Non mais c'est pas possible sauvez moi! [Rui]

Un des sujets de dispute les plus fréquent avec Miyavi était le fait que Kanon refusait d'avoir des clientes féminine. Le host club était bien sur libre à tous les genres mais le numéro 1 qui refusait que la moindre femme l'approche ça l'affichait mal. Heureusement pour le brun, ses clients homme lui rapportait beaucoup aussi donc Miyavi ne le forçait pas vraiment. Mais bon de temps en temps ils se prenaient la tête là dessus.
Et parfois les clientes elles-mêmes lui prenaient la tête! Surtout une, fausse blonde affreuse et insistante qui essayait à chaque fois de l'approcher. Bien sur en réponse elle se faisait gentiment dégager par les gros bras du host club mais la veille, cette madame c'était montrée particulièrement insistante et avait réussit à approcher Kanon qui l'avait donc gentiment envoyé vers d'autres cieux dirons nous!
Il avait pas prévu qu'elle serait assez folle pour le filer et même... L'assommer! Si si! L'assommer alors qu'il sortait de chez lui - c'était FOURBE. Fourbe mais fait, du coup Kanon ouvrit les yeux plus tard dans la pièce et on lui avait attaché les mains. - Tous des fous. pire encore, l'arrivée de la femme en question. Il n'eut besoin que d'une seconde pour faire un bond tout au fond de la pièce.

"Va violer quelqu'un d'autre!!! J'te jure j'me libère les mains j'te tue! Femelle dégueulasse, t'approche pas, j'te jure je te tue!"

Peur - peur - peur - peur - peur - peur - peur - peur - peur - peur!

Rui se promenait dans les rues depuis déjà une bonne petite heure. Il avait décider de rejoindre son point de rendez-vous affaire, à pied... Plutôt insolite, oui, mais il avait un grand besoin d'air frais et pur... Enfin, pur, s'était beaucoup dire ! L'air de ce Pays était pollué - et bien pollué - depuis déjà quelques longues et inombrables années ! Soit, il avait donc envoyer valser son chauffeur, et s'était mis en route mais s'était volontairement perdu en chemin - en faites, il voulait surtout éviter de se rendre à cet ennuyeux rendez-vous. En ce moment, les affaires marchaient parfaitement bien, et il se lassait quelque peut de ces interminables réunions avec ses acheteurs. Quelle bonne surprise alors, lorsqu'il entendit un cris d'au secour ! Bon... c'était bon dans ses habitude de venir en aide à qui que ce soit, mais il pouvait bien observer le spectacle, non ?

Rui entra alors dans la salle de torture d'où emmanait le cris, et y découvrit une bien étrange scène. Un homme, accroché à une des nombreuses tables, s'égosillait contre une femme pour ne pas qu'elle le touche. Elle semblait cela dit bien en passe de venir le chevaucher ! Rui avait horreur des femmes, et comprenait donc l'horreur que pouvait ressentir le jeune homme à ce moment là... Rien que de s'imaginer le corps de cette femme coller contre le sien l'horripilait ! ARGH ! Cela dit... Venir en aide, ce n'était vraiment pas son truc ! Alors il s'en amusa simplement....

" Tiens donc... Un joli petit oiseau coincé par une mégère ~ Besoin d'aide ? "

Quittant son rôle du grand méchant et froid - qui le lassait aussi, en ce moment - il décida de jouer la carte du joueur sadique !

C'était le cauchemar absolut. Un endroit trop clos, et surtout, surtout, une femme. Une femelle! C'était tellement sale. Kanon avait l'impression que son sang était complètement glacé et il ne voulait pas que l'autre femme le touche. Rien que l'idée qu'elle avait bien du le trimballer jusque là il avait envie de vomir. Il était capable de vomir là tout de suite, elle le dégoutait. Et il ne voyait pas la moindre issue de secours.
Jusqu'à ce que la voix de quelqu'un ne retentisse. Kanon regarda autour de lui pour voir un blondinet plus loin.

"Eh sérieux, j'te donne tout ce que tu veux si tu la dégage!"

Lâcha-t-il la voix blanche. "Et un bonus si elle meurt à ce moment là!"

Ennemi public numéro 1: la femme. Kanon ne savait pas à quoi ressemblait Rui donc il ne savait pas à qui il venait d'offrir "tout ce que tu veux". mais si ça pouvait le sauver. surtout que la femme en question les regardait avant de crier au blond un:

"Dégage va! Va te trouver un autre jouet. lui, c'est le miens." Elle savait pas non plus qui était face à elle xD.

