Sadisme & Autisme. [Jyou]

Ca faisait une semaine que Shizu était à l'école. Et aujourd'hui, Omi et Jyou étaient convoquées car apparemment, Shizu se serait battue avec un autre élève. Elles y allèrent alors, devant se rendre dans le bureau du prof de Shizu. La petite était assise dans un coin et Omi lui fit alors un grand sourire, la prenant dans ses bras, ce qui fit froncer les sourcils du prof. Elle la posa sur ses jambes, regardant le prof.

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou était moins enchantée que Omi par cette histoire de convocation, elle a jeté un petit air furieux à Shizu, ne pensant pas qu'elle aurait vraiment osé se battre contre un de ses camarades. Le prof ne fut pas la seul à froncer les sourcils, mais Jyou se fut plus discrète. Elle s'assit à côté d'Omi en soupirant. L'instituteur prit la parole quand tout le monde fut installé.

Je vais pas y aller par quatre chmins, mais votre fille a tenté de tuer un de nos élèves.
Je... Euh, comment a-t-elle fait ça ?

Jyou était vraiment embarrassée. C'était gênant d'être devant le prof indigné de son enfant. Surtout s'il l'est à cause de sa progéniture.

Elle l'a sévèrement blessé avec un poignard. Est-ce normal ?
Mais monsieur ! Il était chiant !

L'homme ne prêtait pas d'attention à Shizu et se concentrait surtout sur Jyou qui semblait la seule inquiète dans cette histoire. Omi semblait... Ailleurs.

Il faut l'excuser, elle est... Euh...

" Hein ? C'est vrai ? Mais vous aviez juste dit qu'elle s'était battue ! Roh Shizu, je te l'ai dis cent fois pourtant ! "
Oui...

Le prof croyait que Omi engueulait Shizu et se mit à sourire de soulagement.

" Quand tu prends ton poignard, c'est pour tuer. Faut aller jusqu'au bout si t'utilises ton poignard, sinon, tu passes pour une lâche. "
Oui... Pardon...
" Bon raconte-moi. J'espère que t'as pas utilisé le poignard tout du long. Ca vraiment, je serai pas fière de toi si tu faisais ça. "
Mais j'avais peur qu'il soit plus fort...
" Ben prends tes poings américains dans ce cas. Je t'ai dis qu'il fallait savoir faire preuve de subtilité. Si tu continues comme ça, j'te supprime tes dvds de l'exorciste et de SAW. "
Oh non !
" Si. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou pensait aussi qu'Omi était entrain d'engueuler Shizu mais... Ce n'était pas pour la même raison. Plus la discussion avançait, plus elle devenait pâle et s'écrasait sur sa chaise. Quelle excuse elle allait pouvoir sortir après ce que vient de dire Omi.

Eh bien. Elle est belle l'éducation !

Jyou s'accouda au bureau, tenant ses mains comme si elle faisait une prière.

S'il vous plait, excusez là, elle ... Elle est pas bien en ce moment et...
Je vois que ça ne gène pas son autre tuteur légal.
M-Mais... Elle n'a que cinq ans, on ne va pas...
Hmm hmm. Ce que votre fille a fait est grave.
Elle ne recommencera pas, je vous le promets...

Jyou était très gênée et ne parvenait pas à rattraper le coup.

S'il vous plait...

Omi voyait Jyou bien embarrassée et le professeur qui l'enfonçait.

" Faux Junkie celui-là. "

Le prof tourna la tête vers elle et Omi lui fit un grand sourire genre "tu veux ma photo ?".

" Vous inquiétez pas. Comme dit ma femme, elle recommencera pas. Hein Shizu ? "
Oui ! Promis !
" Bien. Parce que tu sais ce qui t'attends si tu me déçois. Et tu sais bien que je suis sans pitié moi. "
Hi hi ! Oui !

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Le professeur hallucinait du je-m'en-foutisme d'Omi. Jyou s'en doutait et se disait que la prochaine fois, elle y irait toute seule. Omi faisait n'importe quoi. Ou alors c'était peut-être l'impression qu'avait Jyou car elle n'était pas une junkie. Il faut dire qu'Omi... C'était Omi. Elle avait son petit caractère.

