Tenez-bon , dans ce Pays anarchique. |
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| Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] | |
| | Auteur | Message |
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Jun Infiltré
Messages : 302 Date d'inscription : 30/01/2011 Age : 30
| Sujet: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Ven 8 Avr - 18:31 | |
| Jun courait , encore et toujours , il courait à en perdre haleine. Le souffle lui manquait d'ailleurs de plus en plus au fil des longues secontes épuisantes qui s'écoulaient. Ses jambes ne voulaient plus s'arrêter de s'agiter ainsi ; elles parcouraient leur chemin d'un rythme frénétique pour fuir l'appartement de Hazuki, pour fuir son passé, pour fuir ses souvenirs meurtris... pour fuir la douleur qui lui tiraillait les entrailles - celle de n'avoir pût revoir une dernière fois son père, celle d'avoir faillit se faire violer une seconde fois.
Le rebelle ne regardait même plus où il allait. Ses pas le menaient dans des ruelles inconnues, sombres, froides. Son corps perdait de sa force de minutes en minutes, et ce qui devait arriver arriva. Jun s'effondra face contre terre, sans même se rattraper de ses mains. Il s'écrasa contre l'asphalte la tête la première et seul ses yeux demeuraient ouvert ; ses orbes perdu dans le méandre de son mal. Puis une pensée lui vain , Daisuke. Il devait rejoindre Daisuke au plus vite et se blottir dans ses bras, sentir ses mains sur son corps pour oublier, pour effacer ses fletrissures. Mais ses membres ne lui répondaient déjà plus, et il ne pouvait se relever... il ne pouvait même plus bouger ne serait-ce qu'un doigt.
Jun resta alors ainsi un temps qui lui était indéfinit jusqu'à ce que des pas raisonne dans la rue. Lorsque deux pieds entrèrent dans son champ de vision , il tomba dans l'inconscient. | |
| | | Uruha
Messages : 51 Date d'inscription : 07/04/2011 Localisation : DTC.
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Ven 8 Avr - 18:57 | |
| « Just another hopeless teenage tragedy. » (Crashdïet - Falling rain)
C'était une nuit plutôt froide, et extrêmement sombre. Aucune lune ne venait éclairer le ciel de sa réconfortante lumière. Seules, les quelques étoiles à moitié éteintes posaient une ambiance lugubre. Un peu comme des candélabres dans une pièce glaciale. Macabre, quelque part. Uruha, uniquement vêtu d'un mini-short qui ne couvrait que le minimum syndical, d'un top qui lui arrivait au dessus du nombril et d'une veste en velours côtelé bleu nuit, et chaussé d'une vieille paire de ParaShoes, déambulait dans les rues, outrageusement maquillé. Un litre de mascara et un autre d'eye-liner lui donnaient un regard de poupée, un soupçon de rouge à lèvre réhaussait ses lèvres pulpeuses à souhait. Il avait déjà eu trois clients, la nuit était bien entamée, et, cigarette mentholée à la bouche, il s'ennuyait profondément. Depuis quelques temps, ce qu'il appelait son "métier" l'ennuyait terriblement, et il ne savait pas pourquoi. Tout ce qu'il savait c'était qu'il devait en changer, et vite, parce que ça commençait à véritablement le faire ch*er de traîner sans but toute la nuit à la recherche de gros porcs en chaleur. Il soupira doucement et s'engouffra dans une ruelle peu éclairée. Le bout incandescent de sa cigarette ne suffisait pas à illuminer le chemin devant lui, cependant il ne manqua pas de remarquer qu'un jeune homme était allongé de tout son long face contre terre sur le sol très sale. Après un autre soupir, Uruha se pencha et lui prit le pouls. Il battait encore. "Bon, et j'en fais quoi maintenant ?" Se demanda-t-il en tirant une latte pensive. Dans un petit nuage de fumée, il descendit plus bas, à hauteur de Jun, et le saisit sous les aisselles pour le remettre debout, avant de le prendre dans ses bras comme une princesse. "Et maintenant ?" Arrivé à l'autre bout de la ruelle, il héla un taxi et indiqua son adresse au chauffeur, tout en précisant qu'il n'avait pas de liquide sur lui. Son sourire en coin en disait long sur ses intentions, et le chauffeur ne s'y trompa pas : il avait à l'arrière de son taxi une authentique pute. Après avoir payé en nature, Uruha hissa Jun dans l'ascenseur, passa la porte de son appartement délabré et le déposa sur le canapé, avant d'aller chercher un grand verre d'eau et un de tequila (l'eau était pour Jun, la tequila pour lui). Puis il se perdit dans ses pensées en fumant cigarette sur cigarette en attendant que le jeune homme se réveille. | |
| | | Jun Infiltré
Messages : 302 Date d'inscription : 30/01/2011 Age : 30
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Ven 8 Avr - 19:28 | |
| Lorsque Jun reprit ses esprits, il ne réussit pas à ouvrir les yeux. Sa tête lui faisait un mal atroce et la moindre de ses articulation le faisait souffrir. Il se sentait engourdit, et un énorme frisson parcourut tout son corps. Il était tombé malade, s'était indéniable. Des tremblement le prirent alors, incessant. Il sentit bientôt de la sueur perler à son front, et... Il n'arrivait toujours pas à ouvrir ses paupières. Elles demeuraient intact, closent comme pour lui intimer de dormir encore un peut. Mais son être était désormais totalement éveillé, et il lui était tout bonnement impossible de sombrer de nouveau dans les abimes de son âme. Le rebelle lutta alors encore quelques instant, et ses orbes finirent par s'ouvrir enfin. Sa vue se fut premièrement floue et incertaine - son regard n'arrivait pas à se fixer, il vascillait - puis, tout redevint soudainement plus clair, et les contours plus précit. S'offrit alors à lui la vue d'un mûr vierge qui ressemblait vaguement à celui de l'appartement qu'il partageait avec Daisuke. Seulement, ce n'était pas la présence de son protégé qu'il sentait à ses côtés. Une personne était dans la pièce avec lui, s'était certain... Mais il ne savait absolument pas qui.
