Halte là suite - Rui

Détective Messages : 665 Date d'inscription : 18/02/2011

Ryutaro avait vu Rui partir en voiture après lui avoir ordonné de se reposer. Mais le brun avait froncé les sourcils et était rentré dans le seul but de s'habiller chose qu'il avait fait rapidement. Puis le jeune rebelle avait mis la main sur une petite réserve de drogue du blond. De l'héroïne ... hm . Ryutaro en prit pour soulager tout d'abord sa douleur sans penser au conséquence et il descendit prendre un taxi dans la rue pour le mener à Rui. Son état changeait vite c'est pourquoi il se sentait de mieux en mieux ce qui n'était pas forcément bon signe.

Arrivé au bureau de Rui il pu passer car tout le monde le connaissait maintenant ici. Il ouvrit donc la porte et la referma doucement avant de regarder la pièce où le petit blond se trouvait. Il se sentait un peu mal quand même mais peu à peu la douleur partait. Le brun s'approcha du bureau en fit le tour et se planta dans le dos de Rui pour lui masser les épaules avec douceur.

"Me suis reposé~ Dans un taxiiiiii chéri . "

Son souffle parcouru la nuque de Rui car il venait de lui dire sa à l'oreille avec un drôle de ton. Rui remarquerait vite que son état n'était pas normal de toute façon non?

Rui fut une tête de six pieds de long en voyant Ryutaro débarquer dans son bureau. Ah non, il n'avait vraiment pas que ça à faire de parler avec lui, maintenant. Surtout qu'il était encore énervé... De plus, le comportement du rebelle à l'instant était très étrange ; ses paroles étaient longues et pateuse. Ce n'était absolument pas normal ! Bien sur, Rui n'eu qu'à jeter un coup d'oeil dans ceux de Ryutaro pour voir ses pupilles dilatées, et ainsi constater qu'il était drogué. Ca ne lui aurait pas déplu en d'autre circonstance, mais là, Ryutaro était juste embêtant !

Le directeur claqua donc des doigts, et deux gardes vinrent dans la pièce.

" Emmènez le, je ne veux pas le voir ici. "

Ca non , il ne céderait pas à Ryutaro. Il avait vraiment besoin de travailler là, et pas de temps à perdre à calmer le rebelle.

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Ryutaro entendit les paroles de Rui et se recula alors en se sentant quelques peu trahis. Les gardes vinrent le chercher mais il s'en éloignant en se plaignant prenant grand soin de s'adresser à Rui.

"Haha ! Je connais le chemin de la sortie merci. T'as même pas les couilles de me le dire en face tu es obligé d'appeler tes chiens ? "

Il avait presque les larmes aux yeux et lui fit un regard noir montrant toute la colère qu'il ressentait envers le blond. Il l'avait soutenu hier mais aujourd'hui plus rien, a quoi jouait-il ?

"Au revoir!"

Il claqua la porte dans un grand bruit et eut tout juste le temps de demander à un taxi de le ramener avant de s'effondrer envahie par la drogue qu'il venait de prendre. Mais ça ne cachait pas la douleur dans son coeur .

Une fois arrivée il se reposa histoire que la drogue passe. Quatre heures plus tard il était sur pied et travaillait sur le bureau dans la suite de Rui. Il terminait des dossiers quand il tomba sur la photo de Tsukasa. Un pincement au coeur et il se leva regagnant le lit, il glissa l'image sous l'oreiller sur lequel il dormait et fit ensuite glisser son pull sur le côté pour simplement retirer le col de son épaule et voir apparaître le nom de Rui. Avec colère il laboura le tatouage de ses ongles et se mit à pleurer sur le lit en se balançant d'avant en arrière. Il était triste, ça faisait mal d'aimer ... surtout un junkie. Le brun attendit donc. Il avait arrêté de fumer depuis longtemps mais décida de recommencer. Alors il s'alluma une cigarette puis une autre attendant que Rui rentre ...