Non. Je tiens juste à ce que mes élèves soient en état d'apprendre. Je ne veux pas enseigner à de la charcuterie.

Il soupira, et voyait la sincérité de Jyou qui faisait vraiment pitié avec ses yeux de cocker.

Bon. Je ne dirais rien pour cette fois, je compte sur vous pour que ça ne se reproduise pas.

Shizu avait échappé au renvoi. Jyou voulu embrasser les pieds de l'instit'... Mais se retint. Elle l'a juste remercié en faisant la courbette.

" Bon bon ok. "

Omi soupira, prenant Shizu par les mains et la fit aller au sol, ses deux pieds dessus.

" Bon ben tu te contenteras de tes poings américains maintenant d'accord ? J'te fournirais ds allumettes, c'est très bien pour la torture. Tu peux brûler partout, ça fait toujours mal. "
D'accord Omi !
" Puisqu'il veut pas de mort, va falloir que t'ailles tuer des employés; Y'en aura bien un qui fera une connerie énorme cette semaine. Au pire, on ira chercher un branleur et tu le tueras. "
Oui ! Super ! J'aurai le droit de lui ouvrir le ventre ? Tu m'as dis que pendre par les pieds avec les boyaux c'est super drôle. Je veux essayer !
" Ma petite psychopathe adorée... ! Je t'aime toi ! "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou expira profondément en se massant les tempes d'un air agacé. Elle tira Omi et Shizu le plus vite possible hors de la salle en disant au revoir à l'instituteur. Il n'y en avait pas une pour attraper l'autre décidément.

Bon, maintenant c'est fait. Il ne reste plus qu'à rentrer.
Pourquoi tu as l'air en colère ?

Jyou avançait devant, rouge de honte et n'avait qu'une hâte, c'était de retourner dans la voiture pour quitter l'école.

Je... Ne suis pas en colère.

A peiiiiine...

Omi riait, portant Shizu qui s'agrippait à son poignet.

" Genre t'es pas en colère. "

Elle s'approcha et la plaqua contre un mur, l'embrassant fougueusement dans un baiser ouvert, qu'elle rendit torride et sensuel.

" Shizu est une psychopathe, faut faire avec. Et franchement, moi j'adore ça. Au moins, elle sera une vraie Junkie, comme moi. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Le baiser a calmé Jyou, seulement ... Pas entièrement. Elle cachait qu'au fond d'elle, elle n'avait pas envie que sa fille se fasse renvoyer pour des conneries. Ca l'agacerait au plus au point.

Ouais, genre.

Jyou savait dès le premier jour où elle a rencontré Shizu que celle-ci avait des tendances psychopathes. Ca ne l'a pas empêchée de l'adopter mais...

Une seule Omi...

Elle passa son pouce sur la joue de Shizu en rigolant.

C'est déjà beaucoup. Non ?

La rebelle regardait Omi du coin de l'oeil avec un sourire taquin.

Omi sourit, s'approchant de Jyou et se glissant derrière elle, ses mains allant sous son haut pour se poser sur sa poitrine.

" Omi est Omi, et Shizu est Shizu. T'en fais pas pour ça. "

Elle passa sa langue dans le cou de Jyou, souriant avec amusement. Elle la relâcha ensuite, attrapant Shizu et la faisant grimper dans son dos.

" Tu sais, moi j'aimais beaucoup frapper quand j'avais ton âge. J'm'étais faite renvoyée une trentaine de fois dans l'année, mais mon père payait pour que je sois remise, et qu'il m'ait pas dans les pattes. Il voulait pas de moi à la maison, parce que j'suis une fille. Ca m'a pas empêchée d'être ce que je suis. T'es beaucoup moins violente que je l'étais à ton âge. J'avais déjà battu à mort une vingtaine de garçons à ton âge, et même des plus vieux. On m'appelait le chien fou. Mais j'préfère le terme de loup. Enfin bon. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou s'adossa au mur en croisant les bras, avec un petit sourire au coin des lèvres.

Non, non. Je ne m'inquiète pas...

Shizu, elle, était émerveillée parce que disait Omi.

C'est vrai ? Trop cool ça ! Et t'en as violé aussi ? Tu te souviens de ta première victime ? Moi aussi je veux un surnom qui dégomme tout !

