! Cela étai soit une erreur... Soit important... Qui sait ?

" ENTREZ "

Il n'allait pas non plus laisser l'autre à la porte, maintenant qu'il avait été dérangé.

Rui allait hurler quand il reconnut la voix de Kanon, mais il s'arrêta dans son élan lorsqu'il remarqua la personne que ce dernier tenait entre ses bras. Bien sûr, en bon chef qu'il était, il reconnaissait parfaitement cette tête d'enfant fébrile qu'était celle du bras droit de son ennemi.

Ruki. Le petit Ruki adoré de son pire ennemi, Zero. C'était trop beau pour être vrai, sérieusement. Comment Kanon avait donc réussit à le prendre dans les mailles de son filet ? Cette nouvelle arrivée allait fortement lui servir ! Oh ça oui... Tellement qu'il en oublia la tonne de papier qui l'attendait pour aujourd'hui.

" Ferme la porte, vite. A clef, bien sûr, et donne là moi. "

Quand ce fut fait, il rangea la clef dans l'arrière de son pantalon, et vint s'accroupir au dessus du corps inconscient.

" Comment tu as réussis à l'avoir ? "

Là, s'était un Rui sérieux que Kanon avait devant lui. Quand il s'agissait de faire palir ses ennemis, il était toujours d'un sérieux imparable !

Rui tilta... Kanon avait rencontrer Ruki dans un magasin ?

" Où était ce magasin ? Dans Le Sanctuaire ou dans le Land of Decadance ? "

Ca intriguait vraiment le blond qui continuait à observer le corps gisant à ses pieds. Il détaillait ses traits, et des milliers d'idées sadique naissaient dans son cerveau... Défigurer ce visage d'ange allait être la plus belle des choses qu'il n'aurait jamais faites de sa vie - quoi que, cela passait après le meutre de Kohei. C'était vraiment trop beau pour être vrai... Ruki, le bon Ruki, enfin dans son bureau... Zero allait encore plus le détester... C'était parfait.

" Hum... je vois, donc il était dans sa partie du Pays... "

C'était un peut problèmatique cela, puisqu'il n'avait pas le droit de se promener là bas, et encore moins d'aller là bas pour enlever ou torturer quelqu'un... Cela dit, c'était Kanon qui le lui avait apporter non ? Puis, un junkie dans le Sanctuaire, ça n'avait rien de surprenant. Bon nombre de rebelle se promenait aussi sur ses propres terres, il s'en doutait bien. Chacun n'allait pas rester bien sagement dans son coin à attendre que la paix s'installe totalement. La preuve, même Rui avait des inflitré là bas.

" Bon, attendons qu'il se réveil "

Le blond s'assit alors à même le sol, patientant.

Lorsque Ruki ouvrit les yeux, Rui resta immobile à le regarder faire. Il avait vraiment une mine de petit poupon pleurnichard... Tout aussi exécrable que Zero, en sommes... Et des petits airs enfantin du défunt Kohei, aussi. C'était bien marrant tout ça ! Le blond n'avait cela dit pas l'intention d'en faire de la charpie comme pour l'ancien amant du chef des rebelles. Non... l'abimer ! l'abimer ! l'abimer ! Zero le méritait !

" Oui c'est moi ! En chaire et en os, vois tu. Heureux ? "

Lui heureux, il l'était. Euphorique, même.

Rui continuait de fixer Ruki avec un sourire sadique en coin. Il le força ensuite à se lever en le trainant par les cheveux et le fit s'assoir sur une chaise devant le bureau. Il actionna alors les sécurités, et ainsi, le rebelle se retrouva attaché à la chaise sans plus pouvoir bouger. Le blond se dirigea alors vers la porte qu'il ouvrit et inscita ainsi Kanon à sortir.

" Et reviens demain tout de même, j'aurais quelque chose pour toi. "

Il n'était pas souvent reconnaissant, mais pour ce genre de chose, si tout de même. Même si à la base, c'était Kanon qui lui devait quelque chose, Ruki valait bien plus que cela ! Le directeur ferma alors la porte à clef derrière le junkie et alla s'assoir derrière son bureau.

" Et bien Ruki, je ne compte pas te tuer ! Mais tu vas me tenir compagnie quelque temps, hein ? Après, je t'enverrais revoir ton très adoré chef des rebelles. "

Dans un sale état, même.

Rui n'aimait pas le ton sur lequel lui parlait Ruki, ni même la façon dont il le regardait. Pour lui, l'autre blond n'était qu'une petite vermine inférieur qui ne méritait pas de vivre, et encore moins d'être ici, dans son bureau. Cela dit les conditions étaient telles qu'il ne pouvait pas les changer, et il allait devoir attendre un autre jour pour le tuer. L'heure n'était pas au bain de sang, juste à un petit carnage digne de Rui !

" Baisse les yeux et change de ton avec moi. Ton petit air arrogant ne me plait pas. "

De plus, il avait l'air de dire qu'il voulait vite que ça se finisse, mais plus il désirerait cela, plus Rui le garderait longtemps à ses côtés. Il revint alors près de lui et lui enfonça son poing qui le démangeait depuis quelques secondes dans la machoire. La tête de Ruki partit de l'autre côté, avant qu'un second prenne le relais sur toujours la même joue. Il aurait sûrement un bien joli bleu là ! Parfait, parfait ! Cela dit, ce n'était pas assez... Il n'y avait pas eu de sang, et s'était fort dommage. Fouillant dans sa poche arrière de son jean, il s'assit sur son bureau, en face de Ruki tout en parlant.