Jun tourna alors difficilement la tête vers la gauche, où un autre mûr du même genre se présenta à lui - la peinture s'en effritait d'ailleurs terriblement. Le blond était pourtant persuadé que quelqu'un d'autre était ici, et rien que l'odeur du tabac le lui conférait. Il fit alors un second effort pour faire pivoter sa tête dans l'autre sens, et là, ses yeux se posèrent sur une mince silouhette. Un jeune homme brun, fin et élancé à la tenue tout aussi légère que la sienne, fumait compulsivement. Ses trait étaient tirés en une expression neutre, mais ses joues creusées indiquaient à Jun qu'il ne pouvait être qu'un junkie. Ses poumettes étaient saillantes à souhait. Le rebelle ne bougea pas plus, jaugeant un peut mieux le jeune brun... Non, il ne l'avait jamais vue nul part, ne le connaissait ni d'eve, ni d'adam. Que faisait-il donc chez lui ? Où dieu, Jun, s'était encore fourré ? Décidemment... ce n'était vraiment pas sa soirée.
Le blond continuait de fixer l'autre sans emettre un signe, pour ne pas l'avertir qu'il était éveillé. Jun ne voulait pas l'alerter pour la simple et bonne raison qu'il craignait d'être une fois de plus tombé sur un malade... et il espérait que cette hypothèse soit fausse - bien qu'ici, il était rare de rencontrer des gens bien... Des gens qui se souciaient un minimum des autres.
Le rebelle sentit soudainement sa gorge lui piquer, puis son nez... et il éternua contre son gré... foutu crève. | |
| | | Uruha
Messages : 51 Date d'inscription : 07/04/2011 Localisation : DTC.
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Ven 8 Avr - 19:41 | |
| Quand l'éternuement de Jun résonna dans la pièce, Uruha sursauta légèrement. Il s'était perdu très loin dans ses pensées, et une haute colonne de cendres s'était formée sur sa cigarette. Après une dernière taffe, il l'éteignit et se leva pour aller observer le jeune homme sur son canapé. Un joli petit visage, peut-être un peu enfantin, et surtout un peu sale, à cause de la terre du sol de la rue dans laquelle il s'était effondré. Un corps plutôt bien fait, de beaux yeux... tout pour plaire. Mais visiblement, à en juger par ses tremblements incessants, il n'était pour l'instant pas au mieux de sa forme. Crise de manque ? Ça n'en avait pas l'air. D'ailleurs, Jun n'avait pas une tête de junkie, loin de là. Son visage n'était pas creusé par la drogue, son corps semblait vigoureux et jeune. Uruha esquissa un sourire. Junkie, il n'avait jamais réellement voulu l'être mais l'avait toujours été. Il s'était tout simplement accommodé de sa condition, comme l'aurait fait n'importe qui à sa place. Agacé par les tremblements du jeune homme, Uruha fila vers l'armoire dans un coin de son appartement et y récupéra une couette tout à fait propre qu'il posa sur Jun avant de le border correctement. Il supposait que c'était la fièvre qui le faisait trembler, puisqu'il n'avait pas l'air accro à quoi que ce soit. Ensuite, il alla dans la salle de bains chercher un gant de toilette qu'il humidifia avant de le poser sur le front de Jun, juste sous ses cheveux, afin de faire tomber sa fièvre.
- Bon, j'ai zéro médicaments, uniquement des drogues, donc tu vas devoir te contenter de ça pour l'instant. (Il lança un petit paquet de mouchoirs sur Jun) Si besoin est. Ne t'inquiète pas, je surveille, tu peux dormir, ajouta-t-il avec un petit sourire tranquille.
