Brutalisé par un souvenir, toi [Hazuki]

Les lumières artificielles étaient désormais les seules rempart empêchant la nuit noire d'avaler le pays. Des immenses lampadaires usés bordaient la route qu'empruntait Jun. Parfois, un ou deux clignotaient. La lumière instable donnait une allure macabre à cet endroit - encore plus qu'il ne l'était déjà. Des drogués étendue par terre comataient, des corps gisaient morts , mais pourtant un lourd silence persistait dans ce quartier. Même les pas irrégulier du rebelle n'arrivait pas à briser cette pesante atmosphère. Demeurait uniquement le poid de la nuit, de la décadence.
Jun tourna au coin de la rue pour se retrouver dans une allée étroite et glauque. De l'eau d'une provenance inconnue coulait dans les gouttières cassées et le flip flop des goutes résonnait tel un bruit sourd. Les pensées de Jun jusque là toutes tournées vers Daisuke s'égarèrent dans les dédales de vieux souvenirs jamais oubliés. Des bras forts , une étreinte dur , des lèvres sévères , un regard de glace , des mots de fer. Dans ce même genre de ruelle, autrefois, Jun avait habité. Il avait parcourut des ruelles des nuits entières à la recherche de quelqu'un à voler pour faire plaisir à son père. Il adorait lui faire des surprises, et s'était la seule manière qu'il avait de le faire. Assez rusé pour trouver les endroits où se cachait des junkies endormit, Jun leur subtilisait leur drogues pour en offrir à son tuteur adoré. Il recevait alors en récompense une myriade de reconnaissance. Son père l'aimait, le chérissait. Mais s'était il y a bien longtemps.
Jun secoua sa tête pour sortir de ses pensées ce souvenir bien trop douloureux. Pourquoi devait-il maintenant se souvenir de cela ? Pourquoi sa mémoire le forçait-il à affronter de nouveau ces tristes réminiscence ? Le junkie accéléra le pas, tentant de fuir ce quartier autant que ses pensées. En vain. Il courut même, vite, toujours plus vite... mais sans arrêt, son passé le rattrapait. Le rebelle se stoppa alors brutalement, fermant les yeux et prenant sa tête entre ses mains. Il se bouchait les oreilles de ses paumes, s'isolant du monde extérieur. La voix qui s'était soudainement mise à lui murmurer des mots milles fois attendue s'éteignit alors. Le nuit qui vomissait ses souvenances les ravala. Son père redevenait encore une fois une lointaine et triste réminiscence.

Jun releva la tête vivement alors qu'une main venait de se permettre de le bousculer. Que lui voulait-on ? Ne pouvait-on pas le laisser en paix quelques secondes ? Juste, quelques secondes ? Bien sûr, s'en était trop demandé dans pareil monde. Le rebelle répondit avec rage à la demande trop autoritaire que venait de lui faire un junkie - du moins, il supposait. La nuit dissimulait les traits du visage tout aussi sombre que la ruelle de son interlocuteur.

" J'en ais pas ! "

C'était véridique. Jun ne fumait qu'en de rare moment, et il n'avait pas pour habitude de garder du feux sur lui. Après ce vive éclat de voix, Jun décida qu'il était temps de s'éclipser. Avoir une altercation avec un junkie à une heure pareil n'était pas du tout recommandé ! Mais alors que deux pas furent avancer, Jun se figea. Sous cet angle, on distinguait à la lueur d'un lampadaire solitaire, le visage tiré d'une colère habituelle de celui qui venait de l'interpeler. Sa peau claire et lisse, ses cheveux sombres ondulés retombant en cascade sur ses épaules, ses lèvres légèrement pulpeuse mais séche , ses yeux bruns foncés, quasiment noir , sa machoire carrée. Le temps avait eu raison de lui, et sa taille était désormais plus grande. Un bouc se profilait sur son menton alors que ses traits avaient durcit avec l'âge. Les tatouages sur la peau de ses bras nues avaient décuplés et son regard avait perdue cette lueur d'espoir qu'il avait croisé le jour de leur rencontre. Mais malgré ces quelques changements, malgré le temps qui leur avaient été enlevé et malgré le faites qu'ils ne se soient vue qu'une seule fraction de minutes dans leur vie... Malgré tout cela, Jun aurait pût reconnaitre ce visage entre mille. Le visage de celui qui avait prit sa place. Le visage de cet usurpateur qui avait sans rien dire laisser un enfant être jeté à la rue. Le visage de celui qu'il avait mille fois hait d'avoir volé son père.