Rui quant à lui, ne se préoccupait plus de Ryutaro. Il travaillait d'arrache pied pour que les affaires tournes comme à leurs habitudes. De plus, plein de nouvelles idées pour concevoir de nouvelles drogues lui étaient venu à l'esprit et il devait les mettre sur le papier. Cela lui prit quelques bonnes heures avant qu'il ne doit remettre ses recettes aux chimistes qui confectioneraient ces mélanges et les amélioreraient. Seulement, quand son esprit ne fut plus occupé, le visage du rebelle revint dans son esprit. Il avait vraiment eu l'air d'aller mal lorsqu'il l'avait fait virer de son bureau... Mais Rui ne pouvait pas lui pardonner de couvrir un homme qui lui avait fait du mal. C'était SON rebelle, et personne n'avait le droit d'y toucher. Ryutaro devait comprendre qu'il fallait qu'il lui obéisse et le laisse punir les personnes l'ayant abimées.

C'est avec cette pensée qu'il quitta son industrie pour retourner chez lui. Il se rendit au salon et ordonna qu'on lui prépare à manger puis il dégusta le tout devant un bon feu de cheminer. Il ne savait pas si le rebelle était rentrer , et s'il l'attendait dans la chambre ou non. N'ayant pas envie de le voir pour le moment, il ne monta donc pas à l'étage et finit même par s'assoupir sur le tapis.

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Rui ne rentrait toujours pas et Ryutaro qui s'était assoupis se réveilla en sursaut. Il fut triste de constater que le blond n'était pas à ses côtés. Oh ... il lui en voulait alors ... Le brun se leva dans un soupir de fatigue et alla dans la salle de bain pour mouiller son visage pâle et barbouiller dans sa tête. Mais que faisait le boss ?

Décidé, Ryutaro sortit de la chambre et marcha dans le palais à la recherche de l'homme qu'il aimait il finit par le voir étendu sur le tapis et s'inquiéta mais il respirait et devait même dormir. Ryutaro le souleva donc délicatement pour le porter jusqu'à sa chambre, c'était dur pour quelqun de peu musclé mais il y parvint. Une fois Rui sur le lit le brun lui retira son haut sans vouloir le réveiller chantant dans un murmure une chanson calme .

"Fais dodo ... "

Rui remua dans son sommeil lorsqu'il se sentit transporter dans des bras dont il devinait la provenance. Il était cela dit trop plonger dans ses songes qu'il n'ouvrit pas même les yeux pour vérifier. Tant pis si s'était un ennemi au lieu de Ryutaro, mourir n'était pas un problème de toute manière alors bon. Pourtant, c'était bien le jeune homme et Rui ne le sentit que lorsqu'il fut allongé dans son lit et que ce dernier retira son haut. Ne désirant ensuite pas qu'il ne lui retire le reste, il le repoussa quelque peut et se tourna dos à lui. Le blond était dans un demi sommeil, entre la conscience et l'inconscience. Ses paupières s'ouvraient parfois mais se refermaient aussitôt ; il n'avait pas envie de se réveiller et pourtant, il sentait le regard insistant du rebelle fixant son dos... Soit , il tenta tout de même de se rendormir totalement.

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Il était désespérant. Ryutaro restait le fixer avec toujours le haut du boss dans ses mains. Il avait un beau dos... A en faire rougir n'importe qui. Le brun s'approcha de lui et vint l'enlacer par derrière en glissant une main jusqu'à l'entre jambe de Rui pour ensuite murmurer à l'oreille du Boss.

"Continuez à m'ignorer et je retourne coucher avec un homme que j'ai rencontré. Il gérait d'ailleurs, puissant et doux mais quelqun de sérieux au moins, il ne se comportait pas comme un gosse ... oh ça non ..."

Ryutaro se détacha de Rui en le secouant un peu et continua sa petite histoire et se changeant, retirant son pull et son pantalon pour enfiler un long tee-shirt qu'il avait en guise de pyjama.

"Je sens encore ses mains attraper mes hanches, son corps renverser le mien et ses lèvres dans mon cou ..."

Il voulait voir si Rui serait jaloux.

