Mais c'est quoi ça ? [Rui]

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Il fallait faire quelques courses. Tsukasa travaillait donc la nourriture ne s'achetait pas seule. Alors le brun sortit de bon matin avec l'argent de son maître. Arrivée devant les magasins il entra sans faire attention. Un jean noir slim qui mettait ses jambes en valeur ainsi qu'une chemise blanche chose qu'il n'avait pas vraiment l'habitude de mettre, il l'avait piqué à Tsukasa donc c'était un peu grand. Il ne trouvait cependant pas le gel douche de son maître et commença à trépigner sur place. Il faisait alors des allez retours dans le supermarché en s'impatientant. Bon, il n'avait pas trouvé et pour se faire pardonner il irait lui acheter un vêtement.

Une heure après il se retrouvait dans un magasin de chaussure. Il cherchait quelque chose de cher pour l'autre brun . Alors Ryutaro demanda au vendeur.

"Je cherche une paire habillé , pour quelqun de brun.. Du 42 ."

Rui était quelque peut morose, ces temps-ci. Cela faisait deux semaines qu'il s'était disputé avec Ryutaro, et ce dernier avait prit la fuite. Certes, il lui avait laissé son numéro de téléphone et lui donnait régulièrement des nouvelles - auxquels Rui, trop fier, ne répondait pas - mais un manque s'était formé au creux de son estomac. De ce fait, il mangeait moins et s'enfermait dans son travail pour oublier qu'une personne manquait à l'appel. Il rentrait de moins en moins chez lui, et passait un temps fou chez Naru, son meilleur ami. Ca leur avait permit de se retrouver un peut, et surtout de l'aider à oublier que le rebelle n'était plus à ses côtés.

Deux semaines, donc, avait défilées sans crier gare. Rui avait un jour de repos, aujourd'hui, et ne savait que faire. Il était dans son palais, assit devant un feu de bois qu'il observait crépiter dans l'atre. L'ennui le prit, ainsi que l'envie pressante de voir Ryutaro. Il lui manquait, son Ryutaro... Quoi qu'il en dise.

De nature impulsive, Rui avait d'abord pesté en remarquant l'absence du rebelle. Il avait briser quelques verres, assiettes et vases, puis sommer à ses serviteurs de partir à la recherche de Ryutaro... mais ça n'avait rien donné, il était introuvable. Rui s'était alors calmé, et avait attendu des nouvelles de son protégé avec impatience. Depuis leur dispute, il se faisait plus doux dans son comportement... Il se laissait plus aller, avec le rebelle ; se faisait moins ferme. Ryutaro était partit, et il ne pouvait rien y faire ; il n'avait même plus envie de lutter pour que ce dernier revienne.

Rui tournait inlassablement son portable dans sa main, ce dernier le narguait... Puis il céda. Cela faisait deux semaines qu'il se tâtait à lui envoyer un message... et il ne pouvait plus résister. Il tapa alors rapidement sur les touches de son clavier, chercha le numéro voulut et envoya le message :

"Où-es-tu ? Je veux te voir, maintenant !"

<Tu me manque> aurait-il pût ajouter, mais il n'avait jamais fait dans la tendresse...

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Il paya des chaussures pour son maître avant d'entendre son portable sonner. Ah ? Il regarda et vit que c'était Rui ... Immédiatement il sentit une bouffé de chaleur et eut un pincement au coeur . Vite il sortit de la boutique et décrocha . C'était bien Rui .

"Je suis en ville... J'arrive toute suite..."

Oui quand le boss donne un ordre Ryutaro obéit le plus vite possible. Il prit donc un taxi et alla au palais de Rui. Ses sacs à la main il entra dans le hall et puis dans le salon. En voyant des cheveux blond dos à lui il posa tout et s'approcha silencieusement avant de venir fac e à Rui en tendant une boîte de chocolat.

"Bonjour Boss ! Je vous ai pris ça ..."