" Hazuki ? "

Jun aurait dût fuir, faire semblant de ne pas reconnaitre ce jeune homme... mais il ne le pouvait tout simplement pas. Hazuki était le seul lien qui pouvait lui permettre de revoir une dernière fois son père... Hazuki était là, enfin, en face de lui et le fixait de ses yeux méprisants. Oui... Jun aurait dût prendre ses jambes à son cou et ne pas laisser ses traitres mots sortirent de sa bouche... mais ça en avait été autrement. Cette question qu'il venait de prononcer n'en était finalement pas une. Le rebelle savait parfaitement qu'il ne se trompait pas sur l'identité de la personne en face de lui. Hazuki. Ca ne pouvait être que Hazuki.
Jamais il n'oublierait le visage de celui qui lui avait volé sa vie.

Jun retint un petit gémissement de douleur entre ses dents alors que Hazuki le prenait par le col pour le jeter sans douceur contre le mûr d'en face. Il n'aurait pas pu en attendre moins de la part d'un junkie... et encore moins de la part de lui ! Le calme revint soudainement, le jeune brun semblait le détaillé sous toute les coutures alors qu'il serrait encore bien fort sa chemise entre ses doigts. Jun restait collé contre le mûr sans protester, pour le moment, il se contentait de faire profile bas. Ses yeux dérivèrent sur les bras tatoués de Hazuki... se baladant sur les courbes précises de ces derniers ; précises et relativement bien musclé. Soit, sous la minceur de Jun se cachait une force indéniable, mais sûrement pas assez à la hauteur de bras aussi bien battit. Le plus jeune sût directement que s'il énervait encore plus Hazuki, il aurait mal... très mal.
Bien entendue, ce soudain silence n'était que anonciateur de bien autre représailles... Une main ferme et adroite vint à la rencontre de sa joue rebondit, la heurtant d'une violence conséquente. Jun ne laissa aucun signe de faiblesse apparaitre, il se contenta d'encaisser sans rien dire. Son regard suffirait à Hazuki pour lui montrer toute sa haine. En effet, ses yeux brulaient d'une flamme vivement animée par la rancoeur et l'amertume. Jun planta donc ses orbes destructrices dans celles de son agresseur et se retint de lui cracher au visage... Il ne devait pas céder à cette douce tentation qu'est la facilité de la violence. Des mots. Il devait se battre avec des mots s'il voulait pouvoir s'en sortir ; mais il ne savait pas s'il y arriverait. La vive douleur laissée par l'abandon de son père refaisait surface à cet instant, et semblait ne pas avoir perdue de sa contenance - même après tant d'année.
Jun tappa d'un pied par terre pour éviter de donner un coup à son interlocuteur - ses doigts le brulaient atrocement. Il étira ses fines lèvres en un sourire ironique, comprenant enfin le sens réelle de la question que venait de lui poser Hazuki. D'où il le connaissait ? Un rire amer finit par sortir d'entre ses lèvres et Jun mit un temps certain avant d'arriver à calmer ce soudain élent. Quand il eut enfin recouvrer l'entière totalité de sa conscience, il pût finalement faire claquer dans l'air les mots qui lui brulaient les lèvres :

" Tu ne me connais pas ?! "

Un nouveau rire le prit, qu'il réussit à calmer plus facilement cette fois. Jun avait un mal fou à garder son calme... Son sang froid habituel s'était envolé alors même qu'il avait eut conscience de l'identité du jeune homme.

" Tu OSE dire, que tu ne me connais pas ! "

Sa voix était sarcastique... Lui se souvenait trait pour trait de son visage... Mais Hazuki semblait avoir résolument effacer le sien de sa mémoire ... Quel bien vil personnage.