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| | | Jun Infiltré
Messages : 302 Date d'inscription : 30/01/2011 Age : 30
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Ven 8 Avr - 20:14 | |
| Comme il s'en était douté, il venait d'attirer l'attention du jeune homme sur lui. Ce dernier se leva d'ailleurs pour venir le fixer un moment qui parut interminable pour Jun. Il se sentait épié de toute part, et ne pouvait rien y faire ; il était bien trop faible pour protester ou bien bouger. Les yeux du bruns ne semblaient pourtant pas s'animés d'une lueur spéciale et le rebelle en fut rassuré... Il ne voulait pas encore être une proie, un appel à la luxure... Tout ce qu'il désirait, s'était s'en aller... Oui. Rejoindre son appartement pour se blottir dans ses draps, aux côtés de son Daisuke. Mais s'était impossible, et rien que les tremblement de son corps qui redoublèrent le lui rappelèrent.
Soudainement, le jeune homme qui l'observait partit quelques secondes, et revint avec une couverture dont il le recouvrit. Etrange attention... mais qui lui fit tout de même du bien... Tout autant de bien que le gant que le brun posa ensuite sur son front. La sensation de fraicheur détendit légèrement ses muscles, et ses frissons cessèrent un cours instant, ou du moins, s'amoindrirent. Alors qu'il ne s'y attendait pas - le silence persistait depuis déjà plusieurs minutes , et ça avait l'air de ne pas déranger son hôte - la voix de ce dernier s'éleva, grave, suave. Jun acquieça à chacune de ses paroles... Bien sûr, le junkie n'était pas en possession de quelconque substance innofensive qui aurait pût calmer son mal... C'était évident. Quoi qu'il aurait pût avoir des substitue à ses drogues... mais dans ce cas, ça ne lui aurait sûrement pas été bien utile non plus.
Lorsque le brun annonça qu'il pouvait de nouveau dormir Jun, fébril et tout de même méfiant bien que vue son état, il n'aurait pas pût faire grand chose, protesta :
" Je ... Il faut que... " il n'arrivait même plus à aligner correctement ses mots tellement son crâne le faisait souffrir " Il faut que je rentre... au plus vite... "
Le blond tenta alors de se relever, prenant appuit sur son coude, mais n'arriva pas à se redresser plus que cela. Il abandonna alors l'idée, il était bien trop faible.
" Mon téléphone portable... " Il était tellement déphasé qu'il ne se souvenait même plus où l'objet pouvait bien être, et ses phrases se faisaient désordonnées. " Vous pouvez me donnez le verre d'eau s'il vous plait, ma gorge est sèche. " | |
| | | Uruha
Messages : 51 Date d'inscription : 07/04/2011 Localisation : DTC.
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Ven 8 Avr - 21:41 | |
| - Doucement. Tu es très faible, n'essaye pas de te relever. Je sais pas ce que tu as attrapé, mais visiblement ton corps n'est pas content, remarqua Uruha sans se départir de son petit sourire.
Sourire qui n'était ni amical ni véritablement hostile. Un peu curieux, sans doute. Un peu amusé, peut-être, par la situation. Mais il n'avait pas l'air de vouloir faire quoi que ce soit à Jun, de ça il pouvait être sûr. Pas qu'il ne soit pas son genre, loin de là... Mais le viol, ça n'était définitivement pas son truc. Uruha se leva et commença par mettre un coussin derrière le dos de Jun pour qu'il soit dans une position semi-assise. Après avoir réajusté le gant qui tombait un peu de son front, il lui tendit finalement le verre d'eau. Eau qui était bien fraîche, juste à la bonne température. C'était visible que le jeune homme avait l'habitude de s'occuper de malades. Sauf que d'habitude, c'était sa mère, ou l'une de ses soeurs, qui faisait une crise de manque, ou bien une crise de foie à cause d'un trop plein d'alcool. Sa mère avait d'ailleurs fini par mourir d'un cancer du foie, à force de faire ces crises. Ils n'avaient bien évidemment pas assez d'argent pour payer l'hôpital, et elle était trop accro pour ne serait-ce qu'envisager une seconde d'arrêter. Tout comme Uruha l'était, à la cocaïne.
- Pour ce qui est de rentrer chez toi, c'est un peu tôt. Tu n'arriveras même pas à marcher. Si tu veux, je peux appeler quelqu'un qui viendra te chercher, mais c'est le maximum que je puisse faire pour toi.
