After the rain ... [ Omi ]

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Cela faisait trois mois que Jyou n'avait pas vu sa chère Omi. Après leur séparation, elle a du vivre auprès de résistants. Ils l'ont pris sous leurs ailes car elle était seule et n'avait aucun moyen de s'en sortir. Ils lui ont appris des bases de combats. Maintenant Jyou n'avait plus peur de menacer quelqu'un avec une arme, ni d'en avoir recourt. Elle avait aussi changée physiquement. Fini les cheveux blonds, place au châtain et la frange ! Bref, un grand changement physique et moral ! Elle avait assez évoluée pour retourner chez les junkies. Son chef lui donnait des missions, du genre tuer tel ou tel personne par email. Aujourd'hui, elle dut tuer un jeune homme qui avait violé et abattu une résistante. Oeil pour oeil, dent pour dent ! Jyou avait retrouvé sa trace et l'a tué de sans froid en lui plantant un couteau dans le cou. Ceci fait, elle avait droit à un temps de repos. Elle se débarrassa du cadavre. Bien maintenant qu'on était à nouveau chez les junkies... Pourquoi ne pas aller dire bonjour à Omi ? Elle lui manquait tellement. Il n'y avait pas un jour où elle ne pensait pas à elle, bien qu'on lui ait dit maintes fois de se méfier des drogués. Omi était différente pour Jyou. Elle se mit en route pour le magasin. Il était tard, l'heure de la fermeture, mais qu'importe ! Elle y rentra.

Désolé madame, on ferme.
Je veux voir la directrice.
Non, on ferme.
J'ai dit, je veux voir la directrice.
Repassez demain.

Jyou commençait à s'énerver.

Eh connard, j'ai dit que je voulais voir la directrice, bordel t'es bouché ?

D'autres employés arrivèrent.

Vous devez partir s'il vous plait.
Putain...

Jyou sortit son poignard et attrapa un des employés, mettant la lame sous son cou.

Bordel, menez moi à Omi où j'y explose la gorge.
ALERTE !

Omi avait une photo de Jyou en fond d'écran, et ça lui arrivait de passer des heures à la regarder. Elle ne l'avais jamais oubliée, et ça lui arriver de se réveiller avec les yeux un peu humides. Ses sentiments n'avaient pas changés, même en trois mois sans la moindre nouvelle.

Elle entendit un vacarme dehors et se leva, sortant de son bureau. Habillée dans un costard cravate, cigarette aux lèvres, Omi s'approchait en soupirant.

" Qu'est-ce que vous foutez bordel ? J'vous paie pas à rien foutre ! "

Omi s'arrêta quand elle remarqua... Cette petite blonde qui était devenue une petite brune. Mais quelque chose semblait avoir changé. Jyou avait l'air d'avoir plus d'assurance. Mais elle devait jouer le jeu, au cas où.

" C'est pour quoi ? Si c'est pour du whisky, y'en aura demain. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou s'énervait sur les employés d'Omi qui ne semblaient pas bouloir l'aider, même sous la menace d'un couteau. Ils sont exaspérants... Elle s'apprêtait à planter quand quelque chose de familier s'est fait entendre... Un cri. Quelqu'un qui gronde, en fait.

Qu'est-ce que vous foutez bordel ? J'vous paie pas à rien foutre !
Omi-sama ! C'est cette folle !
Elle est trop bizarre !
Elle nous menace et tout et tout !
C'est pour quoi ? Si c'est pour du whisky, y'en aura demain.

C'était bien Omi... Toujours la même ! Jyou failli hurler de joie en la voyant, mais mieux valait éviter. Omi ne l'avait peut-être pas reconnue, et elle se rappelait du sort qu'elle faisait subir aux gens qui l'embêtaient. Il n'y avait que Jyou qui pouvait, sinon le reste se prenait un coup de point dans la face.

Omi... ?

Sa voix restait hésitante, même si elle était bien sûre qu'il s'agissait de sa chère et tendre.

Omi... Tu ne me reconnais pas ?

Omi haussa un sourcil. Bien sûr que si elle la reconnaissait. Elle soupira simplement et lui fit un signe de la main, lui indiquant de la suivre.

" Viens avec moi. "

Elle commença à marcher vers son bureau, indiquant d'un regard, aux employés, de continuer de travailler. Elle la fit entrer dans le bureau, restant stoïque, avant de fermer la porte à clé une fois toutes les deux entrées. Elle s'approcha, par derrière, et posa ses mains sur les épaules de Jyou.

" Je croyais t'avoir dit de ne jamais revenir par ici. Pourquoi m'as-tu désobéi Jyou ? "

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Jyou obéit et suivit Omi à son bureau. La pièce était la même... La même corbeille où elle a prit son sachet pour se cacher, le même bureau où elle a copulé avec Omi, le même uniforme qui était resté plié pendant tout ce temps. Elle était comme un enfant dans un champ de fleur. Mais Omi ne semblait pas l'entendre de cette oreille-ci.