Le petit brun ne savait pas vraiment comment Rui était initérieurement, à vrai dire il comprendrait s'il était en colère. On ne s'en va pas comme ça s'en prévenir, et puis là il revenait comme une fleur ... Ah franchement pas malin tout ça. Mais le brun n'avait pas trouvé mieux . Il avait bien pris soin de se couvrir aussi car Tsukasa lui avait enlevé le tatouage portant le nom de Rui, il n'avait pas du supporter. Au lieu de ce beau préom on pouait simplement voir qu'il lui manquait de la peau .

Rui fut surprit que le rebelle rapplique avec autant de vitesse. Alors il ne suffisait que de ça ? Que le chef des junkies le lui demande, et il revenait sans mal ? Rui aurait sans doute dût s'y prendre plus tôt, au lieu d'attendre que l'autre revienne de lui-même. Malgré la colère qu'il avait eu avant, Rui était serein maintenant. Certes, étrangement blesser par la longue absence de Ryutaro, mais pas le moins du monde énervé. Le rebelle lui avait toujours résisté, et s'était ça qui l'avait attiré. Ryutaro était spécial, et il ne voulait pas le perdre... Il avait déjà faillit après cette fameuse dispute, alors il était hors de question qu'il s'énerve une fois de plus contre lui, sinon, il perdrait sûrement une fois de plus le contrôle.

Quand le brun lui tendit une boite, il la saisit sans plus tarder et l'ouvrit. Pas un sourire, pas une merci, mais il détailla les chocolat avec attention avant d'un engloutir un avec classe. Il mâcha longuement, la tête toujours baisser sur la boite, et les yeux rivés sur les autres confiserie. Il fuyait les yeux de Ryutaro... Pour il ne savait quelle raison.

Toujours le regard dans le vague, figé sur les sucreries, il demanda :

" Tu... vas bien ? "

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Rui était attendrissant comme ça. On sentait que l'air était tendu, il n'osait pas lever les yeux vers Ryutaro et Ryutaro osait à peine prononcer un mot. Finalement il entendit une question qui était sensé lui être adressé mais le blond avait oublié de lever les yeux. Ce fut tentant et le rebelle lui dit alors avec un sourire même si le junkie ne pouvait le voir .

"Je ne pense pas qu'il va vous répondre Boss, ce n'est qu'un chocolat ... "

Il savait très bien que Rui ne s'était pas vraiment adressé à la nourriture mais ça avait été histoire de détendre l'atmosphère. Ensuite Ryutaro vint s'assoir sur le canapé en tailleur regardant le feu dans la cheminée. Devait-il cependant répondre à la question de Rui ? Et lui donner qu'elle version ? Mentir ? Ou lui faire peur ? Mentir ... Ou à moitié .

"Mais je pense qu'il vous aurait répondu qu'il va bien. Sauf que vous l'avez mangé et en prenant votre temps ... ça a du être douloureux. Pauvre chocolat ... "

Il eut une moue d'enfant attendris avant de demander .

"Vous allez bien ?"

Rui allait protester, peut-être même crier, lorsqu'il entendit la première phrase de Ryutaro... mais il se ravisa lorsque ce dernier continua, et lui répondit enfin. Il allait bien ? Mais il avait eu mal ? C'était un message détourné pour lui avouer qu'il lui était arrivé quelque chose, ou il devenait paranoïaque ? Cela dit, il était dans un état bien trop second pour réagir avec véhémence, et se contenta donc de saisir un autre chocolat, le faisant rouler entre ses doigts, avant de prendre la parole - fuyant toujours le regard du rebelle :

" Que t'es t-il arrivé ? "

Il lui était forcement arrivé quelque chose... Sinon, il n'aurait pas insinué de tel chose et puis... pendant deux semaines, il pouvait en arriver des choses ! Surtout que le chef des junkies avait sa petite idée sur l'endroit d'où avait dormit le rebelle durant ces deux dernières semaines.... Cet homme qui aimait Ryutaro devait être derrière tout ça ; et ça le rendait fichtrement jaloux, même s'il tentait de se contenir et qu'il y arrivait plutôt bien, pour une fois.