Il faillit terminer sa phrase par "désolé" mais se retint au dernier moment. Pourquoi serait-il désolé ? Après tout il avait récupéré ce pauvre mec dans une rue, l'avait ramené chez lui, soigné comme il pouvait... Il n'avait aucune raison d'être désolé, au contraire. La vérité était que s'il avait pu, Uruha serait bien devenu infirmier. Il adorait prendre soin des gens. Sa part sombre adorait qu'ils soient au plus bas, les voir gémir, se tordre, de douleur ou de fièvre. Quant à sa part lumineuse, celle qui s'exprimait en cet instant, elle s'attendrissait surtout de l'état de faiblesse dans lequel la maladie mettait toujours les gens, même les plus forts. Et il aimait aider à les guérir. C'était comme cela. Malgré la carapace qu'il s'était forgé, au fil des années, pour résister à tout ce qu'il avait dû endurer, une part de lui restait... presque romantique. Le pauvre Uruha aurait bien cherché le grand amour, s'il avait pensé que cette utopie factice était une réalité. Pour l'heure, il cherchait un homme qui serait capable de le faire vibrer, de le faire jouir, de l'arracher à sa réalité, et surtout... qui le protègerait. Comme sa mère n'avait pas su le faire. Comme ses soeurs n'avait pas su le faire. C'était ce qu'il tentait de faire, avec Jun. Tout simplement. Le protéger.
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| | | Jun Infiltré
Messages : 302 Date d'inscription : 30/01/2011 Age : 30
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Sam 9 Avr - 12:13 | |
| Jun sonda le sourire de son interlocuteur. Il était étrange, difficilement déchiffrable, mais sincère. C'est à ce moment là que le rebelle comprit qu'il n'avait pas grand chose à craindre. Le jeune homme n'avait aucunement envie d'abuser de lui, sinon un désir malsain se serait peint dans ses yeux ainsi que sur ses lèvres. Là, c'était tout sauf cela. Le blond se laissa donc faire sans rechigner, et saisit le verre tendu. Il bût doucement et part petite gorgées le liquide frais et rassérénant. Sa gorge était déjà légèrement apaisée au contact de l'eau, mais Jun savait parfaitement bien que ce soulagement n'allait pas durer bien longtemps. Non, il fallait vraiment qu'il se soigne au plus vite mais n'oserait jamais demander à cet inconnu d'aller lui chercher des médicaments... Tout comme il ne désirait pas que Daisuke se déplace pour venir le chercher... Il ne voulait pas l'inquiéter encore. Le roux était déjà bien trop préoccupé par lui ces temps-ci.
Le rebelle posa alors son verre comme il pût sur la table basse quand il l'eut finit, et chercha à tâtons son téléphone portable dans ses vêtements encore sur lui. Il fit le tour de toutes ses poches et finit part trouver l'objet.
" Je vais simplement prévenir de mon absence. Du moins, j'espère que ma présence ne vous gênera pas durant une heure, tout au plus ... "
N'attendant pas de réponse précise, il composa le numéro de Daisuke qu'il connaissait par cœur et porta le cellulaire à son oreille. La sonnerie retentit une seule et unique fois, et la voix de son protégé s'éleva au bout du fil. Jun le rassura, lui indiquant que tout allait bien mais qu'il allait devoir rentrer plus tard que prévu, et il raccrocha finalement. Rangeant son téléphone là où il l'avait trouvé, il massa ensuite quelques secondes ses tempes pour tenter de calmer encore un peut la fièvre qui lui vrillait le cerveau. Cela marcha quasiment instantanément, puis il se recoucha au mieux tout en tirant la couverture au dessus de son nez ; on ne voyait désormais plus que ses orbes.
" Je m'excuse de m'imposer à vous... Je ne vous dérangerais pas. "
Jun détestait être ainsi alité, mais s'il voulait reprendre assez de force pour se débrouiller tout seul, il devait se reposer au moins une petite heure. Il ne pouvait pas se permettre de rentrer ainsi à son appartement. Alors tant pis... Il préférait paraitre faible devant un inconnu que faillir une fois de plus devant Daisuke. Et puis... De toute manière, ce jeune homme ne semblait pas nocif. C'était un junkie et il aurait dû le mépriser comme tout autre mais... Il l'avait aidé... et ça, il ne pouvait le nier. Il ne se permettait donc pas de le mépriser, ce serait lui manquer de respect. Le rebelle ferma ses yeux et inspira un grand coup , il se concentrait pour tenter de réduire ses tremblement. Puisque médicaments il n'y avait pas... Il fallait bien faire autrement. | |
| | | Uruha
Messages : 51 Date d'inscription : 07/04/2011 Localisation : DTC.
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Sam 9 Avr - 15:48 | |
| C'est lorsque Jun parla de déranger quelqu'un qu'Uruha eut une sorte de flash. Il y avait bien quelqu'un qu'il dérangeait souvent, pour des substitues à la drogue ou tout simplement parce qu'il avait une gueule de bois carabinée et cherchait un remède : son voisin du dessous. C'était une véritable pharmacie. Il avait tout, du simple paracétamol à des choses plus élaborées. Uruha sourit et décida qu'il ne pouvait pas laisser le jeune homme sur son canapé dans un tel état. Il lui suffisait de descendre un étage, de toute façon. C'était un faible effort qu'il pouvait tout à fait faire. Et puis de toute façon il n'avait rien de mieux à faire de sa soirée.
