Retrouvaille ; Ouvrir les yeux. [Ryutaro]

Rui avait travailler d'arache pied ces quatre dernières semaines pour que le temps passe plus vite. Il avait réglé tout les problèmes de son entreprises et classer ses dossiers les plus important. Il avait tout fait pour se faire sortir Ryutaro de la tête, et oublier qu'il logeait à cet instant même dans les cachot de son palais. Mais voilà, quatre semaines, cela faisait trop et il ne pouvait pas le laisser éternellement périr dans ce trou. Quoi que... L'idée était alléchante tellement il avait eu peur de le perdre, mais sa colère était totalement disparut. Ne restait que le manque... Il avait prit l'habitude de vivre avec quelqu'un, et même les petites soirées passées avec Naru n'avaient pût combler cette absence... Sur le moment oui, mais plus maintenant qu'il se retrouvait seul.
Signant un dernier papier, il mit le tout dans son coffre fort et descendit jusqu'au sous-sol. Il hésita avant d'ouvrir la porte, mais finit par se décider. Entrant dans le long couloir bordé de cellules, il marcha jusqu'à celle du rebelle et s'arrêta devant celle-ci. Un léger sourire se peignit alors sur son visage... Il était encore en vie.

" Bonsoir, Ryu "

Rui se laissa attirer contre les barreaux et fit un doux sourire au rebelle. Le revoir lui faisait plus de bien qu'il ne l'aurait jamais crut. Il caressa alors sa joue doucement à travers les barreaux.

"Oui , tu reviens à mes côtés "

Il se recula finalement pour ouvrir la porte de la cellule et vint prendre Ryutaro contre lui, le serrant fort dans ses bras protecteurs.

"Ta blessure vas bien ? Les médecins se sont bien occupés de toi ? "

Rui avait mandé des médecins pour venir chaque jour s'occuper du pensement et de la cicatrice de Ryutaro. Il n'avait tout de même pas négligé ce détail.

" Tant mieux "

Rui laissa Ryutaro s'éloigner. Il se doutait bien que ces quatre semaines allaient sûrement changer quelque chose entre eux, s'était certain. Il ne savait pas encore quoi, mais les évènement de ces dernières semaines devait forcement avoir modifier quelque chose.
Le blond sortit de la cellule et attentit que l'autre en fasse de même avant de remonter pour se diriger au salon. Il se tourna vers le rebelle qui le suivait et demanda :

"Tu veux quelque chose de sucré à manger ? "

Le blond préférait faire comme si de rien était pour le moment, ils en parleraient bientôt, ils le devaient... mais pas maintenant. Maintenant, il allait essayer de renouer le contact, de faire redevenir Ryutaro comme il était avant... Avant qu'il ne décide de l'initier à des pratiques qui ne lui avaient pas plût.

Rui arriva donc au salon avec Ryutaro , et commanda à ses cuisinier de faire un repas digne de ce nom. Le rebelle devait reprendre un peut de force, il semblait avoir perdu quelques kilos, ce qui n'était pas du tout étonnant. Rui s'en tenait d'ailleurs responsable... pour une fois.
Le blond était entrain d'allumer le feux - chose qu'il adorait faire seul - quand Ryutaro lui posa une question qui le gêna quelque peut... Allait-il être jaloux ? Peut importait, au final.

" Naru "

Au début, il avait voulu lui faire la peau quand il avait apprit que Ryutaro s'était fait violer par son meilleur ami... mais avec ce qui s'était passé, la rage qu'il avait envers Ryutaro ainsi que la deception avait été si forte qu'il en avait oublié ce détail, et n'avait finalement infligé aucune punition à Naru... Il allait falloir qu'il lui en touche deux mots la prochaines fois d'ailleurs.

Rui se retourna lorsque Ryutaro prononça ces quelques mots sur un ton qui faisait totalement ressortir ses sentiments. Il soupira ensuite, finit d'allumer le feux et se dirigea vers le canapé. Il s'assit à côté du rebelle, et le tourna vers lui. Prenant sa tête en coupe entre ses mains, il plongea ses orbes tendre dans celles jalouses du brun.