" Hm... J'avais violé des filles. Des plus âgées que moi. Mais c'était à peine des viols. Disons que j'arrivais à les draguer très facilement, et j'leur donnais envie. Mais au moment de passer à l'acte elles comprenaient pas alors elles finissaient par dire non alors que ça avait commencé. Ma première violée, c'était une blonde, gosse de riches qui se prenait pas pour une merde. Mon premier vrai viol, c'était quand j'avais huit ans. J'avais violé une blonde aussi, elle avait quatorze ans je crois. "

Mais Shizu voulait aussi savoir son premier meurtre, sa première torture.

" Mon premier meurtre, c'était à quatre ans. Un gamin m'avait soûlé, j'lui ai sauté dessus et je l'ai frappé jusqu'à ce qu'il meure. Ma première torture... Oh ça m'a prit assez tard ça. J'avais neuf ans je crois. C'était quand je faisais le trottoir à cause de ma mère. C'était des jeunes mecs, qui avaient genre la vingtaine ou plus. Ils voulaient me baiser, mais moi j'les torturai puis tuait, avant de piquer tout leur pognon. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Shizu était tout simplement émerveillée, et ne manquait pas de le montrer en riant.

T'as trop la classe, Omi !

Et la fillette regarda Jyou.

Et toi maman, tu faisais quoi à mon âge ?
Alors... Moi...

Jyou tentait de se remémorer.

A cinq ans ... Je... Courrai dans la prairie et je cueillais des fleurs pour ma mère ! Je partageais mes bonbons avec elle et quand il faisait bon dehors, on allait attraper les papillons à deux ! Elle me donnait des cours elle même à l'occasion, donc je n'allais pas à l'école. Le mieux c'était les tartines de nutella qu'elle me préparait quand je revenais après ma petite vadrouille en solitaire dans les champs à observer la nature et...

Jyou s'arrêta. Elle s'est rendue compte que ce n'était pas le genre d'information qui intéressait Shizu.

Bref.

Omi eut un petit sourire, attrapant doucement la main de Jyou qu'elle embrassa doucement.

" La vie d'une Junkie n'est pas celle d'une enfant née dans le territoire des rebelles, et qui ne l'est même pas à la base. "

Elle sourit et embrassa ses lèvres.

" Nos joies et nos douleurs sont différentes. Mais maintenant elles ont des points communs. Et c'est notre famille. "

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L'enfance de Jyou et l'enfance d'Omi c'était... Le jour et la nuit. Celle de Shizu était entre les deux. Le crépuscule alors. La soirée s'est passée calmement. Omi a dormi comme convenu avec Jyou. La rebelle s'est endormie dans les bras de sa chérie. Au lendemain, Jyou est allée déposer Shizu à l'école pendant que Omi travaillait dans son bureau. La matinée était calme. Shizu mangeait à la cantine, Jyou et Omi ont pu en profiter pour jouer toutes les deux ensembles. En milieu d'après-midi, Omi reçu un appel. Jyou avait décroché à sa place car elle était occupée.

Allô ? Chez la directrice ? Qu'est ce qu'elle a encore fait ?... Ah. D'accord. Okay. Oui, on arrive.

Jyou est allée chercher Omi dans son bureau.

Chérie... Y'a notre fille qui est encore convoquée. Et chez la directrice. Nous avec. Maintenant.

Jyou s'attendait au pire, ça se voyait à son air las.

Omi avait plutôt bien aimé cette journée, surtout la pause de midi, mais bon, elle était retournée au travail. Alors qu'elle discutait par e-mail avec Hyde, un bon ami, Jyou l'appela pour lui dire qu'elles avaient rendez-vous avec la directrice, et maintenant. Omi sentait toute fière, d'une part car Shizu devait avoir fait quelque chose digne d'une Junkie, d'autre part car elle allait pouvoir revoir cette femme qui s'était délectée de l'enchaîner et de la fouetter.