Bien sûr, le sang de Rui ne fit qu'un tour lorsqu'elle l'insulta de la sorte ! Oser lui parler ainsi, à lui, le chef des junkies... C'était inconcevable ! Surtout que tout ce qui appartenait aux autres, lui appartenait aussi ! C'était d'une logique imparable. Donc, cette mignonne petite victime accroché là était autant le jouet de cette ignoble madame, que celui de Rui ! Le blond ne put alors se retenir, et sauta sur la femme, entourant ses doigts fins mes puissants autour de son cou. Il la menaçait du regard, et ne la lachait pas, l'empechant même pratiquement de respirer. Cela dit, il ne ferait pas le bonheur à l'autre de la tuer si tôt, et demanda.

" Tu entend quoi, par tout ? ~ "

Bon, de toute manière, s'il n'avait pas proposer dans tout les cas, Rui aurait fait ce qu'il voulait du petit brun, mai bon ! Autant demander, non ? Ca pouvait être interessant !

Kanon sentit ses muscles se détendre quand l'autre s'approcha pour menacer la demoiselle. Il semblerait qu'il devrait être sauf! par contre cette petite chose blonde avait l'air bien différent de l'image qu'il renvoyait. Enfin, pour le moment, il s'en foutait, il allait le débarrasser de la folle furieuse! Ah, il voulait savoir ce que Kanon entendait par tout ce que tu veux.

"Bah, ce que tu veux c'est ce que tu veux. Tant que ça n'implique pas une de ces femmes ignoble, c'est tout ce que tu veux."

Il frissonna rien que de penser à ce qui aurait pu arriver si l'inconnu n'était pas arrivé d'un coup. Il allait devoir se plaindre à ce connard de Miyavi! Alors là, il n'était plus question qu'une femme entre dans le club ou alors il voulait une partie privée rien que pour lui. Voilà, parfaite solution. et il voulait aussi un garde du corps. Deux. Des mignons de préférence. Et il faudrait qu'il déménage et... bref. On aura comprit!

Rui méditait en prenant tout son temps. Devait-il tuer cette femme pour le bon plaisir du petit ? Hum... pas sûr. Et puis, quand tirerait-il, au final ? Une partie de jambe en l'air ? Des services loyaux à perpétuité ? Mouais... Tant de chose qu'il pouvait dans tout les cas avoir, même sans achever la demoiselle. Enfin tout de même, ça lui chatouillait les doigts que de refermer sa prise sur le cou de la jeune femme ; il n'aimait pas bien ce genre de personne, surtout quand ça faisait partie de la gente féminine ! Pas qu'il haïssait les femmes, non... Il n'aimait juste pas leur corps ! Donc, il pouvait comprendre ce que ressentait l'autre, en un sens. Cela dit, même cela n'était pas suffisant pour le décider à l'achever.

«Vas falloir être plus convainquant, parce que tu sais, même sans ça... je pourrais faire ce que je veux de toi.»

Bah oui, c'était le grand chef, hein ! Fallait pas se faire d'illusion, il avait tout ce qu'il voulait sans exception – sauf peut-être une petite... Rui attendait alors la réponse du jeune homme, continuant de menacer la femme, mais posant désormais son regard sur le brun allongé et attaché à la table de torture.

Le problème ce n'était pas leur corps, c'était elles en entier. Tout chez la Femme le rebutait, lui faisait une peur bleue. Et de la voir si prêt, proche d'être lâchée sur lui comme un animal, était en train de le rendre fou. Alors qu'il avait cru être sauvé, il ne l'était pas tant que ça. Et ses muscles recommençaient à se tendre. Kanon n'en menait vraiment, vraiment pas large. L'inconnu lui annonça que même sans ça, il pouvait avoir ce qu'il voulait de Kanon. Ce qui interloqua le petit host.

"Euh, j'crois pas, en fait."

Quand même, il faudrait pas le prendre pour un de ces petits uke manipulables et stupides! Kanon ne se donnait pas sans raison et il ne marchait pas trop à la pression. De toute façon, vu son état de santé, hein. Donc, cette phrase n'avait aucun sens le concernant.

"J'offre pas mes services comme ça, et là, je veux vraiment que cette abomination disparaisse TOUT DE SUITE! Alors j'en ai rien à foutre que tu sois riche beau et célèbre - je te connais même pas, mais putain tue là et demande c'que tu veux en échange!"

Il était en train de péter les plombs littéralement.