- Je vais aller te chercher un truc chez mon voisin du dessous, il aura bien un truc pour ta fièvre, vu qu'il a de tout. Ne bouge pas. Enfin, en même temps je ne vois pas bien où tu pourrais aller dans cet état, ajouta-t-il avec un petit sourire.
Il partit d'un pas rapide dans sa salle de bains, se fit un petit rail de coke pour la route sur le bord de son lavabo, et repartit tout aussi rapidement vers la porte de son appartement, avant de descendre les escaliers quatre à quatre. Arrivé en bas, il se frappa le front du plat de la main. Qu'était-il donc entrain de faire, au juste ? Pourquoi prenait-il soin de ce gamin perdu qui n'avait même pas l'air d'être un junkie ? Si ça n'était pas un junkie, c'était donc un rebelle. Autrement dit, presque un ennemi. Finalement, Uruha se dit que ça n'avait aucune importance. Que ces conneries de junkie vs rebelles il s'en foutait proprement, puisqu'il ne faisait que vivre sa vie sans rien demander à personne. Et que ce pauvre type serait sans doute mort s'il ne l'avait pas récupéré, puisque le crime sévissait dans toute la ville, comme de la pourriture sur une plaie ouverte. Il tapa chez son voisin et lui décrivit l'état du jeune homme tout en précisant que ça n'était sans doute pas une crise de manque. Si l'autre parut un peu étonné, il ne dit rien de spécial et se contenta de lui donner une petite boîte de cachets qui soignaient à la fois la fièvre, les frissons et tout ce qui accompagnait les états grippaux dans leur forme agressive. Uruha le remercia chaleureusement et lui promit qu'il repasserait pour s'occuper de son cas, avec un petit sourire aguicheur. De retour à son appartement, il posa les cachets près du verre d'eau, à nouveau plein, de Jun.
- Prends-les. C'est un truc sans ordonnance, qu'on file à la pharmacie pour les symptômes tels que les tiens. C'est écrit "action rapide" dessus, ça te fera sans doute du bien. Et au fait, ne t'inquiète pas, tu ne me déranges pas, à vrai dire je m'ennuyais pas mal alors ça me plaît d'avoir un peu de compagnie.
Surtout que, pour une fois, cette compagnie était totalement désintéressée. Mais ça, Uruha ne le dit pas.
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| | | Jun Infiltré
Messages : 302 Date d'inscription : 30/01/2011 Age : 30
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Lun 11 Avr - 6:21 | |
| Jun eut une légère moue boudeuse alors que son hôte quittait l'appartement pour aller chercher des médicament chez son voisin. Le rebelle trouvait cela plutôt sympathique , et il se disait maintenant qu'il avait eut de la chance de tomber sur lui. N'importe qui d'autre aurait déjà abuser de lui, et il serait sûrement mort à l'heure qu'il est s'il n'avait pas été recueillit par ce jeune junkie. Le blond était tout ce qu'il y a de plus surprit qu'un drogué s'occupe ainsi de lui, mais c'était bien comme cela. Au moins, ainsi, Daisuke n'aurait pas à prendre de nouveau soin de lui... Tant mieux. Pendant que le brun allait s'approvisionner en médicaments, Jun décida de tout de même se redresser – puisqu'il allait devoir boire pour se soigner. Il prit alors appui sur ses coudes et effectua une légère pression pour s'adosser contre l'accoudoir du canapé. Ainsi, il put enfin croiser ses jambes en tailleurs, et rejeter sa tête en arrière pour se détendre un peut. Puis le jeune homme finit par revenir, posant un nouveau verre d'eau fraiche ainsi que des cachets devant lui. Jun lui offrit un agréable sourire et acquiesça sans demander son reste. Il saisit donc le tout et avala deux de ces médicaments, puis finit l'eau. Reposant le verre sur la table basse, Jun prit la parole :
«C'est gentil de votre part de vous occuper de moi. Je suis content de ne pas vous dérangez. Au faites, nous ne nous sommes pas présentés»
Jun tendit sa main vers le jeune homme pour se présenter convenablement, avant d'ajouter :
«Je m'appelle Jun, enchanté»
Et c'était sincère. Le blond était réellement heureux de cette nouvelle rencontre. | |
| | | Uruha
Messages : 51 Date d'inscription : 07/04/2011 Localisation : DTC.
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Lun 11 Avr - 19:03 | |
| Avec un grand sourire, Uruha serra doucement la main de Jun. Il avait de fort longs doigts et ses ongles étaient vernis en noir bleuté. Ses mains anguleuses étaient suivies de poignets fins et d'avant bras tout aussi fins mais couverts de cicatrices blanchâtres qui brillaient un peu à la lumière de la lune. On avait du mal à les manquer, mais elles n'étaient pas dérangeantes, seulement un peu surprenantes, peut-être, au début, puis on s'apercevait que leur douceur était en harmonie avec la douceur de la peau, la douceur des cheveux, des lèvres, du regard d'Uruha. Un junkie tout de douceur, cela devait être rare. Jun était bien tombé.