Rui ne fut pas surprit de cette main placée à son entrejambe, ni même que le rebelle l'enlace. Il était dans les vappes de toute manière, et le laissa faire sans riposter... Il essayait de se rendormir de toute manière, alors il se fichait bien d'une main bien placée. Cela dit... il s'éveilla instantenement aux mots que le rebelle glissa à son oreille. Son sang ne fit qu'un tour, et alors que Ryutaro était partie se changer et osait continuer à lui compter ses ébats rescent avec un autre que lui, le blond sauta du lit, sortant de sa poche un scalpel qu'il mit sous la gorge du rebelle, le plaquant au mûr. Ses yeux étaient animés d'une rage non dissimulée à l'encontre de cet autre homme qui avait coucher avec Ryutaro, et part la colère que ce dernier faisait naitre en lui en lui racontant les détails de cette relation. L'arme était fortement pressée contre la chaire de Ryutaro, et lui ouvrait d'ailleurs déjà légèrement le cou.

" QUI ? "

Il assena ensuite un cou de genou au ventre du rebelle... La rage... Celle provenant d'une jalousie bien enfouit était bien celle qui pouvait de nouveau faire perdre les pédales à Rui devant Ryutaro.

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Rui s'approcha et c'est tristement que Ryutaro se livra à lui. Il ne pensait pas que Rui irait jusque là mais si ... celui-ci posa une lame contre sa gorge faisant naître la peur dans les pensées de Ryutaro, puis un coup de genou qui fit baisser les yeux à Ryutaro. Il venait de voir son maître qui lui avait rappeler que la douleur n'existait pas , pourtant celle dans son coeur était bien présente.

"Vous pouvez me torturez autant que vous voulez ma douleur n'existe pas . "

Il regardait Rui avait un regard presque peureux et une voix tremblotante c'était adressé au junkie. Mais une question avait bien été posé et Ryutaro y répondit.

"Un ami rebelle . Qui ma sauvé la vie, c'était ma manière de le remercier . "

Il était franc mais ne dirait en aucun cas son nom à Rui sinon ça allait barder pour Shun. Le blond était en colère et Ryutaro en avait peur .

" J'ai demandé un nom ! " cria t-il , dans une colère noire.

Ryutaro venait de l'énerver bien plus que tout à l'heure, lorsqu'il n'avait pas voulu lui donner le nom de celui qui l'aimait mais qui l'avait torturer. En un sens, il était entrain de l'abimer lui aussi, mais il ne pouvait plus controler ses gestes. La haine envers tout ceux qui avait posés leur mains sur son rebelle s'amplifiait de plus en plus. Il lâcha pourtant Ryutaro mais le fit s'agenouiller devant lui grâce à un nouveau coup porté à son ventre. La peur qu'il lisait dans les orbes du brun lui faisait mal... tout autant que de savoir que deux autres personnes comptaient assez pour Ryutaro pour ne pas qu'il les lui livre. En même temps, le blond ne devait pas en attendre moins d'un rebelle... Ils se supportaient entre eux... classique !

Le directeur prit les cheveux du brun entre ses doigts pour lui relever la tête. La mélancolie dans son propre regard était intense, et Ryutaro pouvait ainsi aisément constater sa peine.

" DEUX FOIS ... DEUX FOIS en UN jour que tu protège des CONNARD qui ont osés te toucher... TU NE MERITE MEME PLUS MON ATTENTION ! "

Cela dit , ce n'était que des paroles en l'air ; Rui était beaucoup trop attaché à lui pour le laisser s'en aller d'ici.

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Ryutaro le regardait droit dans les yeux après avoir craché du sang, ses blessures réouverte lui faisait mal mais Rui avait l'air triste et cela l'acheva. Le brun fut extrêment blessé des dernières paroles du blond et eut un mouvement de recul comme s'il ne reconnaissait plus cet homme ou comme s'il avait été profondément blessé.

"Ce ne sont pas des connard ..."

Il écarquilla les yeux et sentit des larmes rouler sur ses joues. Rui était jaloux ou étais-ce simplement quelqun de très possessif ? Ou bien les deux ? Le brun ne savait pas et finit par dire ce qu'il pensait à Rui .

"Si je vous donne un nom vous allez les faire arrêter et torturer ?! Tout ça pour quoi ? Pour vous satisfaire ! Vous ne savez pas ce que je ressens pour vous ! Mais soit vous avez fait votre choix ... "

Il ne méritait plus l'attention de Rui, chose qu'il avait toujours désirer. Rui, le boss, l'homme dont il était amoureux ... un homme violent et dangereux mais avec surement un fond des meilleurs .