Je suis juste de passage ici, dans la ville... Tu me manquais, je voulais te revoir.

Elle baissa les yeux, perdant un peu sa joie.

Tu n'es pas contente de me revoir ?... Dis ?...

Omi ne sautait pas de joie comme Jyou l'espérait. Il faut dire aussi qu'elle a fait une entrée fracassante, elle a menacé un employé en le traitant de tous les noms, sachant parfaitement qu'elle n'avait pas le droit et avait désobéit à Omi.

Omi avait un air triste sur son visage, alors qu'elle regardait Jyou. Elle leva sa main, caressant doucement son visage.

" Je le suis. "

Elle s'approcha, ses lèvres à quelques millimètres de celles de Jyou.

" Mais comment l'être totalement... si je n'ai pas la certitude que tes sentiments sont restés les mêmes, après trois mois sans la moindre nouvelle l'une de l'autre. Je préfère pleurer en silence, que de savoir que j'ai perdu l'amour de celle qui fait battre mon coeur. "

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La réaction d'Omi était un peu inattendue, mais Jyou s'y était préparée. Oui, trois mois c'est long. Mais ce n'est rien à l'échelle d'une vie humaine, il en faut plus pour oubliée, pas vrai ?

Rien n'a changé, penses-tu vraiment que je puisse oublier l'amour que je te porte en trois malheureux mois ? Non, je rectifie. Penses-tu vraiment que je puisse oublier l'amour que je te porte, tout simplement ? Rien n'a changé... Rien.

Elle colla son front à celui d'Omi, et lui prit les mains.

Omi, je t'aime plus que tout. Crois moi... J'ai pensé à toi sans discontinuer pendant tout ce temps. Tu es tout... Pour moi.

Jyou l'aimait toujours... Omi s'en sentit transportée de joie et l'embrassa alors, longuement, avec amour.

" Je ne t'ai pas oubliée non plus. Ni toi, ni l'amour que je te porte. "

Mais elle n'était que de passage ici, et c'était bien dommage. Omi ne pouvait décemment pas lui demander d'emménager de nouveau avec elle, pour le coup. Mais...

" Si tu restes ici quelques temps, reste avec moi s'il te plait. Tu m'as tellement manqué... Je veux que tu dormes dans mes bras. Je veux sentir ton parfum toute la nuit, et me réveiller en voyant ton visage. "

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Jyou profita au maximum de ce baiser que lui offrait Omi, ça faisait si longtemps qu'elle n'avait pas gouté à ses lèvres... C'était tellement agréable.

Je ne t'ai pas oubliée non plus. Ni toi, ni l'amour que je te porte.
J'en suis ravie, ma chérie.

Première fois qu'elle donnait un surnom aussi affectueux à Omi, ça lui faisait du bien.

Si tu restes ici quelques temps, reste avec moi s'il te plait. Tu m'as tellement manqué... Je veux que tu dormes dans mes bras. Je veux sentir ton parfum toute la nuit, et me réveiller en voyant ton visage.

Jyou ria de bon coeur avant de l'enlacer à nouveau en se frottant contre elle.

Avec mon travail, je dois rester dans le coin pour un certains temps, donc... C'est envisageable.

Elle l'embrassa.

Je veux dormir avec toi ce soir, comme avant. Tes bras me manquent tellement...

Omi sourit à ce surnom affectueux, ce qui lui rappela celui que Jyou lui avait demandé. Dormir avec Jyou dans ses bras... Omi allait dire tout sauf non !

" Ne crois pas que je te laisserai t'en échapper... mon ange... "

Elle sourit et l'embrassa à nouveau, avant de la faire venir, s'asseyant sur le canapé, Jyou sur elle.

" Raconte-moi. Tu as changé depuis la dernière fois. Qu'est-ce qui s'est passé pendant ces trois mois ? "

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Jyou s'excitait intérieurement à l'idée de dormir contre Omi, dans ses bras.

Raconte-moi. Tu as changé depuis la dernière fois. Qu'est-ce qui s'est passé pendant ces trois mois ?

Raconter ce qu'elle est advenue ? C'était peut-être pas une très bonne idée, mais Jyou ne se permettrait pas de cacher des choses à Omi. Elle lui avait toujours tout dit, même la fois où elle s'est faite agressée. Elle ne voulait pas le raconter, mais l'a fait quand même. Elle se lança dans ses explications.

Quand tu es partie, j'ai errée seule, sans but pendant quelques jours. Comme je le faisais quand je suis arrivée dans ton monde pour la première fois... Des résistants m'ont surprise seule, pleurant les larmes de mon corps. Je leur ai expliqué ma situation, ils m'ont aidé. Ils m'ont proposé de les rejoindre, je n'avais pas trop le choix. Je n'aime pas dormir sous les ponts.

Elle s'interrompit pour essayer de sortir un bref petit rire.