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Il eut un sourire. Ah mais à un moment il avait vraiment parlé du chocolat. Cependant la question de Rui était posé. Il pouvait dire ce qu'il voulait, mais le blond lui faisait confiance alors Ryutaro baissa la tête ramenant ses genous vers son menton en soupirant . Ses ongles avaient du vernis noir mais il stressait tellement qu'il s'y attaquait .

"Vous m'avez baucoup manqué."

Il n'avait pas eut le droit de sortir avant longtemps, pour ça il avait du persuader son maître de lui faire confiance concernant ses petits trajet. Bon il ne valait mieux pas dire à Tsukasa qu'il était aller chez Rui mais en même temps .. il aiamit Rui . Le blond d'ailleurs n'avait pas répondu à sa question, il l'aurait fait s'il avait vraiment voulu, c'est que ça ne devait pas aller ..

"Beaucoup .."

Si Rui avait été de ces personnes tendres et affectives, il aurait répondu que lui aussi, lui avait atrocement manqué... Il lui aurait peut être même demander de rester, de ne plus partir et passer la nuit à ses côtés, s'il le pouvait... Mais il savait que Ryutaro repartirait en tout les cas, et qu'il ne le verrait pas pour longtemps. Le rebelle lui avait glisser entre les doigts, et il n'avait pas l'envie de le retenir, de se battre pour le garder. Puisqu'il ne pouvait pas dire un mot dans ce sens, il se contenta d'hocher la tête, comme pour affirmer qu'il avait comprit... qu'il savait, aussi... Il s'en doutait, au fond. Mais pourquoi Ryutaro ne revenait donc pas habiter ici, alors ? C'était une bien étrange situation... que Rui n'avait pas le moins du monde envie d'éclaircir. Ryutaro était là pour le moment, et s'était le principal... Mais il désirait au moins savoir ce qu'on avait bien pût lui infliger... juste ça. Pas qui... Pas la raison... Juste savoir, ce qu'il avait enduré.

" Tu ne m'as pas répondu. "

Lui non plus, certes... mais le message avait été clair : il n'allait pas bien, ça se lisait sur son visage tirer et par le fait qu'il fuit son regard, encore et toujours depuis son arrivée.

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Ryutaro avait endurer des choses dont il ne voulait pas parler. Il ne ressentait pas la douleur et maintenant Tsukasa l'habituait au relation sexuel violente. Comment voulez vous qu'il dise une telle chose à Rui ? Le brun baissa les yeux encoree t puis au final il tendit un bras vers le blond et lui souleva le menton avant de venir sur le côté pour se pencher vers ses lèvres et l'embrasser avec amour , tendresse et une passion folle . Suite à quoi il se recula et se leva .

"On ma perfectionné . Je suis presque parfait Boss."

Ca devait indiqué quelque chose de nouveau à Rui, maintenant l'éteau autour de la personne mystère se resserrait, mais Ryutaro lui devenait de plus en plus inhumain, la folie semblait calmer mais c'était parce que la dose de médicament qu'il prenait était deux fois plus forte .

"Mais je reste toujours là pour quand vous aurez besoin de moi ."

Rui accueillit les lèvres du brun avec envie, et répondit délicatement au baiser, avec une certaine tendresse. Il tentait de lui faire passer quelques sentiments, dans ce cours échange plutôt chaste. A la suite des paroles du rebelle, le blond planta ses orbes dans les siennes. Les paroles de Ryutaro étaient dictée... comme une valeur qu'on aurait inculquée à un enfant. Le jeune homme n'était pas maître de ses mots, et ni même totalement de ses émotions. Ryutaro avait changé, ça, le junkie l'avait aisément remarqué. Il avait plus d'assurance, et moins de peur dans son regard d'enfant. Il était d'ailleurs devenu bien plus adulte, malgré son attitude quelque peut puérile. Oui, quelque chose avait changé en lui, beaucoup trop... Comme si la personne qu'il avait connut avait été refaçonné.