Vêtue d'un beau costume noir, Omi se rendit avec Jyou dans le bureau de la directrice. Il y avait le prof principal de Shizu avec elle, et la femme était toujours aussi semblable à une femme botoxifiée et au visage plein de peinture. Le genre de femme qui pourrait passer pour une catin si elle n'avait pas ces vêtements. Shizu, elle avait une belle marque rouge sur le visage, et Omi du attraper le poing de Jyou pour qu'elle ne fasse rien. Elles s'installèrent alors, et Omi commença.

" Bon. C'est pour quoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait ma psychopathe préférée ? "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou avait fait promettre à Shizu de ne pas faire de conneries à l'avenir et le lendemain même, elle était convoquée chez la directrice. Elle ne se sentait pas fâchée, ni déçue... Juste un peu lassée, elle ne voulait pas être convoquée aussi régulièrement que l'était Omi étant petite. Jyou vit un horrible de détail en franchissant la porte. Shizu a du être giflée.

BORDEL DE...

Omi l'avait arrêtée. Elle, au contraire, était zen. Jyou s'est calmée, se décidant d'adopter le même comportement qu'Omi, mais sa seule envie était de crever la directrice. C'était certainement elle qui avait fait le coup. Jyou s'est approchée de Shizu et l'a prise dans ses bras illico.

Shizu, ça va ?
Ouais.

La petite fille était calme. Jyou soupira de soulagement, s'asseyant avec Shizu sur les genoux. Omi a parlé la première. C'est le prof principal qui a répondu.

Votre fille m'a menacée. Elle refusait de lâcher son... Sa poupée là. Je lui ai donc confisqué et elle m'a menacé de me tuer. C'est INTOLERABLE.
Shizu ? Tu as vraiment menacé ton instituteur ?
Mais maman, il voulait me prendre Haruna...
Elle est où, ta poupée ?
C'est la grosse vache qui l'a.

Elle tendit le doigt vers la directrice.

Omi écouta le conversation, ayant juste un petit sourire.

" Shizu ? Viens ici. "

La petite quitta les bras de Jyou grimpa sur les genoux d'Omi.

" Alors. Comme d'habitude, on va faire les choses une par une. Est-ce que tu l'as vraiment menacé ? "
Bien sûr qu'elle m'a menacé ! Et av...
" Ta gueule, c'est pas à toi qu'je cause. "
Oui. Je lui ai dis que j'allais le tuer s'il touchait à Haruna.
" Tu avais quelque chose avec toi ? "
Oui, le poignard que tu m'as offert.
" Et tu lui as dis que tu allais le tuer ? "
Oui.
" Et tu lui montré le couteau ? "
Oui.
" C'est pas bien Shizu. "
Ah ?
" Ben oui ! Fallait dire 'Je t'égorge et te saigne comme un porc' ou alors 'Touche-la et tes entrailles te serviront d'écharpe'. Enfin un truc du genre. Sois imaginative, comme tes tableaux avec le sang. D'accord ? "
Oui.

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Encore une fois, Jyou et Omi passaient pour des parents psychopathes. Et Jyou était déjà très énervée car la grosse vache s'était permise de gifler sa fille.

Déjà, les deux là...

Jyou s'est levée et a demandé à Shizu.

Tu as encore ton poignard, ma puce ?

Elle lui caressait les cheveux, Shizu a acquiescé et lui a donné la lame. Jyou s'est donc tournée vers les deux adultes, couteau à la main.

Lequel de vous deux a touché à Shizu ?

Aucune réponse, Jyou monta la ton.

Je vous parle !
C'est moi, madame. J'estime que votre fi...
Putain. TOI LA GROSSE TRUIE. Déjà de une, tu rends sa poupée à ma fille !
Mais madame, restez po...
TU FERMES TA PUTAIN DE GUEULE ET... TU RENDS SA POUPEE.

La femme sortit aussitôt l'objet du tiroir et l'a posée rapidement sur le bureau. Elle voyait que Jyou ne mentait pas.

Très bien. Maintenant, gros thon, tu vas t'excuser.
Hein ! Mais vous êtes folle ! Votre fille s'est mal comportée et...
PUTAIN OBEIS OU CE SOIR JE METS DU BOUDIN AU MENU !

Omi observait la scène d'un air amusé. Elle fit jouer Shizu sur ses genoux et lui murmura à l'oreille.