Aucune réponse ne lui parvint si ce n'est une vive douleur au ventre, suivit d'une plus aigue au crâne. Sa tête commença à le tourner, et bien vite, sa vision se troubla. Des étoiles dansaient devant ses yeux, laissant bientôt place à un noir profond. Son esprit encore quelque peut conscient sentit deux bras fort le porter... puis plus rien. Plus que le vide de ses souvenirs ressurgissant dans son insconcience. Des scènes toutes différents lui revenaient part flash irrégulier. Lui et son père, se promenant au bord d'un vieu canal. Lui et son père, jouant à cache cache. Lui et son père, assis au coin du feu. Lui et son père, chacun une aiguille plantée dans le bras, gisant sur l'immense lit de leur chambre. Puis le visage d'adolescent de Hazuki lui revint à l'esprit. Ces yeux qui lui criaient qu'il ne ferrait rien, qu'il avait gagné la partie ; que maintenant, c'était son père, et plus celui de Jun. Le rebelle se revit errant dans les rues jusqu'au premier squouat venut... Ses jambes pendue dans le vide, son corps s'apprêtant à sauter. Juka. Zero. Daisuke. Les personnes qui faisaient désormais partie de son présent et qui avait données un sens à sa vie finirent par reprendre le dessus. Ses yeux papillonèrent durement, et ses oreilles captèrent quelques faibles paroles. C'était la voix moqueuse de Hazuki qui lui parvenait.
Où était-il ? Que s'était-il passé ? Jun ouvrit finalement totalement les yeux, le regard posé sur la pièce dans laquelle il se trouvait désormais. Il aurait pût la reconnaitre, quand bien même le temps était passé, et les meubles avaient changé. Jun savait qu'il était chez son père, que cette pièce était la salle de séjour dans laquelle il avait grandit de sa naissance jusqu'à la veille de ses douze ans. Dans les mûrs étaient encore ancrés la trace de bien des souvenirs, de bien des moments qu'il avait passé ici en compagnie de son père. Pourtant... la pièce dégageait une aura bien différente d'autrefois, comme si la seule présence de Hazuki avait pût changer cela. Jun voulut se frotter les yeux pour mieux émerger de son inconscience, mais quelque chose l'en empêcha. Il remarqua alors que des menottes lui encerclaient les poignets, le retenant prisonier. Il releva alors le visage vers la provenance de la voix, et tomba sur les yeux noirs de Hazuki penché sur lui. Les paroles que venaient de prononcer le plus vieux prirent alors toutes leur contenance, et Jun ouvrit grand les yeux de stupeur. Comment pouvait-il nommé cet endroit de "la maison" ? ... Comment pouvait-il lui souhaiter un "bon retour" ? Les traits de Jun se crispèrent en une expression de rage profonde, et il cracha ces mots aux visage de Hazuki :

" Ce n'est plus ma maison ! "

Quand bien même son père y demeurait, il n'y habitait plus depuis longtemps et ne reconsidererait jamais cet endroit comme chez lui. Son chez lui, maintenant, s'était là où l'attendait Daisuke... Daisuke ! Mon dieu... Il allait encore l'inquiêter !
Jun continuait de fixer Hazuki d'un regard dur et assurer, cherchant en réalité dans son cerveau un moyen de fuir d'ici... Il ne pouvait se permettre de s'y éterniser, mais s'était mal partit pour.

Jun ferma les yeux un instant alors que le plus vieux avait la mauvaise manit de lui reccracher la fumée de sa cigarette au visage. Il détestait les gens qui faisait cela... et encore plus alors que s'était Hazuki. Le silence avait été rattrapé par le rire moqueur du brun, mais des mots vinrent bien vite claquer l'air pesant et désagréable. Des mots qui firent ouvrir des yeux grands de stupeur à Jun. Tué ? A partir de là, le reste des paroles de Hazuki n'eut plus aucune signification pour lui. Ses orbes perduent dans le néant luttaient pour ne pas laisser des perles sallées glisser sur ses joues déjà rosies. Son père était mort, tué par Hazuki... Peut importait la raison, peut-importait son âge avancé, et tout ce qu'il avait fait subir à Jun. Peut-importait le malheur qu'il lui avait infligé en le jetant dehors. Le rebelle lui avait toujours tout pardonné. Son père s'était occupé de lui durant des années, l'avait chérit sans rien demander en retour. Il ne l'avait même pas utiliser comme jouet sexuel. La seule chose qui lui avait inculqué était les régles de vies de ce monde. Jun avait été contraint de se droguer, de boire, de fumer... mais jamais il n'avait été violé. Son père avait toujours eu la déscence de baiser ses proies loin de lui. Il l'avait un minimum tenue éloigné de la débauche complète de ce monde. Jun l'avait aimé comme on aime un père... Et comme on aime un père, on ne peut l'oublier.. et on ne peut jamais souhaiter sa mort. Au contraire même, Jun avait toujours eu dans l'espoir de le revoir un jour... Et cet espoir qui s'était ravivé en présence de Hazuki venait de s'éteindre brutalement. Hazuki venait de souffler sur la flamme annimant encore son coeur...
Le rebelle reprit contenance alors que Hazuki prononçait plusieurs fois son prénom... Ainsi, il apprit que son père l'avait toujours comparé à Hazuki... et qu'il l'avait toujours préféré à Hazuki. Peut-être même avait-il regretté de l'avoir jeté dehors, qui sait ? Personne n'en serait jamais rien ! Jun serrait les poings de rage, contentant la haine extreme qui naissait petit à petit dans son coeur, dans son âme, en son sein. Ses yeux triste devinrent rageux, noir, et il se leva soudainement. Il sauta sur la table basse pour se pencher à son tour au dessus du brun, plantant ses orbes destructrices dans les siennes. Puis, d'une voix assurer et d'où détonait une furreur sans nom, il dit :