- Je m'appelle Uruha, ravi de te rencontrer également, Jun. Et tu peux me tutoyer, s'il te plaît, je prends dix ans à chaque fois que quelqu'un me vouvoie.
Et puis, il n'y avait que lorsqu'il jouait les "prêtresses dominatrices" qu'il se faisait vouvoyer et appeler maître. Les autres avaient le droit de l'appeler par son prénom, Uruha. Ruwa, c'était réservé aux personnes qui avaient une quelconque importance pour lui. Jun y aurait sans doute droit, un peu plus tard, s'ils continuaient à bien s'entendre.
- Et dis-moi, Jun, que faisais-tu dans cette ruelle, seul, et malade qui plus est ? Si ce n'est pas trop indiscret.
Sur ces mots, Uruha se leva et enleva sa veste, révélant qu'il avait, sur la nuque, l'idéogramme signifiant "la nuit". Pas vraiment étonnant, quelque part, puisqu'il était une créature de la nuit. Mais ça n'était pas l'unique chose qu'il avait révélée en retirant sa veste. Il avait aussi dévoilé qu'il n'était vêtu que de son mini-short, de son haut qui lui découvrait le ventre, de ses porte-jarretelles et de ses bottes. Sa peau luisait très légèrement à la douce lumière de la lune qui entrait par la fenêtre, vestige de ses terribles nuits. Derrière son genou droit, une cicatrice longue d'une dizaine de centimètres et large d'environ trois centimètres, vestige du jour où un fou lui avait brisé la jambe. De sa poche de short, dépassait un couteau papillon S'Gun'S. Mais lorsqu'il se tourna vers Jun, une cigarette allumée, son sourire était d'une douceur et d'une tristesse qui laissaient présager que, bien qu'il ait l'air dangereux, il ne l'était pas vraiment. Sa beauté l'était, elle pouvait vous capturer dans ses filets et ne plus jamais vous laisser repartir. Son corps l'était, pour les mêmes raisons. Mais lui ne l'était pas. Pas du tout. Jun était donc en sécurité, tant qu'il était chez Uruha.
(HRp : En espérant que tu me pardonneras cette brusque envolée lyrique à propos de mon perso que je n'ai pas pu retenir =_=') | |
| | | Jun Infiltré
Messages : 302 Date d'inscription : 30/01/2011 Age : 30
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Dim 1 Mai - 18:01 | |
| Jun fut agréablement surprit que le jeune homme saisisse sa main. Il laissa alors son sourire s'aggrandire un peut plus, dévoilant des dents blanches et alignées ; un sourire presque parfait. Ensuite, il écouta attentivement les paroles de son interlocuteur, acquieçant à chacun des mots prononcés.
" D'accord, je te tutoierais donc "
Le rebelle comprenait cette envie ; Lui non plus n'aimait pas qu'on le vouvoit, mais son éducation - sa nouvelle, tout du moins - l'obligeait instentannement à le faire ; Question de politesse. Jun s'enfonça de nouveau dans le canapé, reprenant une position un peut plus confortable. Les médicaments faisaient petit à petit leurs effets et son mal de tête s'envollait doucement.
" Et bien... c'est très indiscret, oui. "
Le petit blond n'aimait absolument pas dévoiler sa vie, ainsi, à n'importe qui. Certes, Uruha était son sauveur, mais il n'était pas pour autant digne de confiance. Le rebelle hésita alors un long moment, avant de finalement lâcher quelques brides de cette sordides histoires.
" Disons que... Je fuyais et... eppuisé, je me suis effondré. "
C'était très synthétique, mais ça résumait parfaitement bien la situation. Jun n'avait alors pas à préciser que c'était son frère, qu'il fuyait, ses souvenirs, son passé, son mal être. Il ne voulait pas s'y replonger ; ces quelques mots suffisaient donc amplement. (Désolé pour ce gros caca !) | |
| | | Uruha
Messages : 51 Date d'inscription : 07/04/2011 Localisation : DTC.
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Sam 21 Mai - 22:51 | |
| Finalement, Uruha avait repris sa place sur son fauteuil préféré, celui en cuir noir, complètement défoncé. C'était le seul meuble qu'il avait choisi, dans son appartement. Il l'avait acheté entièrement meublé. Ses seules contributions avaient été un grand tableau noir avec des aimants, sur lequel il mettait les rares photos qu'il avait, et ce fauteuil, qu'il adorait. Tout en écoutant Jun parler, il fumait, assis en tailleur, les genoux sur les accoudoirs (foutrement longues, ses jambes). Lorsque le jeune homme lui dit qu'il avait été indiscret, il s'excusa immédiatement et écouta le reste.