"Lâchez-moi ! Vous me faites mal !"

Pour une fois il avouait, il avouait sa douleur et fixait Rui avec un regard brillant à cause des larmes qui lui embuaient les yeux . Il venait de perdre l'homme qu'il aimait le plus .

" NON , tu reste là ! "

Ors de question qu'il le laisse partir. Comportement très contradictoire, oui mais il n'avait aucune envie de voir son Ryutaro s'éloigner de son chez sois. Quoi qu'il en dise, il l'adorait... à un point sûrement beaucoup plus élevé qu'il le pensait lui-même d'ailleurs, mais il était au moins conscient qu'il l'appréciait plus que quelqu'un de banal. De plus, c'était faux que le brun n'avait plus le droit à son attention. Il ne le pensait pas, au final. C'était la colère qui lui faisait dire des horreurs, mais pouvait-on lui en vouloir ? Il était jaloux, oui. Rui ne s'en rendait pas compte, mais une fois encore, c'était lisible dans ses yeux. Il était tout aussi triste, blessé et déchiré que Ryutaro. L'autre ne le voyait peut être pas... Peut être qu'il était aveuglé par les fausses paroles du directeur.

" J'ai bien le droit d'en faire ce que je veux ! Tu m'appartiens, et tout ceux qui te touche mérite un châtiment. "

Dit comme ça, ça pouvait passer pour de la simple possession, mais c'était bien plus... Ryutaro saurait-il le voir ?

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Ryutaro avait remarqué la jalousie de Rui mais pour lui il fallait que le blond s'en rende compte par lui même et qu'il soit franc avec Ryutaro sinon le brun continuerait de vivre sans être aimer comme il le devait .

"Je ne vous appartient pas. J'appartiens à qui dit m'aimer et pour le moment seul Tsukasa-sama l'a fait !"

Il haletait et venait de se rendre compte qu'il avait prononcé le nom de son maître devant le blond. Et merde... Ryutaro baissa le regard honteux et attrapa le poignet de Rui pour qu'il le lache.

"Oubliez ce que j'ai dit ... vous pouvez pas comprendre ..."

Le petit brun avait le coeur pincer de tout ça, Rui ne voulait plus de lui, il venait de choisir sans le voulait entre rebelle et junkie a vouloir sauver la peau de Shun.

"Plus vite vous me lacherez plus vite je serais dehors Boss ..."

Il finit par lever de nouveau son regard vers Rui, cette fois-ci on y lisait un sentiment de résignation.

"Quant on est jaloux on s'avou à soi même, et on ne met pas la faute sur d'autre ."

" Je le .... suis... Je ne le cache pas. "

Ca coutait à Rui de l'avouer, mais il était de toute manière totalement à découvert à cet instant, et s'était soit cela, soit Ryutaro allait s'en aller. D'ailleurs, il était sur le point de le faire, alors le junkie se radoucit et lâcha les cheveux du brun. Il s'éloigna même d'un pas, croisant les bras et détournant le regard. Il était honteux de ce qu'il venait de dire... Etra jaloux... c'était une chose, en être conscient aussi... mais l'avouer à la personne concerner s'était encore bien autre chose ; surtout pour Rui.

Le directeur tourna finalement le dos pour se cacher, il sentait que des ... larmes ? lui montaient aux yeux. Ca ne lui était encore jamais arrivé, alors pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Parce qu'il sentait qu'il avait perdu Ryutaro ? Sûrement. Il reprima un sanglot et respira un grand coup. Il ne pouvait pas céder à ses faiblesse intérieur... pas maintenant... pas alors que cela faisait vingt ans qu'il lui gardait bien enfouit en lui. D'ailleurs il était tellement perturber qu'il n'avait pas tout de suite relever le prénom donner part Ryutaro. Il le gardait dans un coin de sa mémoire pour le moment, et s'en occuperait bien plus tard... Quoi que... Si Ryutaro partait, il n'aurait plus aucune raison d'aller tuer ce dernier.

