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 Hizumi Ikeda, nouveau « maître » de la drogue

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2 participants
AuteurMessage
Hizumi
Directeur de «Opium Industrie»
Hizumi


Messages : 34
Date d'inscription : 21/09/2011

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MessageSujet: Hizumi Ikeda, nouveau « maître » de la drogue   Hizumi Ikeda, nouveau « maître » de la drogue Icon_minitimeDim 25 Sep - 13:59



Hizumi

Hizumi Ikeda, nouveau « maître » de la drogue 14957439 Hizumi Ikeda, nouveau « maître » de la drogue Hizumi1

ft. Hizumi (ex-D'espairsray)



Hizumi Ikeda, nouveau « maître » de la drogue AvatarfichehizuNom : Hizumi Ikeda
Âge : 22 ans
Sexe :
Rôle : Junkie — "Héritier" de Rui
Orientation sexuelle : Bi... enfin je crois


Caractère (+aime/déteste) :


« Mort, Haine, Souffrance. »

Je suis mort en mon âme. Jamais vous ne m'entendrez parler, exprimer mes sentiments. Des sentiments... en ai-je ? Non. Je suis une loque vide, un être qui n'est qu'un morceau d'âme, un déchet. Je ne saurais même pas me décrire moi-même. Alors, peut-être que des expériences seraient plus parlantes que des mots. Des situations ? Sans doute. Disons... que je ne dois pas être brusqué. Sinon, je deviens violent, je hurle, je massacre, je détruis. Tout autour de moi devient un véritable champ de ruines, dès que l'on me brusque, de quelque manière que ce soit. Parler n'est pas mon fort non plus. Et même pas du tout... Je ne parle pas. Suis-je muet ? Non. Je peux crier. Je peux marmonner. Mais c'est tout. Je me contente de vous fixer dans le blanc des yeux sans ciller, plongeant mon regard dans le votre. Je ne vous lâche pas. Vous me craignez ? Vous fais-je peur ? Je peux comprendre. Je suis un monstre. La torture n'est que ma main. La haine est mon regard. La mort est ma vie. Je ne suis rien. Je n'aime rien. Je ne hais rien. J'agis. Je réagis. C'est tout ce que je suis. Un être qui a l'apparence d'un humain, mais qui suis-je au fin fond de moi ? Je le sais.

« Passion, Amour, Douceur. »

Un enfant. Je suis un enfant qui a besoin d'une main qui tient la sienne. Je suis seul dans le noir, et je n'ai pas de lumière. La bougie n'existe pas, pas plus que le feu qui l'allume et qui me réchauffe. Mais je continue de les chercher. Je continue de chercher la sortie, la lumière. J'en ai besoin, tout au fond de moi. Mais qui peut me les apporter ? Je ne sais pas du tout. Je n'ai encore trouvé personne qui sache me rendre ce que ma mère m'a donné, et que je gardais précieusement au fond de moi, comme je garde son souvenir, sa main caressant mes cheveux avant que je m'endorme, son baiser sur mon front quand elle venait me voir et quand elle repartait. Tout ceci me manque, et les larmes coulent de mes yeux quand j'y repense. Ai-je un coeur ? Peut-être, mais je ne le sens pas battre.

« Paradoxe. »

Je suis ce qu'on appelle un autiste. Je sais ce que je veux, mais je ne vous le dirai pas. Alors approchez. Entrez dans mon monde. Entrez en mon âme. Mais je ne vous garantis pas que vous en ressortirez vivant.



Aime : Les chats, la douceur, le sang, fixer les gens, empiler des objets trouvés par terre, collectionner les capsules de cannettes

Déteste : Les choses trop bien rangées, être brusqué de n'importe quelle façon, la pluie, les ascenseurs



Histoire :


« Et c’est ainsi que je souffre, seul, perdu dans cet immense château. »

Ceci n'est qu'un banal trait de l'histoire de ma vie, une vie odieuse, écrite par le sang mélangé à l'encre noire, comme cette couleur des Ténèbres qui pourrit mon âme depuis toujours. Un poison qui m'a toujours suivi et qui ne saurait se départager de moi. Moi qui suis un mort avant d'être né, quelqu'un qui n'a ni vie, ni avenir, ni passé. Je suis né d'un ventre que je ne connais pas, car je ne m'en souviens pas, ma mémoire altérée, effacée par les déchets de l'humanité. Ces cris affreux qui envahissaient mon être jusqu'au plus profond de mes oreilles, de mes entrailles déchirées par la peur, la crainte, la haine. Un homme violent, destructeur de ce petit corps qu'était le mien, le fer rencontrant ma chair, la laissant marquée de ces coups dont je ne connaissais pas la raison. Et cette femme, à la fois si belle et disgracieuse, blottit dans son coin, l'eau salée de ses larmes se mêlant à son maquillage, venant marquer son visage de la tristesse qu'elle vivait. Non... Que nous vivions, sous le joug de ce tyran sans scrupule. Je ne disais rien, dans ma prison froide, ce lit où les rats venant mordre ma chair ensanglantée, cet air glacé qui entourait mon corps. La chaleur de ses bras ne me réconfortait pas, malgré les mots doux qu'elle murmurait au creux de mon oreille. Mais le silence restait. Il n'y avait rien, à part cette absence de mots, elle pleurant et murmurant, moi sans vie, telle une coquille vide. Je ne me suis jamais senti chez moi ici. Et pourtant, c'est ici que je suis né, que j'ai passé mon enfance... Si c'est ainsi que je peux la décrire. Est-ce vraiment une enfance, ou n'est-ce qu'un passage sans importance de ma vie, le début de ma déchéance, cette ligne tracée qui régit ma vie depuis son origine ? Je l'ai compris, mais je n'ai jamais réagi, malgré le fait que je savais que tout cela se passerait ainsi. Et pas autrement.

