Je vais t'apprendre ce que j'aime [Ryutaro]

Rui n'eut pas le temps de réagir que, déjà, le scalpel placé dans sa main s'enfonçait contre son grès dans la chaire tendre de son amant. Il sentit sous sa main, la peau être traversé doucement, puis les muscles et peut-être organe... compte tenue de la grimace que venait de faire le rebelle, et du sang qui coulait désormais de sa bouche. Les yeux de Rui s'agrandirent de stupeur, horrifié pour la première fois de sa vie par un meutre dont il était le responsable... Certes, Ryutaro avait appuyé, mais c'était Rui qui tenait l'arme et n'avait pas eu le temps d'empecher cela. Trop stupéfait, aucune larme ne coulèrent de ses yeux qui ne demandait que cela. Puis, une fraction de seconde plus tard, il réagit enfin, articulant avec difficulté :

" Ryu... Qu'est-ce... Qu'est-ce-que tu viens de faire ? "

Non, il n'appréciait pas du tout cette douleur étrange et incommodante qui lui dévorait les entrailles à l'instant présent. Elle le pénétrait de toute part, coupant son souffle , accélérant son rythme cardiaque et lui procurant plusieurs haut le coeur.
Le blond retira délicatement le scalpel du corps de Ryutaro et s'activa pour l'allonger sur le lit. Il retira son t-shirt pour l'appuyer sur la plaie, évitant que le sang ne coule trop. Puis, il tira son téléphone portable de sa poche et intima avec virulence à ses médecins et chirurgien personnels et les plus compétant de venir dans l'instant, et sans perdre une minute.
Rui ne voulait pas perdre Ryutaro, pas maintenant ! Il ... s'amusait beaucoup trop avec lui , il retrouvait des sourires sincères, et découvrait le vrai sens du mot "rire"... Mon dieu... Mais que venait-il de faire ?
Les personnes qu'il venait d'appeler arrivèrent dans le quart d'heure suivant, et s'occupérent sans tarder du blesser... Et Rui priait... Pour la première fois de sa vie, il priait.

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Des heures interminables.

Après leur arrivés, les médecins avaient conseillé à Rui d'emmener le blesser dans un hôpital approprié pour le soigner... Pour l'opérer, peut-être bien. Ne désirant que le bien de son amant, il accepta derechef et une civière fut amener, qui emmena Ryutaro à l'hopital le plus proche. Rare était les patient qu'il fallait sauver désormais, mais les chirurgien suivrait ses ordres, ils n'avaient pas le choix.
Entre temps, le rebelle avait perdu connaissance, et le blond s'en faisait... Il craignait tellement la mort, pour la première fois... Il craignait de perdre quelqu'un et s'était une douleur tout simplement attroce face à toute souffrance physique.

Des heures interminables passèrent alors, pendant lesquels il attendit que Ryutaro sorte du bloc opératoir. Puis il fut mit dans une chambre où le chef des junkies resta à ses côtés. Puis... Finalement, le lendemain, le brun appela son prénom alors qu'il parlait avec un des médecin de garde.

" Je suis là "

Rui resta cela dit distant, reprenant sa froideur pour lui montrer son mécontentement. Il se contenta donc de parler, sans l'approcher, restant assit dans un siège à un mètre de lui avant de demander au médecin de bien vouloir partir.

Rui fit claquer sa langue. Tant mieux si Ryutaro souffrait maintenant, il allait ainsi comprendre l'étendu de sa bêtise !

" Tu es bien en vie , et je suis là "

Puis il s'approcha, et colla sa bouche contre son oreille avant de dire séchement :

" Mais ton enfer ne fait que commencer "

" Dès que tu pourra sortir de l'hôpital , je t'enfermerais de nouveau dans les cachot. "

Rui se dégagea de l'emprise qu'avait le rebelle sur son poignet et appela dix gardes qui entrèrent dans la pièce pour dès maintenant surveiller le brun h24.

" Tu ne me verra plus tant que tu n'auras pas comprit l'étendue de la connerie que tu as faites "

Son regard noir était ancré dans celui de Ryutaro... Il ne lui pardonerait pas de si tôt ce qui s'était produit hier.

Rui s'approcha du rebelle et prit sa machoire entre ses doigts avant de l'embrasser avec passion et tendresse, dénotant avec son attitute précédente. Mais à peine avait-il briser l'échange qu'il redevenait dur et autoritaire.

" Tâche de ne pas faire de connerie. Je tiens à ce que tu reste en vie, et je me préoccupe vraiment de toi. Si je m'éloigne c'est pour ton bien... Et que tu comprenne le mal que tu m'as fais. "

Le blond l'embrassa une seconde fois avec tout autant de douceur, et finit par sortir de la pièce. Le rebelle serait rappatrier au chateau d'ici une semaine, puis enfermer dans les cachots. Il ne le reverrait pas avant trois semaines au moins... Le temps allait être long.

[FIN]