Rui avait peur.

Comme un petit enfant, qui découvre qu'on a cassé son jouet. Ryutaro avait quelque chose en moins... cette lueur vital au fond de ses yeux était éteinte. Qu'avait-on donc fait de lui ? Qui avait osé y toucher ?

Rui s'agenouilla sur le canapé, et posa délicatement le dos de sa main sur la joue du rebelle. Il déposa ensuite ses lèvres sur les siennes, pour un long et doux baiser remplit de diverses émotions. Il se recula ensuite, caressant de son membre la peau de son amant.

" Alors, je déteste ta perfection. "

Ryutaro était différent.

" J'ai besoin de toi , tout le temps. "

Ryutaro avait irrémédiablement changé.

" Ne retourne pas là bas. "

Et Ryutaro n'était sûrement déjà plus à lui...

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En effet, Ryutaro devenait de plus en plus que l'ombre de lui même . Finalement quand Rui l'embrassa de nouveau il ne ressentit aucun gêne. Plus rien . Seulement de l'amour mais ça lui faisait au moins penser à autre chose que Tsukasa. Rui lui demanda de ne pas y retourner. Pourquoi ? Voilà ce que Ryutaro se demandait. Fiinalement il embrassa de nouveau le blond comme pour le faire taire même si trop tard, il lui avait demandé en quelques sortes de rester.

"Boss ... "

Il devait rendre ce qu'il avait acheté à Tsukasa, mais s'il y retournait et bien Tsukasa ne voudrait pas qu'il reparte ...Alors le petit rebelle se rassit et enleva sa chemise en la déboutonnant la faisant glisser le long de son torse . On voyait clairement qu'il n'avait plus de peau sur l'épaule et c'est ce qu'ill montrait à Rui, sans le gêne de se dévêtir devant cet homme .

"Me manque une moitié de moi-même ..."

Rui écarquilla ses yeux de surprises, lorsqu'il vue la peau manquante de Ryutaro... et il fut encore plus mortifié, lorsqu'il constata que s'était l'endroit où son prénom avait été tatoué, quelques mois plus tôt... La personne qui s'occupait de Ryutaro avait osé l'amputer de ce prénom ancré sur sa peau. Il la lui avait retirée sans doute sans aucune pitié. Rui était en colère, intérieurement... et pas contre Ryutaro, mais contre la personne responsable de cet abominable acte. Il en tremblait, tellement la frustration et la colère coulait à une vitesse fulgurante dans ses veines. Il retira sa main de la joue du brun pour serrer ses poings contre son corps.

" Il a osé..."

Puis Rui, n'y tenant plus, se leva pour abattre son poing sur un meuble qui passait, son membre traversant sans mal le bois offert. Sa main saignait, et ses os lui faisaient mal... sûrement brisés... mais ça faisait du bien. Et il recommença une seconde fois, avant de crier.

" TU RESTE ICI ! "

L'ordre était sans appel, il ne laisserait pas Ryutaro s'en aller après avoir vu ça. Même s'il devait l'enfermer pour qu'il reste, il le ferait.

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Ryutaro fut surpris. Il n'hésita pas à se faire mal .. le petit blond. Rui avait vraiment perdu le contrôle là . Le pauvre, en même temps c'était compréhensible .

"Je ne peux pas ... "

D'ailleurs Ryutaro avait entendu quelque chose craquer. Lui ne ressentait pas la douleur mais celle de Rui c'était tout comme. Alors le brun lui prit le bras l'obligeant à se tourner et baissa les yeux vers le poing en sang de son amour.