« Prends-moi dans tes bras, si tu ne me crains pas. »

Je suis parti. Ou plutôt, nous sommes partis. Je n'ai pas trop compris ce qu'il s'est passé. Tout ce que j'ai vu, c'est cet homme, étendu sur le sol, ventre à terre, les yeux grands ouverts, un couteau planté dans le dos, le sang ruisselant, tâchant vêtements et sol. J'étais dans les bras de cette femme, dont je ne voyais plus que les cheveux longs flottant au vent, courant je ne savais où. Et ce fut dans ce petit endroit, un logis où les termites se plaisaient, les rats venant nous tenir compagnie de temps en temps, que nous avons vécu ensemble. Elle ne me quittait pas, me parlant toujours. Je l'entendais pleurer dans le lit, la nuit, alors qu'elle croyait que je dormais. Pourquoi ? Je ne savais pas au début, mais je compris bien vite. Mon mutisme. Je ne parlais jamais. Je ne répondais jamais. Malgré tous ses appels, tous plus désespérés les uns que les autres, je gardais le silence, écrivant sur le sol, avec les morceaux de craie que je trouvais. L'école ? Je n'ai jamais appris ce que c'était. J'entendais ce mot, mais je ne comprenais pas ce qu'il signifiait. Je ne voyais que les animaux des égouts, et cette femme qui ne cessait jamais, qui n'abandonnait jamais. Et moi... Moi qui me taisais. Moi qui dessinais. Je ne savais faire que ça. Je ne parlais pas. Je ne disais rien. Mon âme n'était faite que de mutisme, d'un silence âcre qui n'avait pour compagne que le désespoir de mon coeur.

« La mort appelle. N'aie pas peur et accueille ta vieille amie. »

J'avais tout vu. Tout était là, devant mes yeux. Les sentiments se troublant en mon âme, alors que moi impuissant, ne pouvait que voir, regarder, observer. Elle était là, tremblante de peur, reculant lentement, pour qu'il ne s'approche pas. Mais lui, il ricanait, brandissant son couteau vers son visage, lui balançant mille mots funestes. Et elle tomba. Un cri. Strident. Un non. Puis un nom. Le mien. Et puis... le vide. Le néant total. Il n'y avait plus rien. Mon regard se plongea vers le bas, et je ne voyais que cette poupée de chiffon teintant l'eau d'un rouge écarlate. La Mort, ma vieille compagne, avait encore posé sa Faux céleste sur mon chemin, me prenant celle qui m'avait abrité en son sein. Et là. Plus rien. Etait-ce mon tour ? M'avait-elle appelée ? Pourtant, je n'avais pas entendu les cloches funestes du trépas.

« Suis-je fou ? »

Non. J'étais toujours en vie, chaud, humide, remuant. Mais dans un endroit que je ne connaissais pas. Qu'est-ce que cette odeur chimique qui emplissait mes narines. Pourquoi étais-je allongé ici ? Des gens, vêtus de blanc, s'affairaient autour de moi, qui restait aussi immobile que le cadavre que j'aurais du être. On me parlait, on essayait de me faire réagir. On me brusquait... Mon crayon que je manipulais finit dans l'oeil de cet homme qui m'avait tiré le bras, l'éborgnant, moi criant comme un hystérique. Je m'agitais dans tous les sens, sans m'arrêter de crier, et je me mis à courir, mes pieds martelant le sol glacé. On m'enferma. Et un jour, on m'emmena ailleurs. Je ne savais pas où j'allais. J'étais dans mon coin, et c'était tout. Et c'est un nouveau monde qui s'ouvrait à moi.

« Rien n'est vrai, tout est permis. »

Ce monde est étrange, c'est la toute première chose qui m'a traversé l'esprit. Surtout quand lui, il est venu. Je croyais que j'étais totalement seul ici, mais apparemment non. Je ne me souvenais pas l'avoir déjà vu, je ne voyais aucun souvenir avec lui. Mais mon esprit est altéré par la folie, et étrangement, il m'apparaissait comme familier. Il m'a tendu la main, et m'a offert quelque chose. Il m'a tout expliqué, m'a tout apprit. Et il s’est présenté. Mon cousin. Le maître d’un pays gouverné par la drogue et l’alcool. J'ai mis du temps avant de comprendre, mais j'écoutais, en silence. Et maintenant, je suis ici, sur ce siège. Comment suis-je arrivé ici ? Pourquoi ce poids sur mes épaules ? Pourquoi cette puissance entre mes mains ? Je ne comprenais rien. Et je n'ai jamais cherché à savoir. Je suis à nouveau seul, de mon côté. Je vivais en silence, mes oreilles ouvertes au moindre son, mes yeux ouverts à chaque mouvement. J'ai grandi. Je vis ici. J'erre ici. Mon âme en peine voyage dans ce monde, sans jamais le quitter. Je fais ma vie ici. Et ce monde est ma prison. Mon corps n'est qu'une coquille vide, mais qui s'en soucie ? Pas moi.

Je suis maintenant âgé de 22 ans aujourd'hui. Je m'appelle Hizumi. Et même si je ne parle pas, je sais lire et écrire. Alors lisez le récit de ma vie. Et faites-en ce que vous voulez, mon destin n'est qu'entre les mains de la Grande Faucheuse.

« Entends mes cris. Lis mes mots. Comprends mon âme. Et crève. »




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Erina
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MessageSujet: Re: Hizumi Ikeda, nouveau « maître » de la drogue   Hizumi Ikeda, nouveau « maître » de la drogue Icon_minitimeDim 25 Sep - 14:02

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