Resisteras-tu encore longtemps ? [Ryutaro]

Une semaine... Sept jours, exactement sept jours qu'il avait donner sa dernière visite à Ryutaro. Depuis, il n'avait eu aucune nouvelle, n'était pas descendut le voir, et ne s'en était pas occupé ne serait-ce qu'une minute. Est-ce-que son prisonier serait plus coopératif cette fois ci ? Rui se le demandait sérieusement. Le rebelle semblait coriace, et il se demandait s'il n'allait pas finalement laissé tombé. A quoi servait-il donc de s'encombrer d'un pareil rebelle ? Ca l'amusait certes, mais pour combien de temps encore ? La patience n'était pas son fort. Vraiment pas.
Il descendit alors aux cachots, faisant la même sérénade que la dernièr fois et s'assit de nouveau en face de lui. Il ne dit cela dit rien, laissant loisir à Ryutaro d'engager la conversation.

Rui soupira.

" Et bien il vas falloir changer tes habitudes si tu veux obtenir quelque chose de moi. Autant pour la nourriture qu'autre chose "

Bon, au moins, Ryutaro semblait coopératif cette fois-ci. Il suffisait juste qu'il demande un peut mieux et Rui claquerait des doigts pour qu'un plateau remplit de bonne chose lui soit apporter. Rui était... presque... content, que le rebelle accepte enfin de lui céder. Il ignora cela dit ce sentiment, et se contenta d'attendre une réponse de son interlocuteur ; toujours avec son regard froid et neutre.

Rui ressentait tout à fait cette pointe d'hésitation ... Ryutaro n'était pas tout à fait sincère dans ses dires, et se pliait à cela juste parce qu'il le devait. Au moins, il le faisait et c'est tout ce que retint le chef des junkies. Il se leva alors, et s'eclipsa quelques secondes. Pour la claquement de doigt, ça ne serait pas possible cette fois-ci ; il désirait quelque chose de spécifique. Puis il revint finalement aux côtés de Ryutaro, faisant venir un siège pour ne pas être assis à même le sol.
Un plateau remplit de nourriture diverses et variés mais toujours sucrés arriva : de la viande y était aussi, ainsi que des légumes - au cas où - , et multitudes de boissons. Rui ordonna au garde de fermer à clef, et libéra Ryutaro de ses chaines. Lui ne craignait pas grand chose, si le rebelle tentait quoi que ce soit, le garde accourait pour lui venir en aide.

" Savour... Ca ne sera pas tout les jours, surtout si tu met si peut de conviction dans tes paroles. "

Au moins, ainsi, les choses étaient clair et le rebelle savait que Rui n'était pas dup.

Rui refusa ce que lui tendait Ryutaro, lui avait déjà mangé depuis bien longtemps. Il fut d'ailleurs surprit de la franchise du rebelle, qui avoua ne pas avoir totalement pensé ses paroles. Au moins, il était clair et ne prenait pas de détour. Ca plaisait à Rui. Rui qui commençait d'ailleurs franchement à se demander si Ryutaro était vraiment un rebelle... quoi que... Il était bien répertorié dans les archives du camps adverses et non dans les siennes. Mais son comportement était tellement différent de ceux de ces stupides rebelles.
Rui ignora le sourire que lui lançait Ryutaro, gardant son masque de froideur avant de répondre à son interogation :

" Ca m'amuse juste. J'aime jouer quand je ne suis pas occupé. Mika commençait à m'ennuyer, et elle est en bonne voix de mettre totalement soumise alors... Il fallait quelqu'un d'autre et tu es tombé à pique, c'est tout "

Valait mieux pas chercher d'autres explications. Rui ne voulait absolument pas se poser de questions.

" Cesse de m'appeler chéri, ou tu diras a dieu à la bouffe "

Rui savait que Ryutaro se foutait royalement de lui en le nommant ainsi, et s'était loin d'être agréable. Il détestait par dessus tout qu'on se moque de lui... et le rebelle semblait prendre un malin plaisir à cela. Sauf que Rui comptait bien le faire changer de comportement.
Le directeur s'avança vers le plateau, prit un bonbon entre ses doigts et joua longuement avec alors qu'il observait Ryutaro s'empifrer de nourriture sucré en tout genre... vraiment écoeurant. Il brisa la sucrerie de ses doigts, et s'essuya les mains sur une serviette posée non loin. Il s'étira ensuite, s'asseyant plus confortablement sur sa chaise.