" Ryutaro... Il vas falloir t'habituer. Je baise avec tout et n'importe qui et tu le sais... Et tu n'y changera jamais rien. "

Il glissa ensuite ses mains dans sa nuque et attira son visage au sien pour embrasser doucement sa joue, avant d'ajouter :

"Tu vis avec moi, tu es privilégié. Cela devrait te contenter "

Rui soupira. Ryutaro était vraiment deséspérant au final. Le directeur ne changerait jamais, il coucherait toujours partout, et qu'importe que le rebelle soit là ou non, ça ne ferrait rien. Seulement, fallait-il encore qu'il le comprenne... Et qu'il comprenne aussi qu'il n'était plus n'importe qui pour le chef des junkies.
Le blond soupira une seconde fois lorsqu'il vit Ryutaro fuir dans la nourriture... Il ne faisait que ça, éviter les conversations. Rui se leva alors, croisant les bras, et le regardant durement.

"Vas t'en alors, si la situation ne te conviens pas. Je ne peux rien faire pour changer ça, tu ne m'arrêtera jamais de coucher à droite à gauche. Si ma présence permanente auprès de toi ne te suffit plus et que tu considère être un rien pour moi, vas t'en. Parce que si tu crois vraiment que tu es encore un jouet, tu te trompe. Je t'aurais laisser crevé sinon. "

Et c'était véridique, il s'était enfin rendu compte que Ryutaro était devenu un peut plus qu'un simple amusement.

Rui écouta avec attention ce long discours sans jamais le couper. Maintenant que Ryutaro s'exprimait il comprenait enfin de quoi il en retournait. Il avait d'abord crut que s'était ses actes envers lui qui l'avait mener à cette situation... mais il s'avérait que ce n'était absolument pas cela. Quand le rebelle s'en alla, il lui courut de suite après, le retenant par le bras fermement.

" Ecoute-moi à ton tour ! JE SAIS ! Je sais, que je suis pas heureux, que ça va pas, que rien ne vas, que moi je vais pas, que personne ne vas ! JE LE SAIS ! Ce monde... c'est un belle merde que mon père à créé et que je ne changerais pas ! C'est plus possible, faire marche arrière, c'est IMPOSSIBLE ! Tu ne comprend... Tout les enjeux politique que cela représente. Au delà de mon entreprise je gère aussi un pays, Ryutaro ! De plus... J'ai mis jusqu'à mes sept ans pour comprendre qu'il valait mieux souffrir, et vivre que se laisser abattre par ce gouvernement. Maintenant, je profite ! Je baise la vie comme elle me baise pour ne pas avoir à regreter lorsque je serais mort ! Je peux pas changer ce pays ! Et je ne me fait aucune illusion... AUCUNE... Je suis conscient de tout ce que tu m'as dis... Mais je ne peut juste rien y faire. Les rebelles n'ont plus, ne peuvent rien y faire ! Et je les déteste ! Je les déteste parce qu'ils sont différent de moi ! Je les déteste parce qu'ils ont tout ce que je n'ais pas ! Mais j'aime ma vie ! PUTAIN JE LAIME ! Je suis au pouvoir, j'ai tout ce que je veux, et j'ai décidé de crevé comme je l'entendais... Je vais crevé, et quand je serais mort... Là, le monde changera peut-être. Mais pas tant que je serais en vie. "

" Peut-être bien que je le suis... Mais le reconnaitre ne changera pas plus de chose. "

Rui ne pouvait que laisser faire les choses, et il le voulait aussi. Sa vie lui convenait un minimum, elle lui convenait même très bien... Il lui manquait certes le bonheur, le vrai, mais il fallait savoir faire des conscession dans la vie... Et il avait décidé d'annihiler l'espoir d'être enfin heureux. Et ça, ce n'était pas être totalement faible.
Le blond sortit de ses pensées lorsque Ryutaro pit de nouveau la parole.

