Graveyard Tree || Kiyoharu

Le cimetière. Le temps était morne et lourd, le ciel gris pesait sur la ville. Il était 18h quand le brun ouvrit enfin les yeux, réveillé par des gouttes de pluie froide s'écrasant sur son visage blafard. La gueule de bois, il avait l'habitude. Regardant ses 6 bouteilles de whisky vide, ainsi que quelques seringues qui jonchaient le sol, il soupira constatant qu'il n'y avait plus rien à boire, ni rien pour se défoncer un petit coup. Se relevant difficilement, le brun avait les membres engourdis et l'esprit encore pâteux. A moitié nu, sa chemise arrachée et le pantalon ouvert, il cherchait ses cigarettes dans la poche de sa veste en cuir. Il ne se souvenait absolument pas de comment il était arrivé là ni pourquoi il était à moitié nu, mais peut importe après tout, non? Le monde actuel est fait ainsi.
Tirant une cigarette de son paquet, la coinçant entre ses lèvres il constata qu'il avait du perdre son briquet.

-Et merde...

Regardant autour de lui sans grande conviction, il appercu un homme non loin qui trainait par la. S'avançant donc, le directeur de prison s'approchait de lui.

-T'a du feu s'teuplait?

Kiyoharu jeta son mégot par terre et laissa à la pluie le soin de l’éteindre. Il serrait les dents et avançait à grands pas, sans pour autant savoir où il allait. La rage sourde qui l’animait n’avait aucun but, si ce n’est s’exprimer. Il donna un violent coup de pied à une pute qui trainait là, et se délecta de son cri horrifié.

« Putain… »

Et en plus, il devenait vulgaire. Il ne se reconnaissait plus. Il avait besoin d’un cul, d’un vrai ; sa journée avait été plus que déplorable, il s’était fait chier comme un rat mort, les quelques cibles qu’il avait à abattre ne lui avait pas causé la moindre satisfaction… Et ce soir, les bars étaient désespérément vides. Il serra les dents en constatant qu’il n’aurait bientôt pas d’autre choix que d’aller aux putes. Ce qui était, selon lui, profondément vulgaire et désagréable. Leurs pathétiques cris de truies qu’on écorche lui donnaient envie de vomir, pas de jouir. La pluie avait collé ses cheveux à son visage, ses vêtements pourtant d’une qualité inestimables étaient alourdis par l’eau et le rendait disgracieux. Kiyoharu détestait ne pas être élégant. Mais là, il n’en avait rien à foutre. Il voulait baiser. Il redressa la tête vers le ciel nocturne, et fit un splendide doigt d’honneur à l’infini obscur. Une voix brisa le silence étouffant de la nuit. Pâteuse, engluée dans les vapeurs d’une défonce encore palpable, transpirant la débauche. Il sourit en se tournant vers le jeune homme qui lui faisait face.
Sans prendre la peine de lui répondre, il tendit son briquet et alluma la cigarette qui pendait d’entre deux lèvres… Séduisantes. Son regard se fit curieux, et il détailla le corps de son vis-à-vis.

« Vous semblez avoir passé une soirée mouvementée. Je me trompe ? »

Ceci dit, il s’alluma à son tour une cigarette, et s’assit nonchalamment sur la première pierre tombale venue. Il était dans un putain de cimetière, et il tapait la discute à un type qui sortait tout droit d’un film porno. Une proie de choix, pour assouvir ses pulsions...

Un doigt. D'accord, il était peut être pas le seul à pas tourner rond là haut. Regardant l'inconnu, le détaillant un moment il s'assit finalement à coté de lui, fumant un instant tout en analysant sa question. S'il avait eu une nuit agitée?... le regardant en réfléchissant, l'air complètement perdu il répondit d'une voix toujours autant enrouée:

-J'sais plus, puis j'm'en fout.

En plus c'était vrai. Il n'avait aucun souvenir, si ce n'est ce type, un résistant, le petit nouveau de la taule, qu'il avait baiser comme une chienne sur son bureau avant de partir faire la fête. Là, il se souvenait encore vaguement qu'il avait danser collé sérré avec un autre mec assez bizarre d'ailleurs puis... qu'il avait pris un verre et le vide. Peut être qu'il l'avait drogué pour le baiser? Puis... après tout, qu'importe?