" Je m'en balance de tes années de galères ! Et à ce que je sache, je ne me suis pas plaint ! Réfléchis avant de parler, pauvre demeuré ! "

Il marqua une pause, frappant de ses deux mains liées Hazuki au visage - il se foutait bien des représailles, maintenant qu'il savait son père mort... Sa rage avait prit le dessus sur sa raison.

" Qu'est-ce-que t'es devenue de toute manière ? Qu'un junkie attardé de plus, qui ne sert à rien à ce monde de merde ! Tsss ... "

Jun se doutait bien que sa provocation n'allait rien lui apporter de bon. Ainsi, à peine eut-il finit que des coups fusèrent. Ils étaient violent, brutal et particulièrement bien placé. Hazuki savait tapper là où ça faisait mal. Le nez de Jun le faisait donc désormais attrocement souffrir... Il aurait de la chance si ce dernier n'était pas brisé ! Qu'allait-il donc maintenant lui arriver ? Jun se le demandait bien... Il ne se sentait pas particulièrement en danger ; il savait qu'il réussirait à s'en sortir d'une manière ou d'une autre. Cela dit... Ca ne serait pas sans mal, il en était convaincu. Rien que la douleur de son nez lui rappelait à chaque seconde la puissance de Hazuki... qui allait sûrement finir par encore se retourner contre lui. Ce connard avait osé tuer son père... et maintenant, s'était lui qu'il brutalisait !
Le rebelle ne fut pas le moins du monde surprit de finir allonger sur le ventre sur le canapé... Il ne le fut pas non plus alors que les mains du brun parcourait la peau de son dos avec tendresse pour finalement la meutrire avec vivacité. Pas un cris, ni même un gémissement de douleur ne sortit d'entre ses lèvres. La souffrance physique était si dérisoire face à celle psychologique... et Jun avait l'art de savoir rester passif lorsqu'on le mal menait. De plus, les derniers incidents produits avec Rui lui avait fait goûter à la douleur extreme... Plus rien ne pouvait désormais l'atteindre. Pas même la force de Hazuki. Pas même les mots de Hazuki.
Que son haut lui fut arraché ne lui fut pas plus peur que cela... Il se fichait bien que le brun le baise ou non. Tellement de queu était passé avant la sienne durant cette journée, qu'il n'était plus à cela près. Puis le visage de Daisuke bien ancré dans son cerveau l'aidait à tenir bon. Il savait que non loin de là, ce junkie là pensait sûrement à lui. Il pensait fortement aux mains de Daisuke parcourant sa peau ; ses mains si douces qui le réconfortait. Ainsi, il ne pouvait sombrer dans les dédales de la douleur. Un rire synique s'échappa même de sa bouche, avant qu'il ne réponde enfin à son agresseur :

" Mon cul plait à tellement de monde, si tu savais ! Et je n'ai personnne ... Non, personne ! "

Décidant finalement de jouer la provocation, il finit par dire, n'ayant pas le moins du monde peur :

" Et c'est ce qu'ils disent, mes clients... Que je suis adorablement étroit~ "

Jun savait ce qu'il risquait... mais rester de marbre face au bourreau de son père lui était impossible. Il savait qu'il faisait là une belle connerie... parce qu'il allait encore récolter les fruits de cela... et que Ruiki allait encore lui passer un savon , parce qu'il serait amoché.