Rui haussa les épaules. Le petit brun ne semblait pas bien comprendre la situation. Certes, pas grand monde ne connaissait le véritable visage de Rui, mais malgré cela, qu'on le prenne de si haut l'énervait tout de même. Il sortit alors un revolver qu'il pointa sur la jeune femme, lui intimant de ne pas bouger si elle ne voulait pas mourrir - et de ne pas parler - pendant qu'il s'approchait de l'autre. Il s'arrêta à seulement un mètre du brun, et le reluqua de la tête au pied. Bon, il était du genre mignon, quand même, puis ses doigts commençait sérieusement à avoir envie de tuer cette femme. Mais ce n'était pourtant pas assez pour Rui. Il voulait une vrai raison - enfin, au yeu de Kanon - pour avoir à la tuer. Après tout, quand t'irerait-il si ce n'était juste le soulagement de ses doigts ?

" Mais tu vois. Je suis Rui, LE Rui. Alors si, je pourrais faire ce qu'il me plait de toi, que tu le veuille ou non. Deuxièmement, personne ne me donne des ordre, alors ferme là ou trouve moi une raison valable pour que je la tue. "

Au moins maintenant c'était clair, Kanon savait à quoi s'en tenir.

Kanon attendait le verdict quand finalement l'inconnu se présenta. Oh alors c'était LUI, Rui. Oui il avait entendu dire qu'il n'avait pas du tout la gueule de l'emploi. A ce point il n'y avait pas trop cru mais bon... Bref. Là c'était lui qui avait la femme, le flingue et le pouvoir effectivement. Ce n'était pas le moment de lui faire savoir qu'il n'aurait jamais l'avantage sur lui si Kanon n'avait pas décidé de lui donner ce qu'il voulait en échange. Pas le moment de l'énerver le petit blondinet.

"Écoute, LE Rui. Plusieurs bonnes raisons: je te serai redevable. Toujours mieux que de me forcer non? Ensuite, tu débarrasses la planète d'une femelle. Ensuite, tu assouvis ces doigts qui avaient l'air d'avoir grand besoin de tuer. Enfin, hmm... Mais je sais pas moi! C'est une femme, c'est sale. Il faut la tuer. Et elle a osé essayé de violer ma personne."

Kanon commençait vraiment à devenir fou avec tout ça.

"En plus, j'ai la nausée, si tu veux éviter que je dégueule dans la minute, ce serait cool qu'elle meurt."

Rui n'était toujours pas totalement convaincue, cela dit, entendre le brun déblatérer autant de mots en quelques minutes lui donnait mal à la tête. Il avait fuit une réunions pour finalement tomber sur une autre forme de chose ennuyeuse. Soudainement lassé, il appuya sur la gachette sans même visé, envoyant une balle entre les deux yeux de la femme. Bon, ce problème ci venait d'être éliminé, restait maintenant à savoir ce qu'il allait bien pouvoir faire du petit brun.
Le directeur s'approcha alors de Kanon, se grattant les cheveux pour trouver une solution... Bon, déjà, mettre les choses aux clairs.

" Elle m'énervait à rester debout là, comme un pot de fleur ahurit. "

Il finit ensuite par sauter sur la table où était accroché Kanon, et vint le chevaucher, pour être plus à l'aise pour parler de leur petit marcher !

" Bon, je fais quoi de toi, maintenant ? "

Soit il le laissait périr là, et donc, ne le sauvait pas vraiment... Soit il le baisait rapidemment et s'en allait s'ennuyer à son rendez-vous... Ou alors, il pouvait aussi le faire son esclave pour quelques jours, non ? Si, non ? Ouais... Il avait déjà bien assez de Ryutaro pour cela... Quoi que Ryutaro n'était là pour lui que le soir, et pas la journée. C'était une hypothèse à garder dans un coin de sa tête, donc. Mais d'abord...

" Alors, une idée ? "

Le coup partit et Kanon vit la femme tomber sur le sol. Il put enfin se détendre vraiment. Rien à ses yeux n'aurait été pire que cette femme vivante sur lui, il aurait sans doute préféré mourir. Rui lui donna finalement l'excuse qu'elle l'ennuyait simplement. Bah, qu'il dise ce qu'il voulait, tant qu'il l'avait tué, Kanon était content.

"Elle m'énervait à respirer mon air."

Souligna-t-il. Et voilà que Rui lui grimpait dessus l'air de rien. Apparemment il réfléchissait à ce qu'il pourrait faire de lui maintenant.

"Alors écoute, sincèrement, je passe mon temps à séduire mes clients au host club. A part cuisiner des cochonneries, séduire, baiser à la limite, et faire chier mon monde, j'ai pas grand intérêt."

Il soupira finalement et sourit, donnant un léger coup de bassin.