- Ah oui, je sais parfaitement ce que c'est de fuir. Rassure-toi, je ne t'en demanderai pas plus, mais si tu souhaites parler, tu peux. Je sais que tu ne me connais pas, et que je dois te paraître assez étrange, mais je ne te ferai pas de mal et tu peux avoir confiance.
Le jeune prostitué se leva légèrement et sortit de sa poche son couteau qui le gênait lorsqu'il était assis, avant de le poser, loin de sa portée mais pas trop non plus - depuis sa jambe cassée, il était toujours très prudent. À vrai dire, le couteau était à égale distance de Jun et de lui, ainsi si le jeune malade se sentait menacé, il n'aurait qu'à se saisir de l'arme et poignarder Uruha avec. Et ça n'était pas un acte manqué, c'était volontaire de la part du blond.
- En tout cas, dès que tu te sentiras suffisamment mieux, et si tu le souhaites, tu pourras repartir, je ne te séquestre pas, ajouta-t-il avec un petit sourire. Cela dit, si tu préfères passer la nuit ici ça ne me dérange pas, j'irai dans ma chambre et te déplierai le canapé du salon, sur lequel tu es déjà. C'est à toi de choisir.
Il fit tomber sa cendre dans le cendrier et tira une longue latte sur sa cigarette, tout en regardant Jun à travers la fumée.
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| | | Jun Infiltré
Messages : 302 Date d'inscription : 30/01/2011 Age : 30
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Dim 22 Mai - 8:54 | |
| Jun ne scilla pas lorsque le brun sortit un couteau de sa poche ; il l'avait sauvé et soigné, ce n'était sûrement pas pour mieux le tuer maintenant ! De plus, le blond remarqua sans mal que l'arme était à égal distance de l'un et de l'autre. Uruha avait l'air d'être quelqu'un d'honnête qui ne lui voulait absolument aucun mal ; force de constater que tout junkies n'étaient pas forcement assassin. Le rebelle sortit un peut de sous la couverture, il commençait à avoir trop chaud là dessous. La fièvre était presque totalement tombé et ses tremblement avait, eux, entièrement disparut. Il sourit alors un peut plus au junkie lorsque ce dernier lui proposa le gite, mais il ne voulait pas abuser, premièrement... et secondement, il devait rentrer aussi vite que possible s'il ne voulait pas plus inquiêter Daisuke. Cela dit, avant d'aborder ce point là, il répondit tout d'abord aux première phrases du brun.
" Tu n'es pas du tout étrange. Seulement, tu vois. La confiance, ces choses là et moi, on fait vraiment dix mille. C'est loin d'être contre toi. Et puis... là n'est même pas la question, de toute manière. Il y juste des souvenirs dont je n'aimerais pas m'encombrer aujourd'hui, ni jamais, d'ailleurs... Alors en parler ne serait pas bénéfique. "
C'était un ton calme et posée, qu'il prenait. Uruha n'était pas un ennemi, et il savait parfaitement que s'il l'avait voulu... Il aurait sûrement pût lui faire confiance.
" Merci de me proposer de rester. Mais j'abuse déjà assez de ta gentillesse. Je reste encore une petite demie-heure, puis je m'en irais. Quelqu'un m'attend, chez moi, en plus. "
Jun s'étira longuement avant de constater que ses vêtements n'étaient vraiment pas beau à voir... En faite, il était lui tout entier en bien piètre état. La sueur qui avait coulé sur son front rendait sa peau poisseuse... et son t-shirt était taché. Il se sentit donc un peut gêné de demander :
" Finalement... J'aurais peut-être encore un peut besoin de ta bienveillance... Une douche et des affaires propres, tu aurais s'il te plait ? "
Parce que rester ainsi n'était vraiment pas agréable. | |
| | | Uruha
Messages : 51 Date d'inscription : 07/04/2011 Localisation : DTC.
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Dim 22 Mai - 11:16 | |
| Un court instant, Uruha se demanda s'il avait seulement des habits normaux qu'il pouvait prêter à Jun. Car il était hors de question qu'il lui donne un short et des porte-jarretelles. Cela dit, il serait sans doute très beau habillé comme cela. Mais là n'était pas la question. Puis, je junkie se souvint qu'il avait des fringues pour tous les jours, qui étaient normales. Alors, il sourit posément et se leva pour aller fouiller son armoire. Elle était séparée en deux parties : la première était consacrée à ses vêtements de pute, l'autre à ses vêtements de jour, et c'est dans cette partie qu'il chercha quelque chose pour Jun. Il revint finalement avec un banal jean noir un peu large mais très bien coupé - qui avait dû coûter assez cher - et un tee-shirt blanc immaculé orné d'un dragon noir, dans le dos. C'était ce qu'il avait de moins moulant, de plus "normal". Et il n'avait pas remis ce tee-shirt depuis des années.
