C'est plus fort que moi ! [Ryutaro]

Alors qu'il travaillait depuis un long moment, le nez plongé dans ses dossiers, quelqu'un frappa à la porte du bureau de Rui. Surprit qu'on le dérange à une heure pareil, il permit à la personne d'entrée... C'était un de ses traqueurs qui portait dans ses bras un jeune homme... Rui soupira, grognant quelques minutes sur son employé avant de l'envoyé pêtre ! Un mot était joint avec le corps qui reposait désormais sur le sol. Rui s'en saisit, levant un sourcil.
Il se pencha ensuite pour mieux voir le jeune homme et constata qu'il était particulièrement à son goût... Un rebelle, comme ça ? C'était interessant, ça allait le sortir un peut de ses interminable dossier. En attendant cela dit... Il allait retourner à son bureau. Il voulait que le rebelle se réveille de lui même.

Rui fit une grimace quand il vit l'autre osé poser ses mains sur son précieux canapé. Il ne fit cela dit aucun commentaire puisque le jeune homme finit par se lever, tenant à peine sur ses jambes. Rui jeta un rapide coup d'oeil à la porte, remarqua qu'elle était bien scellé, et son regard dur se planta finalement dans celui du rebelle qui avait balbutié un peut plus tôt des paroles incompréhensible auquel Rui finit par répondre :

" Ramène toi plus près ! Assis toi là ! "

Il désigna une chaise face à lui de l'index, et repoussa légèrement ses dossier, signifiant qu'il laissait son travail de côté pour le moment.

Rui détestait le ton désinvolte sur lequel lui parlait ce rebelle. Il se croyait tout permit, ou quoi ? Il se leva alors, prenant son regard le plus noir dont il était capable - autant dire que ce n'était pas agréable à recevoir - et sera ses poings pour ne pas déjà le frapper. Il s'étonnait d'ailleurs lui-meme du self controle qu'il avait acquis ces derniers temps. Puis, d'une voix toujours aussi rude, il continua :

" J'ai dis assis ! Tu ne discute pas ! Et ne me parle pas aussi familièrement, tu n'es rien ! "

Rui était sur le qui-vive, près à sauter derrière le bureau à la moindre occasion... Si ce rebelle ne voulait vraiment pas s'assoir, il allait lui-même lui faire comprendre q'on ne désobéissait à aucun de ses ordres, même les plus communs.

Bébé ? Rui avala sa salive de travers tellement il était outré que l'autre ose l'appeler ainsi. Il réagit cette fois-ci au quart de tour, laissant de côté ses bonnes résolutions de ne plus être aussi impulsif, et envoya son pied dans le ventre du rebelle qui tenait deux secondes plus tôt son menton entre ses doigts. En plus de cela, il avait prit la liberté de le toucher... Non, vraiment, il ne devait pas savoir à qui il avait à faire pour prendre autant de risque !
Rui saisit ensuite le rebelle par le col de sa chemise, et le plaqua au sol, faisant heurté violemment sa tête contre un meuble... Mais il n'en avait cure... Même l'envie de le baiser avait disparut pour le moment.

" NON ! "

Il fit ce qu'il préférait alors... Passant ses doigts autour du coup du brun. Ainsi, il sentait son coeur palpiter sous sa paume, alors qu'il pouvait décider de garder ou non en vie son interlocuteur. Sa prise était si forte que le jeune homme en aurait bientôt le souffle coupé.

" Sinon, je te tue ! "

Rui voyait bien que le rebelle se fichait encore de lui... Mais il reprit son sang froid. L'intimidation avait visiblement marcher, et l'autre semblait avoir comprit qu'il ne fallait pas le pousser trop loin. Le directeur dessera alors sa prise sur la gorge du rebelle, avant de laisser des mots claquer dans l'air :

" Ton nom ! "

Ce n'était pas une question, mais plutôt encore une fois un ordre, et le rebelle avait interêt à répondre. Rui pouvait toujours de nouveau reserrer sa prise... Il n'attendait qu'un faux pas pour cela.

Rui chercha dans sa mémoire si ce prénom lui disait quelque chose... et en effet, s'était un rebelle plutôt bien connut... Mais dont le directeur ne s'était jamais interessé. De toute manière, il ne prenait considération d'absolument personne à part lui même et Naru.