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Rui semblait troublé et l'avait laché, mais voilà qu'il lui tournait le dos chose que Ryutaro n'appréciait pas quand il parlait à quelqun. Le brun essuya le sang sur sa gorge et au bord de ses lèvres avant de se redresser dans un gémissement de douleur, il avait mal à son ventre maintenant. Bon ben plus qu'a retourner chez son maître ... puisque Rui ne voulait plus de lui.

Le rebelle alla dans la salle de bain sans un bruit et se rinça une fois de plus le visage. Il avait l'air fatigué et abattu là, dans le miroir ... Et rui ? A quoi pensait-il ? Ryutaro l'ignorait . Il se dirigea à nouveau dans la chambre et s'approcha du dos nu de Rui pour lui parler avant de tendre une feuille vers ce dos qui lui faisait face.

"Tenez ... c'est à vous ... "

Il lui rendait un dossier que Ryutaro avait fait sur Rui, c'était son travail après tout .

"Et je vous dis ... adieu ... alors ... et pardon ."

Rui saisit le document que le rebelle lui tendit après s'être retourné. Il tremblait légèrement mais avait réussit à totalement ravaler ses pleures. Aucune larme ne couleraient donc aujourd'hui. Le directeur avait eu bien du mal à les contenirs, mais maintenant, ça allait mieux. Pourtant, il tressaillit de nouveau lorsque Ryutaro lui dit "a dieu"... N'avait-il donc pas comprit que tout ça était faux ? Qu'il voulait le garder à ses côtés ? Apparement non. Rui n'avait pas le choix s'il voulait le garder avec lui, il devait faire quelque chose que jamais il ne s'était autoriser jusqu'à maintenant. Rui s'avança alors, comblant l'espace si infime qui les séparaient tout les deux, et jetant le dossier à leur pieds - des feuilles s'étalèrent donc sur le sol. Il enlaça délicatement l'une de ses mains à celles de Ryutaro alors que l'autre s'enroulait autour de son cou pour l'attirer contre lui. Pour cacher les quelques larmes qu'il laissait couler, il nicha sa tête contre l'épaule du brun. D'une voix faible et éraillée, il suplia presque :

" reste... "

Ryutaro devait être perdu, ne plus rien comprendre.

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Non en effet le petit brun ne comprenait plus rien décidemment. l vit Rui s'approcher et eut un peu peur mais finalement il ne le frappa pas et lui fit même un câlin. Mais Ryutaro sentit les gouttes humide contre son épaule. D'ailleurs Rui lui demandait de rester d'une voix inhabituelle. Le rebelle n'en croyait pas ses oreilles et eut le coeur battant alors qu'il enlaçait aussi Rui.

"Pourquoi ?"

Telle était la question et seul Rui pouvait connaître la réponse à celle-ci. Mais le brun voulait entendre ce que pensais son boss, voulait tout entendre, il avait déjà le coeur en miette alors bon rien ne pouvait être pire à présent .

"Hein ? Pourquoi Boss ?"

Rui se blottit mieux dans les bras de Ryutaro. Ce dernier ne l'avait pas repousser, et n'était pas partie pour le moment, et c'était le plus important. Il n'avait pourtant pas vraiment envie de s'expliquer sur les raisons de son comportement, puisqu'il ne se comprenait lui-même pas totalement. Seulement, il devait à tout prix donner une raison au brun s'il ne voulait pas le voir partir. Alors il prit une grande inspiration, cessant de pleurer et se serra encore et encore mieux contre lui ; il avait besoin de se sentir entouré.

" je suis qu'un animal blessé... j'ai besoin... de quelqu'un... pour moi. "

Oui, il avait toujours eu cette plaie béante au coeur, d'avoir trop de responsabilité et de ne pas pouvoir pleinement s'occuper comme il le désirait. Un lourd poids pesait sur ses épaules, et il lui fallait quelqu'un pour le canaliser. Il y avait bien Naru... mais c'était différent. Son meilleur ami, il ne savait l'aimer qu'à la manière d'un junkie. Il ne pouvait pas lui montrer ses faiblesses autant qu'à Ryutaro.

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Ryutaro fut surpris des propos de Rui mais ne le repoussa pas et ne dis rien de mal car il avait l'air vraiment sincère. Doucement Ryutaro lui fit le regarder avant de déposer ses lèvres contre son front doucement .