" Tu vois... ton très cher Zero a eut la mauvaise idée de me suivre un soir... mais je n'ais pas réussit à l'achever alors.. Pour ne pas qu'il tente de revenir ici, tu sera toi-même mon message d'accord. "

Ce fut un scalpel qu'il sortit de sa poche, le posant sur la lèvre inférieur de Ruki qu'il ouvrit de part en part. Ca saignait plutôt bien, mais la blessure n'était pas aussi profonde que cela , il ne perdrait pas assez de sang pour en mourir. Rui n'était pas totalement fou, il savait parfaitement ce qu'il faisait.

" Il sait très bien que je prend un malin plaisir à torturer les êtres qui lui sont cher. "

Le souvenir de Kohei criant de douleur entre ses doigts était encore très vif dans son esprit... C'était une pure jouissance mentale !

Un rire amer s'échappa des lèvres du chef des junkies. Le petit Ruki se rebelle, hein ? Pas vraiment étonnant compte tenue de la situation.

" Tu veux les voirs ? Y goûter peut-être pour t'en assurer ? "

Il continuait sur le même terrain, ce n'était pas bien dur en même temps, de tenir tête à un gamin pareil. De plus, que Rui l'attache ou non, le résultat serait le même. Il avait beaucoup plus de force qu'il n'y paraissait et savait très bien maîtriser quiconque désirait s'enfuir. Il n'avait de pitié pour personne ! Non, et surtout pas pour le sous chef du clan adverse.

Le blond continua de défigurer Ruki. Il fit danser son arme sur ses joues de poupon, ainsi que sur son front. Le sang coulait de partout sur son visage, lui donnant une très jolie couleur carmain. Prenant ensuite un ciseau, il coupa ça et là des mèches de cheveux pour destructurer totalement sa coupe. De toute manière, il ne ressemblait pas à grand chose... alors un peut plus, un peut moins ! Par la suite, il arracha la chemise de son ennemi, pour avoir tout champ d'action sur son torse ! L'observant longuement , il reprit enfin la parole :

" Tu es un bien pitoyable rebelle. "

Oui. Bien plus pitoyable que lui, en tant que junkie. Rui n'avait pas vraiment apprécié les paroles qu'avait eut Ruki envers sa personne, mais que voulez vous ? L'autre était un position de faiblesse de toute manière, et Rui était entrain de lui refaire le portrait alors... Il pouvait bien dire ce qu'il voulait, Rui s'amusait !

Le chef des junkies se rapprocha finalement, et enfonca ses ongles acérés sur le haut du torse de Ruki, pour les descendre tout le long de ce dernier. Ainsi, une trainer rougatre apparut sur sa peau. Le blond recommança ce manège jusqu'à ce que la peau s'ouvre parfaitement et façe apparaitre une légère trainer de sang. C'était beau... de voir quelqu'un aussi amoché. Et encore, c'était loin d'être finit.

Rui se mit à rire de façon démentiel. Oui, il était un peut fou sur les bord... Surtout lorsqu'il avait un bout de chaire fraiche aussi importante sous la main ! Ruki ne se doutait sûrement pas de l'étendu du plaisir qu'il lui faisait d'ainsi se plaindre et tenter de le rabaisser. Ca ne faisait au contraire que le ravir ! D'ailleurs, il sortit un scalpel plus gros que le précédent pour aposer sa marque sur le torse de l'autre blond.

" Tu es sur d'avoir des couilles ? Petit puceau effarouché que tu es ~ "

Les lettres de son prénom se dessinait profondement dans la peau de Ruki, le charcutant pour faire couler le maximum de son sang. Mais son prénom ne suffisait pas non... Il fallait rappeler à Zero la douleur qu'il avait eu de perdre son cher et tendre, quelques années plus tôt. Il lui fallait lui rappeler qu'il pouvait tout autant abattre Ruki si l'envie l'en prenait. Alors il découpa les manches de la chemise de Ruki, et grava dans son bras droit, le prénom 'Kohei'. Sur le second, ce sont les mots "souvient toi" qui furent marqués. Ainsi, le message pour Zero serait clair : "Si tu ose encore t'aventurer vers chez moi , il mourra ".

" Ce que je fais ? "

Rui appuya bien fort sur la dernière lettre qu'il grava pour voir les larmes de Ruki sortirent toujours plus de ses yeux. Torturer quelqu'un et le voir ainsi crouler sous le poids de la douleur était juste la chose la plus délectable que Rui connaissait en ce monde. Les râles de douleur et autre gémissement de la sorte exprimant une intense souffrance contenue n'était autre que purement jouissif pour les oreilles de notre blond en chef.

Le directeur se pencha à l'oreille de Ruki quand il eut finit, léchant outrageusement son lobe avant de le lui mordre d'un coup sec pour finalement murmurer d'une voix rauque et suave :

" Je marque ton corps de cicatrices indélébiles pour que Zero se souvienne qu'il peut à tout moment perdre encore une fois quelqu'un qui lui est cher. "

Rui se recula finalement pour se rassoir sur son bureau, le regard sévère.

" Ton cher chef n'as pas encore comprit qu'il ferait mieux de se tenir à carreaux, alors je l'informe de cette manière. "

Rui eu un grand sourire. Il le croyait assez stupide pour avoir fait ça sans s'assurer que Zero verait le résultat ? Et bien il se trompait !

" T'inquiète pas ... Zero vera parfaitement bien toutes tes blessures. "

Une fois qu'il en aurait finit avec Ruki, il l'assomerait et le donnerait à un de ces infiltrés pour qu'il le ramène à Zero sans l'ombre d'un soupçon. Le complice dirait qu'il avait retrouver Ruki sur le bord de la route... Un plan parfait que le petit blond ne pouvait en aucun cas deviner. Et oui , Rui ne s'était pas amuser ainsi pour que le résultat ne soit pas visible sur le principal concerné voyons ! Il ne faisait rien qu'à moitié.