-Qu'est tu fout là? C'est mort un cimetière mec.

La désinvolture de ce type l’amusait énormément. Cette façon qu’il avait de paraitre indifférent, avec malgré tout une pointe de solitude dans la voix était particulièrement attirante. Il avait l’air de donner son cul à n’importe qui, finalement. Mais il ne ressemblait pas à une pute. Kiyoharu, après une courte réflexion entravée par son degré d’alcoolisation, put mettre un nom sur ce visage. A ce moment seulement il prit la peine de répondre à la question que l’autre avait craché, pour combler le vide plus que par curiosité, semblait-il.

« J’avais rien à me mettre sous la bite. J’me suis dit que j’pourrais me taper un mort… »

Il jeta un regard froid à Mikaru –car il s’agissait bien du directeur de la prison, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut- et ajouta en riant sardoniquement :

« J’m’attendait pourtant pas à trouver un si beau cadavre. »

Rien à se mettre sous la bite. Il connaissait pas ça lui. Il baisait tout le temps ses petits prisonniers. Ou alors, il donnait son cul au premier venu. Le sexe pour lui, c'était comme le whisky il ne pouvait pas vivre sans. Mais se taper un mort, ça devait être chiant...

-Il est mort, tu le vois pas souffrir alors c'est pas drôle.

Parce que pour lui, le sexe c'était toujours brutal, toujours bestial, toujours animal. Peut être que l'autre l'avait reconnu, mais... lui était bien trop raide pour le reconnaître. Puis chapeau aussi, parce que vu son état... Le maquillage qui coulait, les fringues sales et trempés, les cheveux qui ressemblent plus à rien... bref, il était dans un état second. Il n'était plus le Mikaru que l'on connait, cet homme sur de lui qui sent toujours bon le mâle avec son parfum et son après rasage, toujours bien habillé. Baillant sans gêne, il s'étira.

-Merci du compliment mec.

Restant un instant silencieux en regardant son mégot, il a ajouta l'air détaché:

-J'ai froid.

Kiyoharu rit brutalement en entendant l’affirmation sincère de son vis-à-vis. C’était bien le genre de mec à sortir une connerie pareille. Kiyoharu n’en avait rien à foutre, que sa victime souffre ou pas. Tout ce qu’il voulait, c’était baiser. Fort. Longtemps. De fait, c’était mieux quand la personne était vivante –Plus animé, en général. Et puis il ne pouvait pas dire qu’il était un grand passionné de la nécrophilie. Il lui était arrivé, une ou deux fois, de buter ses amants et de finir de jouir pendant qu’ils agonisaient, mais rien de plus. Il aimait le sanglant, le spectaculaire, et le sexe violent, voilà tout. Seulement, il n’aimait pas baiser n’importe qui. Les gros, les vieux, et les moches, il faisait pas. Aujourd’hui, il n’avait croisé que des épaves. Même Mikaru, actuellement d’une beauté défaillante et maculé de crasse, avait plus de charme que les junkies laminés qui peuplaient les rues de Land of Decadence. Il poussa un soupir désespéré avant de se redresser et de prendre le visage de Mikaru entre ses mains. Il planta un ongle dans sa joue et cracha :

« Dis pas merci alors que tu t’en fous. Dis jamais merci. Même si on t’offrait un stock illimité d’alcool, tu ressentirais aucune gratitude. »

Il mit son doigt dans sa bouche en s’écartant de Mikaru, et retira son manteau de fourrure.

« Ton sang à le goût du Whisky. »

Il jeta son manteau aux pieds de l’autre. S’il lui avait tendu, il aurait pu attendre pendant des heures qu’il capte ce qui se passait. Et même comme ça, Kiyoharu n’était pas certain que Mikaru allait réagir. Il avait vraiment la tête dans le cul. Complètement paumé, le type.

Mikaru fut surpris que ce type se mette à lui faire saigner la joue parce qu'il avait dit merci. Fermant les yeux en se mordant la lèvre, se délectant de la douleur il eut un petit sourire en l’entendant dire que son sang avait gout de whisky. Il en buvait tant que ça, ou alors il puait si fort l'alcool?... Surement les deux. Regardant un moment ce type, avant de capter qu'il lui avait jeter son manteau aux pieds, il eut un petit sourire pervers en découvrant les formes de son corps grâce à sa chemise mouillée. Plutôt pas mal, et les tatouages aussi.