"Faut soigner ça."

Ses lèvres hésitèrent mais finalement il ne l'embrassa pas et l'enlaça plutôt le tenant bien contre lui. Cette étreinte lui avait manqué, énormément . Le chef des junkie était vraiment la personne qu'il aimait de tout son coeur .

Rui se défit de l'étreinte du rebelle avec une légère violence et se mit dos à lui, croisant les bras.

" Ce n'est rien, par contre... "

Il claqua des doigts, et quelques gardiens vinrent à sa rencontre. Rui hocha de la tête, et ils comprirent sans un mot ce qu'il voulait d'eux. Les portes se fermèrent alors à clef, et plus aucune issue ne fut possible. Il garderait Ryutaro avec lui, coûte que coûte, au moins pour quelques jours... pour qu'il se repose de ce que devait lui faire subir ce taré.

" J’appellerais la tatoueuse plus tard. En attendant, tu vas m'expliquer quel est son but, à ce fou. "

Et Rui s'assit dans le canapé, les jambes et bras croisées, attendant une réponse. Il ne bougerait pas de là tant que Ryutaro ne lui donnerait pas d'explication. Certes, s'était un total revirement de situation de sa part, mais ce qu'il venait de voir l'avait foutu en rogne.

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Oui un grand revirement . Ryutaro écarquilla les yeux et se précipita en courant vers les portes. Fermés à clé. Il les secoua , frappa dessus en hurlant d'ouvrir mais c'était bel et bien fermés, et à clé. Alors il se tourna vers Rui.. Il devrait pourtant se soigner ... Mais avant ça il réclamait de savoir . Chose qui refroidissait le brun. Oui, il n'avait plus peur maintenant, ou beaucoup moins, le persuader devait être pus dur, sauf que Rui était plein de ressource.

"Créer la perfection ... "

En faire une arme aussi bien contre les rebelle que contre les junkies. Et vivre heureux avec sa perfection. Car il l'aimait, Ryutaro le savait très bien c'est pourquoi il faisait attention à ses manières de faire avec Tsuakasa . C'était son maître, et Rui son boss ... mais deux personne différentes dans son coeur .

"Maintenant ouvrez les portes Boss, s'il vous plaît . "

Il n'aimait pas ça ...

Rui soupira, il s'en serait douté, avec les précédentes paroles de Ryutaro. Ce mec était réellement fou ! Certes, le blond n'y connaissait rien à l'amour, mais comment pouvait-on exiger la perfection de la personne aimer ? C'était ignoble, comme manière de concevoir les choses. Rui n'était peut être pas un saint non plus, mais il avait des limites qu'il ne dépassait pas, surtout concernant Ryutaro. Demeurant pourtant calme, il exigea d'en savoir plus :

" Que te fait-il subir, pour cela ? "

Voyant que Ryutaro paniquait d'être enfermer, il ajouta :

" Je te libérais quand j'aurais les réponses à toutes mes questions. "

Et comme ça ne semblait pas lui suffire :

" Je te le promet. "

S'il voulait avoir des réponses à ses questions, il n'avait pas le choix. Rui ne promettait que très rarement, mais il s'y tenait toujours.

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Ce qu'il lui demanda fit ouvrir les yeux tout rond à Ryutaro qui secoua la tête en reculant contre la porte se laissant glisser et s'assoir sur le sol. Rui lui posait la pire question. Les ongles de Ryutaro commençaient à se planter dans la chair de ses genous.

"Tout mais pas cette question . Je vous en prie . N'imposez pas cette question boss ... pas ça . "

Il se redressa tant bien que mal et vint réupérer sa chemise pour la remettre. Son calme, il devait garder son calme .. Le rebelle tremblait à présent. Il pensa soudain à autres chose .