Jun attendait que la sentence ne tombe. L'énervement, la colère de Hazuki était palpable dans la pièce entière. Elle se dégageait de tout ses pores pour s'immiscer dans ceux du rebelle. Jun savait que ses paroles provocatrices devaient avoir énerver le brun, il n'en doutait pas. Il avait de lui-même chercher à générer cette réaction, et donc, n'en était pas le moins du monde surpris. De ce faites, il patientait, menant toutes ses pensées vers Daisuke. Devrait-il provoquer encore le plus vieux pour qu'il le finisse vite, et qu'il puisse rentrer ou allait-il se réveiller bientôt ? La réponse lui fut directe, puisque le brun cracha quelques mots viles et qui furent s'esclaffer Jun. Alors que Hazuki revenait vers lui avec un couteau, le plus jeune soupira... La violence, les junkies ne connaissaient que cela pour régler leur compte... Hazuki était pareil. Il cédait à la faciliter au lieu de jouer et d'achever avec les mots. Jun serra les dents lorsqu'il sentit la lame cisailler son dos... En effet, comme il l'avait prédis, il allait encore avoir le corps bien abimé ! Qu'avait-il tous à vouloir jouer ainsi avec son corps ?
Le rebelle releva son pied pour frapper fortement le dos de Hazuki alors qu'il était à cheval sur lui. Profitant de cela pour se dégager de son emprise, il se recula au plus loin du junkie avant d'ajouter d'un ton cynique :

" Rien ne m'empêchera de vendre mon corps ! Je ne le fais pas pour les raisons que tu sous-entend, et je suis loin d'être une chienne ! Tsss .... "

Il bougea ses poignets le plus discrètement possible, commençant à faire glisser les menottes le long de sa peau. Heureusement pour lui qu'il était plutôt souple, bientôt, il n'aurait plus ses menottes. En attendant... feindre la conversation.

" Tu n'as vraiment aucune valeurs et aucun sens de la logique mon pauvre gars ! "

S'il en avait eu un temps soit peut, il aurait comprit qu'il était rebelle, et que s'était pour cela qu'il vendait son corps ; pour sa cause et non pour le plaisir de se faire sauter.

Le corps de Jun trembla contre son grès alors qu'il se faisait plaquer au mûr , sans doute à cause du choc et de la surprise. Il calma cela dit de suite ses soubressaut mais perdait peut à peut son souffle. La main de Hazuki serrée autour de son cou l'empêchait de respirer convenablement, mais malgré cela, il continuait de tenter de retirer ses menottes... plus qu'un petit effort et ça serait bon. Son corps décida ceci dit de lâcher prise avant sa raison, et s'effondra genoux à terre. Le coup du brun qui suivit lui coupa une foi de plus le souffle, et il ne pût donc pas réagir aux suivantes répliques de Hazuki. Il l'aurait bien pourtant envoyer paitre, lui et sa langue malsaine qui parcourait désormais sa joue, mais il n'en avait la force. Son visage se vit assener un autre coup, puis son agresseur le mena à ce qu'il savait être la chambre... Et là, il se réveilla enfin. Il était ors de question que Hazuki pose ses mains sur son corps et le viole... Non ... Pas encore une fois. Pas ça alors que Rui venait d'abuser de lui il y a à peine une semaine.

Jun fut alors soudainement mué par la peur, l'horreur de se faire encore une fois ainsi brutaliser, et il bougea son corps comme il le pouvait, se débatant avec force. Etrangement, ces dernières décuplèrent et il arriva à libérer ses mains de celles du junkie. Il saisit alors la première chose qui lui passait sous la main, une lampe de chevet , et la brisa sur le crane de son bourreau. Profitant de la légère faiblesse du brun, il se défit de son étreinte forcée et courut jusqu'à la sortie. Heureusement qu'il connaissait parfaitement bien les lieux pour y avoir habité durant des années, sinon il s'y serait probablement perdu. Ses pas étaient rapide , il n'avait sans doute jamais courut aussi vite. Hazuki était déjà sur sa trace, il l'entendait, alors il ouvrit d'un geste vif la porte avant de se ruer à l'air libre...

A ce moment là , il eut une pensée pour son père... Son père qui l'avait quitté pour un si traitre second fils. Son père qui l'avait trahit pour une ordure pareil ...

Ses pieds continuèrent de courir, sans jamais s'arrêter.

[FIN]