"Non... Je ne voulais pas... Tu n'as pas le droit de mourir à cause de moi. "

" Entre souffrir et mourrir, il y a une grand marge "

Rui était... réellement désolé de tout ce qui se passait même s'il ne le dirait jamais à haute voix. Son regard plus mélancolique que jamais suffisait amplement à montrer son attachement envers Ryutaro, et le mal qu'il avait eut quand il avait faillit mourrir.
Le blond hésita un instant lorsque Ryutaro lui tendit la main.. Que devait-il donc faire ? Il n'en savait strictement rien. Il y alla donc à l'insctinc, enlaçant ses doigts à ceux du rebelle et le collant au mûr de derrière pour presser son corps contre le sien. Il donna alors un long et interminable baiser à Ryutaro, remplit de passion , d'émotions. Puis, une fois qu'il fut reculer, il nicha sa tête dans son cou, profitant de son odeur si particulière.

"Je ne veux pas... "

Un baiser fut déposer sur sa peau douce et laiteuse.

"... que tu t'en aille. "

Rui eu un petit rire nerveux... En moine ? Jamais il n'avait vécu comme cela, et ce n'était pas parce que Ryutaro lui avait manqué qu'il s'était privé de coucher avec Naru... Naru, c'était de toute manière son meilleur ami et la seule personne à qui il faisait totalement confiance. Il ne pouvait se passer totalement de lui... Tout comme il avait désormais du mal à vivre seul, sans Ryutaro.

"Non... Ce n'est pas le cas. "

Le blond garda sa main serrées dans celle du rebelle et l'emmena de nouveau au salon où il l'installa sur le canapé et lui désigna le repas.

"Mange maintenant. Tu as besoin de grossir un peut. "

" Oui , bien sûr "

Rui fut satsifait que le brun ait mangé tout son repas, et donc, le mena jusqu'à la salle de bain où il fit couler l'eau. Et alors qu'il regardait la beignoir se remplir petit à petit, assit au bord, il se dit qu'il ferrait peut être mieux de mettre encore quelques petites choses au point avec le rebelle.

"N'essaye plus jamais de te tuer, que ce soit clair. Et si tu veux me rendre heureux... Soit-le aussi. Laisse-moi donc apprivoiser ton mal, ton passé... Tu n'es pas mon chien. Je ne te tiendrais jamais en laisse, pas comme... ces gens. "

Il parlait de la photographie qu'il avait vu, ainsi que du petit roman que Ryutaro lui avait fait une de ces nuits

Rui soupira... Le brun était lui aussi totalement inconscient du mal qui le rongeait. Ca se voyait, qu'il souffrait de son passé... Enfin, s'il ne voulait pas l'admetre, grand bien lui fasse.
Le blond laissa sa main pendre au dessus du bain, frôlant l'eau au passage et suivant du regard le mouvement de son propre membre. Il méditait sur les paroles de Ryutaro... C'était un bien étrange comportement qu'il adoptait... Mais... Tant pis. Il n'avait pas plus envie de se préoccuper de cela pour le moment.
Le directeur se massa quelques secondes le cou avant de se relever et de s'étirer.

"moi je ne t'en mettrais pas "

Les délires de ce genre n'était pas de son goût. Autant il aimait torturer, autant l'humiliation ne lui apportait pas grande euphorie.

Rui avait lui aussi bien besoin d'un bain, c'est pour cela qu'il accepta la requête du rebelle et se déshabilla pour se glisser dans l'eau. Il attira Ryutaro contre lui, entourant son cou de ses bras. Sa bouche se perdit sur ses omoplates, les léchant ou mordillant parfois.

"Tu as l'air si triste, toi aussi "

Et puisqu'ils allaient désormais vivre ensemble, et qu'ils s'étaient avoués plus d'un secret que renfermait leur âme... Peut-être qu'ils pouvaient l'un comme l'autre s'ouvrir un peut plus... Qui sait ? Rui n'avait toujours fait confiance qu'à Naru et seulement Naru... Pourquoi ne pas aussi faire confiance à Ryutaro ?