Ramassant le manteau l'air morne, il le prit sur un bras et fit signe à l'homme de le suivre. U manteau c'est d'la merde. Vaut mieux baiser pour avoir chaud, ou picoler un coup. Mais n'ayant pas d'alcool... vu qu'il en avait un sous la main, autant en profiter! Il avait vu une petite chapelle, celle du père de Zero justement. Mais qu'importe, il ne leur en voudrait pas s'ils baisaient comme des bêtes sur sa tombe.

Traînant l'autre en le tenant par la ceinture, Mikaru n'hésita pas à enfoncer la porte pour rentrer, s'asseyant sur la tombe.

-On baise? T'a la queue qui te démanges, et j'ai froid au cul.

Kiyoharu regarda Mikaru se pencher pour ramasser le manteau et le jeter négligemment sur son épaule. Une lueur de plaisir avait brillé dans ses yeux précédemment, mais à présent ils étaient de nouveaux ternes. Cependant, il semblait s’être réveillé un peu. Il ressemblait moins à un cadavre, maintenant qu’il articulait correctement et que du sang perlait écarlate sur sa joue. Kiyoharu ne savait pas si c’était la douleur ou seulement le froid glacial qui l’avait fait sortir de sa scabreuse torpeur d’alcoolique, et après tout il s’en foutait royalement. Il suivit Mikaru sans parler, absorbé par la contemplation de son cul. Ce type était incroyablement bien foutu, malgré sa tronche d’outre-tombe et son odeur pestilentielle. Alcool, bite, sueur, okay. Le tout mariné dans les effluves merdiques du dégueuli d’ivrogne et de pisse de clochard, on pouvait pas faire pire.

La main de Mikaru sur sa ceinture lui donnait envie de baiser. Il avait toujours envie de baiser, mais là c’était pire que d’habitude. Ou mieux. Mikaru ressemblait à un être désarticulé, amorphe, guidé seulement par son instinct de bête de sexe. Kiyoharu voulait un cadavre, il l’avait. Un cadavre qui lui donnait une sacrée gaule. La question de Mikaru lui paru parfaitement superflue. Il méritait bien son surnom, Kiyoharu. Et Mikaru méritait certainement le sien. Kiyoharu attrapa la chevelure de Mikaru et lui tira la tête en arrière pour lui montrer les statues de pierre qui les dévisageaient de leurs yeux creux.

« Regarde… Le vieux de Zero va en bander jusqu’à la fin de sa mort. »

Mikaru n’était pas bien vêtu, et lui-même ne portait plus que quelques frusques trempées. Il se débarrassa de sa chemise en vitesse, et en fit de même avec son pantalon. Mikaru était déjà presque à poil, de toute façon. Il souleva se dernier jusqu’à ses hanches, le porta jusqu’au mur le plus proche –Celui sur lequel on pouvait lire les paroles adressés au défunt- et baissa son pantalon précipitamment. Mikaru s’agrippait déjà à lui, ses jambes nues nouées autour de ses reins ; il le pénétra sans préambule et enfonça ses dents dans l’épaule de la bête ivre. Il avait peut-être froid au cul, Mikaru, mais là-dedans Kiyoharu avait la bite foutrement bien au chaud. Il l’a lui mettait profond, sans chercher à faire plus que pilonner brutalement ce corps souillé dont il griffait la peau avec un plaisir non-feint.

« C’est de cette façon là qu’il faut faire, tu vois, pour dire merci » Haletait-il entre deux coups de reins. « C’qu’on fait, là, c’est un superbe hommage à notre cher Junkie en chef. »

Il allait en crever de plaisir.

Mikaru lui aussi en avait envie, et en avait tout le temps envie, tous les jours depuis qu'il y avait goûter. Il avait une libido incroyable et un gout très prononcé pour les rapports vraiment brutaux et bestiaux. Se laissant déshabiller, enserrant ses jambes autour de la taille de l'autre le brunet se cambras en criant de douleur. C'était douloureux, c'était gros, dur et c'était bien chaud. Kiyoharu n'y allait pas de main morte, et allait et venait en lui avec bestialité. C'est vrai que le père de Zero en banderait jusqu'à la fin de sa mort...