"J'ai des nouveau médicaments, je peux pas rester sans. Va faloir me relâcher Boss . "

On aurait dit qu'il donnait les ordres, amusant non ? Pas pour Rui, ni même pour Ryutaro mais bon . Le petit brun tout triste ne savait pas quoi faire, comment agir . Rui ... Il avait tellement envie de partager tout avec lui, mais ce serait si dur ..

Rui voyait bien que le brun était totalement paniqué, et l'évocation de ces nouveaux médicaments lui en fit comprendre un peut la raison. Cela dit, il fallait absolument que Ryutaro lui raconte... Il ne pouvait pas rester dans l'ignorance plus longtemps, il avait horreur de cela ! De plus, Rui était le chef du pays, alors il pouvait bien faire quelque chose pour empêcher cet être immonde de faire du mal au rebelle !

Le blond s'approcha lentement de Ryutaro, et le fit s'asseoir sur le canapé. Il tint son visage en coupe entre ses mains, le corps penchée vers lui et ses lèvres non loin des siennes. Un petit sourire sincère et triste ornait ses lèvres, et c'est d'une voix extrêmement douce qu'il lui dit :

" Fais moi confiance mon Ryu... Dis moi tout... S'il te plait. "

Il ne suppliait jamais, non plus.

" Ryu... fait un effort, et je te jure que je te relâche juste après cela. "

Il embrassa le bout de son nez, et caressa ses joues du bout de ses doigts, tendrement, presque amoureusement.

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Le rebelle vit que Rui faisait un effort pour lui être un minimum chaleureux et surtout pouvoir avoir sa confiance. Mais il ne s'agissait pas de ça. C'était simplement que cela faisait trop honte à Ryutaro qui ne voulait pas que Rui est une mauvaise image de lui. Alors il fronça les sourcils et secoua la tête en lui répondant sûr de lui .

"Non Boss. Pas ça."

Il ne craquerait pas. Pas questions de dire qu'il avait été prit presque tout les jours par le même homme dans le seul but de l'entraîner à ne plus être gêné. Non hors de question. Pourtant dieu sait qu'il aimait Rui .

"Boss , je vous aime ... mais c'est plus horrible que ça y parait pour moi "

Alors non ...

Rui soupira une fois encore, résigné. Il ne tirerait rien de Ryutaro, il le savait. Ce dernier était bien trop conditionné et rien ne fonctionnerait sur lui ... Il l'avait apprit, en vivant à ses côtés durant des mois. Il ne pouvait donc que attendre. Attendre que Ryutaro revienne et veuille un jour bien lui raconter tout ce qu'il avait subit... A moins qu'il soit trop tard, la prochaine fois.

Le blond l'embrassa longuement, de manière tendre et passionné, très douce. Il ressentait de plus en plus de sentiment pour Ryutaro, et ne pouvait le cacher. Il ne comprenait pas bien ce qui lui arrivait, mais il s'en fichait... Il avait des élants de tendresse envers le rebelle, et s'était comme ça, point !

Après l'avoir longtemps embrasser et bercé dans ses bras, il se décolla de leur étreinte et claque des deux pour la seconde fois. Les portes s'ouvrirent automatiquement, contre la réelle envie de Rui.

" Je te cède bien trop facilement... "

Ryutaro le rendait faible.

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En fait , Ryutaro avait joué le dur et ça avait payé. Il aurait cédé à Rui, comme toujours mais le blond avait été leplus rapide à montrer son respet à l'autre. Content à l'intérieur de lui Ryutaro regarda les portes s'ouvrir puis le blond. Ca lui manquait d'appartenir à cet home, ce grand homme . Il l'aimait vraiment vraiment vraiiiiiment .

"Merci Boss . "

Il est vrai que le regard de Ryutaro s'éteint quelques peu éteint, mais c'était surtout du aux médicaments qu'il devait prendre. a l'assommait pas mal. Quant au tatouage . .. Ryutaro vint chuchoter à l'oreille du blond .