"Eh, sais tu, j'ai un certain talent pour avoir ce que je veux."

" Host ? Raconte-moi tout ! "

Rui était soudainement interressé par les dires du petit brun. Il n'avait encore jamais eu l'occasion de visiter un Host Club... Bon, aussi, il aimait pas trop ça fallait dire. Lui, il préférait directement aller aux putes, c'était dix milles fois plus simple pour se vider quand même ! La séduction, il s'en fichait pas mal dans ce genre de cas. Tant que la personne lui plaisait, pas besoin de faire tout un foin pour en arriver au même point. La seconde phrase de Kanon l'interpela tout autant... Il pouvait avoir tout ce qu'il voulait ? c'était ce qu'on allait voir, tiens !

" Ah oui ? Tu es sur de cela ? Sur que tu peux vraiment avoir tout ce que tu veux ? Vraiment ? "

Ah voilà qu'il avait accroché l'intérêt de Rui en parlant de son boulot d'Host. Vrai qu'aux dernières nouvelles, Miyavi se tenait éloigné de Rui comme on pouvait fuir la peste et autre maladies. Il était au courant de tout ce qui avait lieu au Maboroshi et il se serait souvenu de Rui si il était apparu, là bas ou dans une conversation quelle quel soit.

"Et bien, je suis l'Host n°1 du Maboroshi..."

Il n'en était pas peu fier. Mais pas le temps d'en dire plus que Rui avait déjà l'air passionné par l'idée que Kanon pouvait avoir tout ce qu'il voulait. Le plus jeune des deux retint un petit rire.

"Tu as tué la femelle non? Quoi qu'il en soit, je n'ai pas tout, puisque je suis encore accroché à cette foutue table, mais je m'en sors généralement très bien."

Rui écouta avec attention ce que lui racontait Kanon. Oui, il avait déjà entendue parlé de ce Host Club ci. Dirigeant le pays, il avait tout de même des échos concernant les meilleurs établissement de la ville où il habitait. Ainsi, ce petit là était donc le meilleur dans le meilleur des Host club... Mouais... Banal, en sommes, comme garçon. Il était mignon, mais sans plus... Avait une peur bleue des femmes, et était étonamment capricieux ! C'était pas non plus les bons critères pour être Host, mais bon, après tout... C'était vrai qu'il avait son charme, tout de même.

" Oh, tu t'en sortiras peut-être bien... Mais faudrait-il encore que je sache quoi faire de toi. Je peux te tuer, tu sais ! J'adore tuer. "

HAHA, Kanon n'avait sûrement pas penser à cette hypothèse. Après tout, Rui avait horreur d'aider qui que ce soit, et ne trouvait pas d'utilité précise à ce gars là, alors bon.

"Allons bon maintenant il va me tuer."

Soupira-Kanon en roulant des yeux. Capricieux, pas non plus magnifique, irrespectueux. Il n'avait rien pour plaire hein? Alors pourquoi était-il le plus réclamé au Host club? Parce que Kanon est sans doute l'acteur le plus doué du coin. D'ailleurs, si il avait eut une vie normale, il serait peut être devenu un grand acteur de cinéma. Du coup, il pouvait faire croire à peu prêt n'importe quoi, à n'importe qui.

"Alors j'ai une graaande nouvelle pour LE Rui, je n'ai pas peur de la mort, d'ailleurs, je vais sans doute crever prochainement, alors que ce soit maintenant ou dans 3 ans, j'en ai un peu, mais un peu hein! Rien à foutre."

Il tira un peu sur ses cordes. "La seule chose qui m'emmerderait c'est de ne pas avoir pu envoyer chier Miyavi une dernière fois."

Ouais, si ces deux là n'avaient pas la même autatrice, ils auraient fait le couple comique de l'année.

"Mais j'suis certain que tu feras ça mieux que moi." L'host tira sur ses liens un moment.

"Ah! Mais j'ai une idée, si tu me laisse en vie et me libère, je t'offre un abonnement gratuit d'un an à mes côtés!"

Non, promis, il se fou pas de sa gueule. juste un peu.

Rui fut prit d'une soudaine hilarité. Non, mais il croyait quoi ? Il n'aurait jamais payé pour la compagnie d'un Host, ce n'était pas pour s'en offrir gratuitement les services. Non, ça ne l'interressait vraiment pas d'avoir un Kanon aussi peut amical dans ses pattes pendant un an. Le blond porta alors sa main au cou du brun, le serrant entre ses doigts fins.