Haletant aussi son plaisir mêlé à la douleur, griffant le dos de l'inconnu, il écoutait ses paroles. C'était comme ça qu'on dis merci, en se donnant?... Peut être bien. Lâchant un long gémissement en sentant le plus vieux buter là où ça fait du bien, il se cambra un peu plus, tremblant d'une fièvre incontrôlable

-Han... oui... t'as raison... putain!

Kiyoharu ne put retenir un ricanement haletant en entendant le gémissement de Mikaru. Raffermissant sa prise sur les fesses de Mikaru, il les écarta un peu plus pour mieux y pénétrer. Ce type était vraiment bon. Tellement bon que sa vue se brouillait bien malgré lui, il qu'il rejeta la tête en arrière pour se perdre dans la contemplation du vertigineux plafond. Il était entouré de beauté, bordel, et il en avait une dans les bras. Ses coups de reins devenant de plus en plus brutaux et désordonnés, la position ne lui convenait plus. D'un geste sec, il coucha Mikaru par terre et lui releva les jambes comme on manipule une poupée de chiffon. Il le prénétra à nouveau, lâchant par mégarde un long grognement de satisfaction. Pour une poupée de chiffon, Mikaru savait y faire ; ses fesses constamment contractées autour de sa bite lui faisaient un bien fou.
Ce n'était pas plus brutal que d'habitude, ni même plus chaud ; mais il n'y avait eu aucun jeu, aucun rapport de force entre eux et c'est ce qui plaisait à Kiyoharu. Il aimait bien Hyde, mais il le trouvait trop chiant. Avec Mikaru, c'était différent. Ils y allaient sans détour, sans fioriture. J'ai envie de baiser, baise-moi. C'était aussi simple que foutre sa pine dans un trou. Et c'était extraordinairement jouissif.
Il saisit la gorge de Mikaru entre ses doigts, et prononca difficilement les quelques mots qu'il rêvait de dire depuis un moment ; sans ralentir ses coups de butoirs.

"Dis-moi... Dis-moi que t'aime ça!"

C'est vrai que juste baiser, sans parler avant ni après c'est mieux. Mikaru préférait les simples plans culs, réguliers ou pas mais jamais, oh non, jamais il ne voyait être un jour en couple et fidèle à un homme. C'était bon en plus, il savait y faire, et était violent sans l'être trop. De toute manière, on peut dire que Mikaru est un masochiste finit et une pute refoulée. Il ne donnait pas son cul comme ça, préférant passer pour un homme fort et viril, un dominant pur et dur mais... Il devait bien avouer que se faire prendre, si le mec sait y faire, c'était vraiment encore mieux que de déchirer un puceau en deux.

Il fut content que l'homme change un peu de position. Il aimait tellement se faire prendre comme ça à 4 pattes comme une chienne. C'était ce qu'il préférait. Sentant les doigts du brun enserrer sa gorge, suffoquant de surprise, il articula difficilement.

-Oui, j'aime ça!...

Kiyoharu senti une douce chaleur envahir son ventre lorsque Mikaru obéit à son ordre vulgaire. Le pire, c'est que le jeune homme avait l'air vraiment sincère, et pas le moins du monde gêné de dire une chose pareille. Ce n'était pas souvent qu'on tombait sur des types aussi lubriques ; la plupart jouait le jeu sans vraiment l'apprécier. Il ne put résister à la tentation de donner une claque brutale sur la cuisse de Mikaru - Il voulait l'entendre crier.
Se mordant la lèvre inférieure sous le plaisir que lui procurait le cul serré de Mikaru, il se concentra sur l'odeur qui se dégageait de son corps. Il rit.

"Tu sens la chienne en chaleur, mec."

La claque sur sa cuisse ne le fit pas hurler de douleur, mais plutôt de plaisir. Un long miaulement rauque qui résonnait dans ces murs. Il aurait bien aimer connaître le nom de ce type pour pouvoir hurler son prénom, mais... faut de savoir, il gémissait tout court, haletant sous la brutalité des coups de reins, lacérant le sol avec ses ongles. La remarque le fit sourire. La chienne en chaleur?... Il allait surtout sentir le foutre après, et cette vieille odeur de transpiration d'après baise. En tout cas, il savait que dès qu'il rentrerai, il irait directement prendre une douche pour se décrasser.