" Pourquoi je me lasserais vite de toi ? "

Il demandait juste comme ça... et en plus, ce n'était pas vraiment dans l'interêt de Ryutaro que Rui se lasse. Sinon, il finirait mal.

Rui eut un rire amer et serra fort les poings, enfonçant ses ongles dans sa chaire pour se retenir de ne pas le frapper. Il se repettait en boucle dans sa tête que ce n'était pas la bonne solution, qu'avec lui, ça ne marchait pas comme cela... Mais il céda. Sa colère l'avait encore envahit, et il laissa son poing se loger dans la machoire du rebelle qui mangeait encore du gateau.
Le directeur se contenta de ce simple coup, histoire de se défouler un minimum pour mieux se contenir après, et traina Ryutaro jusqu'au mûr où il le plaqua avant de l'accrocher de nouveau à sa chaine, avec des menottes. Il fit signe au garde de ranger le reste de nourriture et resta debout à observer Ryutaro... Reflechissant à ce qu'il pourrait bien faire de lui pour le punir.
Il finit alors par ôter tout ses vêtements à Ryutaro - ne le laissant qu'en boxer - et demanda à ce qu'on mette la climatisation. Il donna ordre aux gardes de ne plus du tout lui donner à manger et finit par attacher aussi ses pieds à l'aide de chaines. Voilà... comme ça, il ne risquait pas de bouger.

" Tu es mort, hein... chéri ! Et bien tant mieux, comme ça, tu pourra aisement survivre comme ça. Tu n'as besoin de rien d'autre, de toute manière. Un cadavre reste un cadavre. "

Rui fut quelque peut surprit que le rebelle ne relève pas le défit de rester ainsi... mais il était clair que ce genre de condition physique allait tout droit le mener à la mort. Ryutaro était assez inteligent pour le savoir, et ainsi, tout faire pour survivre.
Le directeur reconsidéra la proposition de Ryutaro. Il ouvrit alors de nouveau la cellule et se glissa à l'intérieur pour lui faire face où il place son siège pour s'assoir.

" Je t'écoute, je déciderais si je te rend tes fringues ou pas celon ce que tu me diras. "

Rui marqua une pause, réfléchissant quelque peut avant de reprendre :

" Pour la nourriture et te détacher... On verra ça plus tard. "

Chaque chose en son temps.

Rui leva les yeux aux ciel, manquait plus que ça ! Il était pudique en plus !

" Ors de question que je te rende tes fringues ! "

Voyant que Ryutaro ne semblait vraiment plus apte à parler, il fit venir une couverture dont il entoura le rebelle. Il ne lui donnerait rien de plus pour le moment. Au moins, là, il n'était plus quasiment nue, alors il pouvait bien parler.

" Parle ! " ordonna Rui d'un ton sec et sans appelle.

Rui ria jaune... Il le savait déjà ça, qui aurait pût l'ignorer ? Personne, surtout pas lui.

" C'est tout ce que tu as à dire ? Des informations que je connais déjà ?! Informe-moi plutôt sur d'éventuelle remonté dans mon pays que pourrait faire des rebelles... Que je les choppes pour les tuer ! "

Il se fichait bien de savoir les points faibles de ses adversaires : il les connaissaient déjà. C'était son père qui avait instauré le Sancturaire de la liberté pour que le japon ait le choix de se droguer ou non. Rui ne pouvait rien faire contre ça... Il ne pouvait pas détruire cet équilibre sans risquer de perdre le pouvoir... Par contre, tuer un maximum de rebelle pénétrant dans sa partie du pay, ça, il pouvait !

"Alors ? "

" Tu dis qu'il y en as un demain, hein ? "

Rui acquieça, s'était une bonne manière de voir si Ryutaro lui mentait ou non. Il enverait une armées de traqueurs sur les rebelles pour les massacrer les uns après les autres. Si le rebelle disait vrai et que l'opération marchait, Ryutaro aurait peut-être droit à ... quelques petits avantages.

" Ca iras pour aujourd'hui. Je te rend tes affaires, tu auras tes repas. Si l'informations s'avère exacte... tu auras peut-être quelques petites surprises. "

Rui se leva alors, et détacha Ryutaro pour qu'il se rhabille. Il lui lia juste les poignet à une chaine et demanda aux gardes d'éteindre la climatisation et de lui donner ses repas quotidien.

Rui ferma la cellule et resta quelques secondes à encore observer son prisonier avant de lâcher :

" A demain, chéri ! "

Puis il s'en alla sans un mot de plus.

[FIN]