" Alors Shizu. Ce soir, tu dors avec Haruna dans ton lit, parce que Jyou me donne des envies là. "
Encore ?
" Que veux-tu, quand elle est enragée ça m'excite. "
Tu exagères.
" Je sais. Bon. Trêve de plaisanteries, faut que j'aille la calmer sinon c'est elle qu'on convoquera. "

Shizu se mit à rire et descendit des genoux d'Omi. Celle-ci s'approcha de Jyou et lui prit le poignard, glissant sa main sous le haut de Jyou, sur son ventre.

" Mon ange voyons. Elle vaut pas le coup que tu salisses tes mains. Et puis, Shizu avait dit qu'elle ferait la fête à celui ou celle qui touchait Haruna non ? Laisse-la faire. "
Vous êtes malade ! Vous êtes bonnes à enfermer !
" Je suis surtout une vraie Junkie moi. Et je respecte les règles qui sont établies. Un adulte ne doit jamais faire de mal à un enfant. Une règle que t'outrepasses depuis trop longtemps à mon goût. "
Qui êtes-vous pour me parler sur ce ton ?
" Une de vos anciennes élèves que vous preniez un malin plaisir à envoyer dans votre petite salle de torture. Je suis Omi Kimura, directrice de Drugs'n'Alcohol. "

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Jyou bouillait de rage. Omi l'a légèrement apaiser et heureusement pour les deux clodos qui se présentaient face à elle. Jyou n'avait plus son arme, mais elle se sentait capable d'étrangler. Elle pointa la directrice du doigt.

Écoute moi bien, la putain. Tu touches ENCORE UNE FOIS à Shizu, je te jure que je te saigne comme la grosse truie que tu es !

Il valait mieux se calmer, elle prit Haruna qui était encora sur le bureau et la tendit à Shizu.

Merci maman.
Me suis-je bien faite comprendre ?
Oui.
Bien. Allez, on se casse.

Jyou passa devant et enfonça la porte d'un coup de pied rageur.

Omi était vraiment impressionnée, et s'en passait la langue sur les lèvres.

" Y'en a une qui va plus avoir de pattes ce soir... "

Elle s'en réjouissait à l'avance et eut un long frisson de désir en voyant Jyou aussi enragée. Elle regarda Shizu et l'incita à avancer, souriant sadiquement et matant bien les fesses de Jyou.

" Allez. T'as entendu maman. On rentre à la maison. "

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Jyou s'était déjà lancée dans le couloir, après avoir défoncé la porte mais s'arrêta. Shizu était déjà sortie, suivie de prêt par Omi... Qui semblait joyeuse.

J'ai oublié un détail.

Elle rentra à nouveau dans le bureau de la directrice avec un regard noir et attrapa la lampe qui s'y trouvait. L'objet trônait à côté de la paperasse, sur le bureau. La directrice n'a pas osé empêcher Jyou d'y toucher.

Qu'est ce que vous faites ?...
Ca... C'est pour...

Elle lui claqua l'objet à la figure, et ce, si fort qu'il explosa dans ses mains. La femme est tombée en arrière le visage en sang, meurtris. Et malheureusement pour elle, encore en vie.

Ce que tu as fait à Omi. Pétasse.

Jyou remarqua l'instituteur assit, qui la regardait d'un air halluciné.

Quoi ? Tiens !

La rebelle est montée sur le bureau est donnait des coups de pieds dans les affaires qui s'y trouvait. Tout vola en l'air. L'ordinateur, les documents, les dossiers, le matériel, l'unité centrale et le clavier.

Ramasse, t'as fait tombé quelque chose.

Elle est descendue, se frottant les mains.

Omi hallucinait. Et Shizu aussi. Elles avaient exactement la même tête à ce moment-là.

" Jyou... "

Elle se retourna et Omi la mata ouvertement.

" Tu sais que t'es putain de sexy et sacrément excitante quand t'es énervée ? J'ai envie de te violer là. "
Je croyais que tu violais plus maman.
" C'est une façon de parler Shizu. Pour lui dire à quel point j'ai envie d'elle là. "

» Viens par là. [Jyou]
» Par ici, mignonne [Omi & Jyou]
» Passer aux aveux. [Jyou]
» Sois la bienvenue. [Jyou]
» Vilaine fille... [Jyou]