-Hn... encore!... c'est bon...

Les gémissements de Mikaru qui résonnait dans la petite chapelle plongeaient Kiyoharu dans un état second. De toute façon, ce qui lui plaisait le plus en cette instant, c'était le sacrilège qu'ils étaient en train de commetre ; outre le cul étroit de Mikaru et sa formidable puissance vocale. Le reste... Kiyoharu prit les deux bras de Mikaru, lui plaquant la tête contre le sol par la même occasion. Il saisit d'une main les deux poignets liés de son amant du soir, et de l'autre agripa son épaule en y planta ses ongles. Ainsi, fermement attaché au corps qui se cambrait sous le sien, il pouvait accélerer encore ses coups de hanches, ce qu'il fit de façon désordonnée et particulièrement brutale. Son plaisir était tel qu'il se surprit plusieurs fois à gémir ou à grogner lorsque Mikaru se contractait plus.

"Mikaru... Cris mon putain de nom... J'veux entendre mon nom dans ta bouche de salope!"

Mikaru tremblait de tout son corps, ne sachant plus vraiment où il en était, s’abandonnant au plaisir. Il était vrai que c'était agréable de violer un lieu saint comme celui-ci en baisant comme une bête avec ce type, qui savait s'y prendre plutôt bien. Continuant de gémir fortement sans se gêner, se disant qu'il ne réveillerait pas les morts en hurlant comme un possédé le brun se mit à grogner d'inconfort en se retrouvant plaquer comme ça, face contre terre comme une pauvre pute qu'on baise. ça lui plaisait, mais il ne l'avouerai pas ouvertement. Ou du moins... pas aussi facilement. L'autre du bien le malmener pendant 5 minutes pour qu'il craque enfin, se remettant à gémir comme une véritable chiennasse. ça devait être plaisant pour l'autre de le voir se tordre comme ça sous ses coups de reins, lui Mikaru, le directeur de la prison...

Mais les mots de l'autre lui firent avoir un énorme frisson tout le long du corps. Il n'arrivait pas à se souvenir du nom de l'autre, et ainsi, il ne pouvait le crier. Ce n'est qu'après quelques instants, pensant se souvenir qu'il avait payer les services de ce type il y a quelques années pour faire tuer quelqu'un qu'il finit par timidement dire d'une voix tremblante de doute:

-K...kiyo...haru?

Le ton que prit Mikaru pour prononcer son nom - Qu'il ne cria pas réellement- fit frémir Kiyoharu. Il avait eut cette voix plaintive, presque apeurée, et pourtant étouffée par le plaisir qui le rendait fou de désir. Plus que l'acte en lui-même, c'était le comportement de Mikaru, et surtout l'ambivalence de sa personnalité, qui excitait Kiyoharu. Une fois que Mikaru eut prononcé son prénom, il lui flatta les flancs et se pencha sur son dos pour lui mordre l'oreille, en ralentissant ses coups de reins pour les rendre plus amples.

"Encore."

L'odeur de la sueur de Mikaru et son humidité contre sa peau le rendait fou. Ce type était gonflé aux phéromones - Tout en restant collé à son dos, à la manière des chiens qui s'accouplent, il glissa sa main de son torse jusqu'à son sexe pour le branler ; tout en accélérant à nouveau la cadence de ses coups de hanches. Là, il se sentait proche de l'orgasme, dont il pouvait déjà effleurer l'extase merveilleuse.

Mikaru était docile et se laissait volontiers baiser par un mec, si celui-i arrivait à lui donner envie. Il préférait généralement prendre, plutôt que se faire prendre... enfin du moins, il avait moins l’occasion de se faire baiser que de baiser. Hurlant de plaisir, il finit par redire d'une voix plus que suave le prénom de l'autre:

-C'est bon... kiyoharu ~

Il savait se faire désirer... et il savait bien qu'il rendait Kiyoharu totalement dingue. Continuant de miauler sensuellement, de gémir fortement le prénom du brun de temps à autres, lui aussi sentait l'extase approcher. Il allait jouir, et pas qu'un peu...