- J'espère que ça te va, ça n'est pas génial mais c'est toujours mieux que rien, pas vrai ? Je vais te montrer la salle de bains, et pendant que tu te doucheras, je lancerai une machine avec tes habits dedans. Comme ça, tu pourras venir les récupérer plus tard, ça t'évitera de les trimballer dans cet état, qu'en penses-tu ?
Après avoir dit cela, Uruha guida Jun vers la salle de bains, qui était propre et bien rangée, signe que le junkie faisait tout de même un peu attention à son appartement, tout miteux qu'il soit, car il n'avait rien trouvé de mieux pour le prix qu'il pouvait y mettre. Certes, il gagnait plutôt bien sa vie pour une pute, n'ayant pas d'attaches et pas de mac qui pourrait prendre un pourcentage sur ce qu'il gagnait. Mais les trois quarts de ce qu'il gagnait passaient en drogue, ce qui ne lui permettait pas vraiment de s'offrir un appartement et des meubles grand luxe. Il montra à Jun comment fonctionnaient les robinets et lui présenta les différents produits qui étaient sur le bord de la cabine de douche - et il y en avait beaucoup ! En effet, Uruha utilisait pas moins de quatre soins différents pour ses cheveux, qu'il alternait selon les jours. Les décolorations les abîmaient, alors il leur devait bien ça pour qu'ils restent doux et lisses.
- Je te laisse, reste aussi longtemps que tu veux sous la douche, je ne paye plus l'eau chaude depuis que mon voisin du dessous... bref.
Pendant que le jeune homme se douchait, Uruha se fit deux rails sur le bras de son fauteuil favori et lança la machine à laver, qui, étrangement, se trouvait dans le salon.
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| | | Jun Infiltré
Messages : 302 Date d'inscription : 30/01/2011 Age : 30
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Dim 22 Mai - 19:57 | |
| Jun saisit les vêtements que le brun lui tendait sans plus de cérémonie ; N'importe quoi lui aurait convenue, il n'allait pas abuser non plus ! Il désirait juste se sentir au propre, pas se préparer pour un défilé de mode. Ces simples habits ferraient largement l'affaires !
"Oui, c'est très bien comme vêtements, ne t'en fais pas. Merci de faire une machine pour moi... Je te suis vraiment reconnaissant. "
Il fallait l'avouer, Uruha avait bon sur tout les points. Il était serviable, attentioné, et très gentil. Jun n'aurait pas pût tomber sur quelqu'un de mieux vue la situation dans laquelle il se trouvait. Peut de gens l'aurait aidé jusqu'au bout de cette manière ; le rebelle se sentait redevable.
Il le suivit ensuite jusqu'à la salle de bain où il écouta avec attention les détails pour se servir de la paume de douche autant que des divers produits qui sillonaient tout le rebord. Uruha devait prendre soin de lui, pour avoir autant de shampoing et de soin rien qu'ici ! C'était plutôt impressionant. Jun s'apprêtait à ouvrir la bouche pour dire qu'il ne resterait pas longtemps, mais la dernière révélation du jeune brun lui cloua le bec... "Depuis que... bref".... C'était le discours typique de la personne ne désirait pas plus s'attarder sur ce détail... Et au vue de la manière dont était habillé Uruha - que Jun ne remarquait que maintenant - et du faite qu'il parlait de "paiement"... Le blond n'eut pas grand mal à comprendre la situation. Cela dit, il se tue pour le moment et sauta dans la douche après avoir passer ses affaires sale au brun par la porte entrouverte. L'eau lui fit un grand bien, il se sentait enfin propre ! Après s'être emmelé les pinceaux dans le nombre incalculable de produit, il en prit quelques uns au hasard avec lesquels il lava son corps puis ses cheveux. Quand il eut finit, il se sécha rapidemment et enfila les vêtements que lui avait donnés le junkie. Jun revint alors au salon, tout beau, tout propre, les cheveux encore goutant. Il reprit alors sa place initiale, décidé à parler encore quelques minutes avec le brun.
" Merci encore, pour la douche, et tout le reste. "
Il hésita ensuite un petit moment, avant de demander :
" Tu ne serais pas... prostitué ? "
Si Jun n'en avait pas été convaincu, il n'aurait pas osé poser la question ; là, il en était pratiquement sûr et certain. | |
| | | Erina Tueur à gage
Messages : 769 Date d'inscription : 16/01/2011 Age : 33 Localisation : Derrière toi, un couteau sous ta gorge.
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] Jeu 15 Sep - 15:53 | |
| Sujet mis en attente, il vous suffit de me spécifier le lieu où se déroule le RP en m'envoyant un MP pour qu'il soit remit à sa place.
Merci ! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] | |
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| | | | Te dire merci, peut-être un jour, tant que tu ne pose pas les mains sur moi [Uruha] | |
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