"Vous vous souvenez ? Je vous ai fait une promesse boss. Et je compte la tenir ."

Il eut un tendre sourire encore mais assez triste tout de même car il n'avait pas eut les mots qui résonnait pour lui dans sa tête. Non ils ne ressentaient pas la même chose en effet.

"Je resterais aussi longtemps que vous me le demanderez Boss ..."

Oui, aussi longtemps qu'il le pourra d'ailleurs car il y avait Tsukasa.

" Tant mieux " cloua Rui d'une petite voix.

Il se recula ensuite légèrement et se mit sur la pointe des pieds pour embrasser avec une douceur dont il n'avait jamais fait preuve jusque là, le rebelle. L'échange demeura chaste mais plein de promesses. Rui avait comprit qu'il fallait qu'il se calme pour garder Ryutaro à ses côtés. Il allait vraiment devoir apprendre à mieux se controler ; le rebelle était en plus de cela vraiment bien amocher... Malgré tout, Rui n'aimait pas le voir avec autant de blessure. Il caressa alors délicatement son corps, comme s'il pouvait de cette manière ci le soigner , et brisa leur baiser.

" il vas encore falloir te soigner. "

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Mais Ryutaro restait méfiant et se recula légèrement quand celui-ci parla de le soigner. Il n'avait aucune envie de se refaire taper dessus par Rui, c'était loin d'être agréable croyez le . Alors le brun secoua la tête doucement .

"Je le ferais ... je le ferais Boss ... Allez vous coucher je vous rejoint dès que j'ai finit promis . "

Il le lui disait sincèrement avant de laisser seul en plan le directeur. Ryutaro marcha droit dans la salle de bain et reprit encore une fois les désinfectant et autre et appliqua sur ses plaies réouverte en soulevant son tee-shirt. Restait son épaule avec le prénom de Rui griffer à sang. BOf, ça guérira se dit Ryutaro . Il aurait aimé sentir de suite les lèvres du blond sur sa peau mais il se souvenait pour le moment de la lame sous sa gorge et le genou dans son ventre. Lentement il glissa deux doigt sur la blessure que la lame avait faite et en eut un haut le coeur . Un jour il mourrait de la main de Rui.

Rui resta pantois durant quelques courtes secondes avant de réagir ; il se délesta de tout vêtement restant et alla se coucher en tenue d'Adam sous les draps chaud de son lit. Se recroquevillant en position foetal, il entoura ses genoux de ses bras et enfouit sa tête entre ces derniers. Son corps tout entier était recouvert par les couverture, et on ne pouvait voir de l'extérieur qu'une masse informe. Rui tremblait légèrement d'appréhension. Il espérait que Ryutaro ne profiterait pas de son moment de faiblesse pour se dérober à lui et s'enfuir sans demander son reste. Après tout, il aurait eu toutes les raisons de le faire, et Rui n'avait soudainement plus envie de résister. Il était redevenu le petit enfant mélancolique qu'il était aux premiers jours... Celui qui avait peur, qui souffrait... Celui qu'il refoulait jour et nuit depuis sa plus tendre enfance pour faire honneur à ses parents. Mais il n'était pas dupe, il ne pouvait pas demeurer inlassablement insensible... Alors, entre ses mûrs... rien qu'entre ses mûrs, et en présence de Ryutaro, il pouvait se permettre d'être faible.

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Rui devait s'être couché maintenant, Ryutaro avait pris une douche rapide afin de nettoyer son corps du sang qui l'avait taché. Il se sentait mieux maintenant et prêt à dormir. Son torse était assez bandé afin que les blessures y soit bien protégés et que rien ne s'infecte. Le petit brun avait désinfecté du mieux qu'il avait pu son cou mais ça le brulait toujours beaucoup et la main qui serrait son coeur semblait bien plus ferme que d'habitude.

Le rebelle marcha ensuite vers la chambre, son corps fin caché sous un long tee-shirt il se glissa sous les couvertures. Son regrad ne rata pas le corps nu de Rui et il rougit avant de l'entourer de ses bras posant son torse contre le dos froid du junkie. Il n'avait pas l'air bien alors Ryutaro était contre lui comme s'il le protégeait des dangers.

"Dormez bien Boss."