"Tout votre être est tatoué dans ma peau , jusqu'à atteindre et emprisonner mon âme . Mon corps est captif de vos yeux, et tout le smots qui puissent atteindre mes oreilles boss~"

Sur ce i l'embrassa ue nouvelle fois et vu que c'était ouvert, pourquoi pas sortir ? Si RUi le laissait partir c'est que quelque part il tiendrait sans Ryutaro ... dommage .

Rui fut ému de la déclaration du rebelle, et ne voulait vraiment pas qu'il parte. Il s'accrocha alors légèrement à sa chemise, comme pour le retenir, et chuchota, comme si ce qu'il allait dire était interdit :

" Tu dois vraiment partir ? "

Il était penaud, comme un enfant... Un enfant qui devrait dire au revoir à l'un de ses parents, sauf que la situation était quelque peut différente. Ryutaro n'était ni sa mère, ni son père, mais quelqu'un à qui il tenait énormément et qu'il ne voulait dans tout les cas pas voir partir. Il espérait que l'autre le remarquerait, cet attachement qu'il avait pour lui.

" vraiment obligé ? "

Il ne voulait pas et il ressemblait vraiment à un gosse... à supplier de la sorte, d'une toute petite voix infantile.

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Les rôles c'était-il inversé ? Car ce fut Ryutaro qui pour le coup se retourna viement et attrapa Rui par les hanches pour l'embrasser avec une passion folle à la limite de la folie. Sous la passion ils tombèrent sur le canapé, mais le brun s'en moquait. Rui l'aimait, il en était persuadé, et qu'il le supplie comme ça l'avait désespéré. Alors il n'avait qu'une envie, l'embrasser à en mourir .

"Mon amour ... "

Voilà c qu'il pensait dans sa tête, sa vie, a moitié, toujours à penser à lui, a ne pouvoir s'en séparer, ils avaient tenu deux semaines, mais c'était beaucoup trop, Ryutaro n'en pouvait plus non plus . Alors que pour Tsukasa il n'avait pas ressentit de manque .

"J'obéis à vos ordres."

Rui se laissa entraîner sur le canapé, sans aucune forme de résistance ; il était bien trop heureux que Ryutaro l'embrasse pour penser à le repousser, à la prochaine séparation et à sa prochaine réponse... Pourtant, le brun ne semblait attendre qu'une chose : que Rui exige qu'il demeure à ses côtés... et le blond ne se ferait pas prier pour lui en donner l'ordre. Il happa une fois de plus ses douces lèvres et enfouit sa main dans ses cheveux, pour les cajoler avec frénésie. Quand il brisa leur baiser, il lui fit un mince sourire, moins triste que le précédent... puis son visage devint soudainement sérieux, et sa voix ferme :

" Reste ici alors, c'est un ordre. "

Sans lui laisser le temps de répondre, il cueillit sa bouche une fois de plus, pour s’enivrer de ses baisers.

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Ryutaro entendit l'ordre qu'il attendait. Un ordre venant de Rui lui même, il n'en état que plus heureux. Le brun sentit alors de nouveau les lèvres de son aimé trouver les siennes . ll ne le repoussa donc pas et l'embrassa encore et encore soupirant d'aise avec passion jusqu'à se décoller du blond.

"Alors vous devez demander à vos garde d'envoyé ça quelques part pour moi ... mes sacs de magasins. "

Ne pas donner l'adresse de Tsukasa, mais l'adresse de l'hopital où il travaillait oui. C'était une idée. Comme ça aucun risque par rapport à Tsukasa.

"Il faut envoyer ça à l'hopital Boss. "

Ryutaro se redressa remettant bien sa chemise. Il n'avait pas l'habitude d'embrasser quelqun comme Rui, et encore moins quelqun qu'il aiamit comme Rui . Mais c'était agréable, il avait cessé car dominer son amour ne lui plaisait pas. Ca ne lui ressemblait pas .

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