C'est plus fort que moi ! [Ryutaro]

Rui ne remarqua pas de suite la présence du brun derrière lui et se tourna vivement lorsqu'il entendit sa proposition.

" Tu rigole ?! "

Repoussant le gaeteau sans aucune douceur - il avait horreur des sucreries -, il se remit à ses dossiers. Constatant que Ryutaro le fixait toujours par derrière, il lui ordonna :

" Vas ailleurs ! Ors de question qu'un rebelle mette le nez dans mes dossiers ! "

Il n'allait pas tenter le diable non plus !

Rui ne put retenir un grognement mécontent lorsqu'il vit le gateau s'écraser sur sa feuille... Heureusement qu'il en avait en double ! Il se leva alors, et choppa Ryutaro par le col avant de lui faire avaler de force le gateau qu'il avait déjà dans la bouche. Ors de question qu'il se laisse ainsi faire... D'ailleurs il ne sait même pas pourquoi il ne lui avait pas flanquer une bonne raclé ! Il se ramolissait finalement... Devenir moins impulsif ne signifiait pas totalement ménager ses adversaires !
Le directeur envoya alors une paire de poing se loger sur les deux joues rebondit du rebelle, avant de les abattre dans son ventre pour le faire plier, et qu'il tombe encore à terre. Il lui saisit ensuite les cheveux, pour lui faire relever la tête vers lui :

" Bien sûr que tu vas rester là à bouffer ! Tu es un rebelle en terrain ennemie, alors estime toi heureux de ne pas etre encore mort et tiens toi tranquil ! "

Puis il retourna à son bureau, changeant la feuille salit de son dossier.

A sa dernière réplique, Rui répondit d'une voix coléreuse :

" Ta gueule ! "

Puis il pût enfin être totalement tranquil. Ryutaro ne le gêna plus à aucune moment, et il eut le plaisir de pouvoir finir de clore et classer les derniers dossiers restant. Ca lui avait prit deux heures de plus, il était désormais tard - enfin pas tant que ça - et Rui aurait dût rentrer chez lui seulement... Seulement il n'emmenait jamais personne dans son palace, encore moins un rebelle. Quoi que... Il avait bien ses cachots personnels là bas, alors pourquoi pas ? De toute manière s'était soit ça, soit il le tuait, soit il l'envoyait dans la prison de Mikaru... A bien y repenser, il préférait la première option... Parce qu'il se l'avouait au moins à lui, ce gosse - sûrement plus vieux que lui - l'intriguait énormement... Et ça faisait des années - depuis sa naissance - qu'il ne s'était pas interessé à autre chose qu'à sa personne - et Naru, bien sûr.
Rui se leva alors, allant secouer sans ménagement et douceur le brun qui dormait profondemment sur son canapé.

Rui ne répondit à aucun moment au baiser que Ryutaro lui donna. Il le repoussa même, pas vraiment empreint à jouer ainsi. En d'autre circonstance, il l'aurait plaquer au canapé et baiser sauvagement pour mieux lui faire comprendre que sa façon de faire ne lui plaisait pas, mais il était fatigué et voulait rentré chez lui au plus vite.

" Ta gueule "

Deux fois en quelques heures, ça faisait beaucoup... Mais le rebelle parlait vraiment trop ! Rui partit quelque seconde à la recherche d'une paire de menotte indesructible qu'il passa au poignet de Ryutaro sans que l'autre ne puisse rien y faire et il appela trois de ses hommes de mains. Il ouvrit alors la porte, les trois hommes entrèrent et escortèrent le rebelle juqu'à la voiture du chef des junkies. Elle était assez grande - presque une limousine - alors les trois employés les suivirent jusqu'au palace de Rui. Dans la voiture, le silence était de mise.

Rui haussa les épaules et se rendit vers la porte qu'il vérouilla bien. Un garde se posta à côté pour surveiller la seule personne encore vivante en ces cachots - Ryutaro, donc. Le directeur se tourna juste une dernière fois avant de dire :

" A un de ces jours ! "

Puis il s'en alla, ignorant la réponse de Ryutaro. Il ne comptait pas revenir de suite pour le voir. D'abord, il devait se reposer... puis régler encore quelques affaires urgentes et peut-être qu'il prendrait plus tard le temps d'aller s'occuper de son prisonier. Peut importe, au final... C'était Ryutaro qui s'était lui même mit dans cette situation, alors tant pis pour lui. Rui n'était pas là pour l'occuper, c'était plutôt l'inverse.
Le chef des junkies remonta donc jusqu'à sa chambre où il prit une douche avant d'aller manger puis se coucher.

[FIN]