" Tu vois, j'ai jamais payé pour les hosts, ni suis même jamais aller. Je vais aux putes, moi, ca va plus vite. Et encore, il m'arrive de m'arrêter dans la rue, et de prendre le premier inconnu qui passe. C'est pas vraiment mon truc, de me faire mousser ou séduire. Ca m'horripile, en faites. "

Le blond marqua une pause, avant de cesser sa prise sur la gorge de l'Host. Tiens... il ne connaissait même pas son prénom, au faites.

" Tu t'appelle comment ? "

Il verrait après, pour décider de son sort. La mort, ou ... autre chose ?

Ah, arrêt de mort signé? Ah, non, la prise se desserrait.

"Ah, oui les putes. Génial, la soumission forcée. Trop peu pour moi."

Kanon n'était pas pute parce qu'il voulait avoir le choix. Et en temps qu'Host, il pouvait parfaitement dire non! Tant mieux. Ah oui, son prénom.

"Moi c'est Kanon. Mais si tu veux, tu peux m'appeler LE Kanon. Enchanté, LE Rui."

Il était légèrement lassé lui aussi.

"Bon, j'ai bien comprit que je ne savais pas ce qui allait satisfaire son altesse royale, alors sois tu me tues, sois tu as une idée, mais décide toi parce que là, j'ai rien prit depuis ce matin et j'suis en manque."

Rui fit une moue étrange ; il réfléchissait. Que pouvait-il donc faire de lui, au final ? Cette situation avait assez durée, mais après tout, il ne voulait vraiment pas avoir à donner de l'aide gratuitement. Bon, déjà, il allait descendre de son siège improviser - il réfléchirait mieux à même le sol. Le directeur fit donc, retournant sur ses pieds, et allant se caller contre un mûr de la salle pour mieux penser. De un, il n'avait pas la moindre envie de torturer maintenant, de suite... De deux, tuer quelqu'un qui ne craignait pas la mort, s'était stupide... De trois, il s'était vidé avant de venir, donc n'avait pas particulièrement envie de se remettre à baiser... Surtout qu'une réunions l'attendait un peut plus loin.

" Bon... A l'instant, j'ai pas vraiment envie de quoi que ce soit. Alors tu passera à mon bureau dans deux jours, et je te dirais quoi faire pour me remercier. D'ici là, j'aurais bien trouvé une idée. Et si tu ne viens pas... et bien je t'enverrais une horde de femme ! Je suis sûr que tu apprécieras, hein ? "

Oui, non, il fallait quand même qu'il prenne ses précautions hein. Il n'allait pas le laisser filer comme ça non plus.

"Pas la peine de me menacer. J'ai pas de raison de pas venir."

Remarqua le brun en soupirant. Bien sur il ne savait pas ce qui allait l'attendre mais en même temps, il avait pas l'intention de se planquer ou de s'arrêter de vivre donc il irait le voir.
Il se demandait bien ce qu'allait lui demander Rui, puisqu'il avait déjà tout.
Peut être rien, au final, mais ça il en doutait un petit peu.

"Alors promis je viens. Sauf bien sur si je suis encore attaché à cette table."

Ce qui serait fortement possible si Rui le détachait pas.

Rui hocha la tête à la positive, et s'approcha de la table pour défaire les liens de Kanon un part un.

" J'espère que tu tiendras parole. "

Il se recula ensuite, observant le jeune homme reprendre une position plus descante.

" Deux jours, pas un de plus. Je dirais à mes gardes de te laisser passer, tu n'auras aucun problème pour y entrer. Soit disponible longuement, bien sûr, que je puisse entièrement disposer de toi. Je ne sais pas encore ce que je vais te faire subir, mais ça prendra surement du temps, soit en sur. "

Il n'allait pas se contenter d'un service expresse non plus ! Tant qu'à faire, autant en profiter longtemps.

"EH! On ne doute pas de ma parole, surtout quand elle est sous la menace d'une femme."

Kanon se redressa en serrant ses poignets. Bon, ses mains tremblaient encore mais il avait évité le pire.
Il se remit sur ses deux jambes enfin, écoutant les instructions de Rui.

"Ah moi j'ai aucun problème, c'est le grand grognons qui sera fâché."

Son cher patron à qui il allait devoir annoncé: je vais chez Rui, je sais pas quand je rentre, mais tu peux rien me dire parce que si j'y vais pas Rui va venir ici ce que tu ne veux pas donc... AH Rien que d'imaginer la tronche de Miyavi le faisait jubiler!

"A dans deux jours alors!"

Et c'est tout joyeux que l'host quitta l'endroit, prenant soin de marcher sur le cadavre en passant. C'est bien morte qu'il les préférait, les femmes.

[END]