" Que faisais-tu chez Hyde ? "

Hyde était un point majeur de l'industrie de ce pays, et si Ryutaro avait eu ordre d'enquêter sur lui... cela pouvait très bien endomager le système si quelconque information filtrait jusqu'à chez les rebelles. Rui devait faire attention, et son collègue avait bien fait de le lui envoyer.

Rui serra de nouveau ses doigts autour de son cou. Ryutaro avait l'air d'être beaucoup trop sur de lui, et ça ne plaisait aucunement au chef des junkies.

" Tu vas abandonner cette idée alors ! "

Le souffle du rebelle fut de nouveau coupé, ainsi, son sort dépendrait de sa réponse... et il avait interêt à être sincère... Rui déscellait parfaitement bien les mensonges.

Ryutaro semblait bien trop conscentant à son goût, mais il ne dit rien. Le jeune homme n'avait pas l'air d'être trop farouche, de toute manière. Il était désinvolte, certes, mais rien de plus. Rui se releva alors, laissant le rebelle à terre, et se dirigea vers son bureau où il comptait continuer de travailler. Le brun l'intriguait mais il n'aurait jamais voulu l'avouer, alors il préférait se plonger dans ses dossiers plutôt que l'affronter encore. Jouer avec lui ne serait pas interessant... Le jeune homme se fichait apparemment de tout et n'importe quoi... à croire que rien ne l'interessait non plus... un peut comme Rui.

Rui releva la tête de son dossier pour croiser le regard pétillant de Ryutaro. Gagné ? Non, il n'avait pas gagné ! Ce n'était pas un jeu, loin de là... Du moins, ça n'en était pas encore un. Le directeur serra les dents en constatant que Ryutaro était accoudé à son bureau... Il avait horreur qu'on touche à ses affaires, surtout de cette manière. Seulement, il devait résister ! Au moins pour cette fois... Parce que Ryutaro cherchait justement à l'énervé, et il ne devait absolument pas céder ! Surtout que... la dernière réplique du rebelle l'avait fait froncer les sourcils... et serrer encore plus les dents. Il devait se retenir, il le devait !
Rui répondit alors, durement, séchement et sans une once de gentilesse :

" Non. Et bouge tes sales pates de mon bureau ! "

Il se replongea alors dans son dossier, luttant fermement pour ne pas lui sauter à la gorge... Dieu que c'était dur !

Rui fut outré que Ryutaro... vienne ainsi passer sa langue sur ses lèvres et souiller son bureau de ses mains. S'en était trop pour lui, et mesurant ses gestes, Rui poussa le rebelle de son bureau, avant d'en faire le tour. Il le plaqua de nouveau au sol, appuyant de son pied sur son torse, et ... et il sortit de sa poche un gateau qu'il lui foutue dans la bouche sans douceur.

" Bouffe, et me fait plus chier ! "

Puis il retourna derrière son bureau, et continua de travailler... Ryutaro l'énervait, et il aurait pût le tuer, autant que demander à quelqu'un de venir pour le mettre en taule... mais étrangement, il avait envie de le garder près de lui. Il ne voulait pas être seul, et Naru avait tout autant de travail que lui en ce moment. Le rebelle était juste tombé au bon moment, point... Voilà, c'était parfait comme explication !

Rui leva les yeux aux ciel alors que le rebelle lui en redemandait... Mais il ne pouvait pas se taire deux secondes celui là ? Il avait besoin de travailler, merde !
Le directeur appuya alors sur un bouton relier à un téléphone, et demanda à un employé de faire parvenir dans son bureau un plateau entier de gâteau dans la minute qui suivait ! Heureusement pour Rui que ses cuisiniers avaient l'habitude de ses caprices, et que le service arriva donc une minute plus tard. Rui se leva, ouvrit la porte sceller et la referma aussitôt, gardant la clef précieusement sur lui. Il posa le plateau sur sa table basse, autorisa Ryutaro à s'assoir sur son canapé et retourna à ses papiers.

Rui ignora royalement ce que disait Ryutaro. Il était beaucoup trop de nouveau concentré sur ses dossiers pour entendre quoi que ce soit... Mais ses pensées dérivèrent tout de même un peut vers lui, et il lui lança un regard à la dérobé. Il l'avait appelé "bébé" tout à l'heure... mais lui était bien plus gamin !
Le directeur chassa finalement le rebelle de son esprit, et reprit son travail. Son esprit ne quitta désormais plus son but principal : finir de clore tout ces foutues dossiers qui s'étaient entassés là !