Et... J'ai rencontré pleins d'amis... Ils sont gentils avec moi. Pendant ces trois mois, mes supérieurs m'ont entrainée à combattre. J'avais rien de mieux à faire... Et puis je me disais que si je devenais plus forte, je pourrai me permettre revenir chez vous. Enfin, chez toi... Que j'aurais peut-être l'espoir de te revoir.

Jyou s'affalait sur Omi.

J'espérais tellement ce moment...

Jyou était devenue plus forte donc... Tant mieux. Omi allait pouvoir être moins soucieuse de ce qui lui arriverait si elle savait se défendre maintenant. Elle lui entourait les hanches de ses bras pendant qu'elle parlait, tête contre sa poitrine.

" Je serai moins inquiète si tu sors alors. "

Mais quelque chose l'avait interpellée. Jyou avait dit qu'elle avait expliqué la situation à des rebelles... Avait-elle dit qu'elle était amoureuse d'une Junkie, qui l'aimait également ? Et qui plus est, est la Directrice du plus grand magasin de drogue et d'alcool ? Pas bon ça...

" Tu as dis quoi... aux rebelles ? Quand tu leur as expliqué ta situation, comme tu dis. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Omi semblait interpellée par un détail. Bah, autant lui expliquer, ce n'était pas grand chose...

Je ne sais plus trop... Je ne leur ai pas parlé de toi, je ne pense pas que ... Ca aurait été correct. J'ai du leur dire que je me suis sauvée in extremis de chez vous, les junkies... J'ai échappé à des gangs et que maintenant je n'avais plus rien. C'est ça qui les ont incités à m'aider.

Jyou baissa la tête.

Omi... Tu as conscience que... Maintenant je dois...

Il ne fallait peut-être pas le dire... Pas maintenant... Omi n'apprécierait peut-être pas de savoir que Jyou devait tuer des siens. Que Jyou allait devoir tuer des gens qu'elle connaissait... Ou alors, passer directement aux avoeux de ne rien cacher.

Je dois faire ce que dit mon supérieur... J'ai un nouveau travail maintenant.

Décidément, ce n'était pas simple de s'exprimer.

Je travaille chez les rebelles, je sais que tu ne les aimes pas... Et je dois tuer des tiens... Tu m'en voudrais si j'en venais à tuer quelqu'un en qui tu tiens ?

Bon, Jyou n'avait pas parlé d'Omi. Elle avait été intelligente sur ce coup-là. Tant mieux. La louve prit un air sérieux, se reculant légèrement, avant de lever les yeux vers Jyou.

" Honnêtement ? "

Elle attendit sa réponse, avant de froncer les sourcils. Omi prit son air le plus sérieux, fixant Jyou dans les yeux pour qu'elle voit qu'elle ne mentait pas.

" La personne qui m'est la plus précieuse au monde, c'est toi Jyou. L'important pour moi, c'est que toi, tu restes en vie. "

Jyou pouvait tuer qui elle voulait, tant qu'elle restait vivante.

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou redoutait la réponse d'Omi.

Honnêtement ?
Beh... Oui...
La personne qui m'est la plus précieuse au monde, c'est toi Jyou. L'important pour moi, c'est que toi, tu restes en vie.

Jyou eut un petit blocage, car la réponse d'Omi était rassurante, et à la fois tellement réconfortante et paisible à entendre. A ses mots, Jyou la poussa pour la faire allonger sur le canapé et se mit par dessus.

Du moment que tu es là, avec moi, je ne vois aucune raison pour perdre la vie.

Elle lui lança un regard doux et lui lécha le cou.

Je t'aime tant...

Omi se laissa faire, souriant simplement. Elle se mordit la lèvre en sentant la langue de Jyou dans son cou, avant de glisser sa main dans ses cheveux, lentement.

" Je t'aime aussi Jyou... "

Elle lui caressa doucement le dos, souriant toujours, avant de lui embrasser le cou.

" Moi, de mon côté, ben la routine. Boulot, dodo. "

Il n'y avait rien d'extraordinaire.

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Omi a vécu au même rythme pendant ses trois mois...

Tu n'en restes pas moins ma directrice préférée ~

Jyou posa sa tête au niveau de la poitrine d'Omi.

Une super directrice qui martyrise les vilains employés.

Elle ricana de manière moqueuse pour taquiner Omi. Elle passa ses mains sur son visage.

Tu es toujours aussi confortable en plus !

Omi se mit à rire, glissant sa main le long du dos de Jyou.

" Et toi, toujours aussi douce. "

Elle la fit se redresser, inversant les rôles. Omi ouvrit un peu le décolleté de Jyou, dévorant son cou et son décolleté en douceur, avec tendresse et passion.

" Ta peau m'a manqué... Si sucrée... "

Elle continua alors, ses mains quittant les poignets de Jyou, pour se glisser sous son haut.

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou regardait faire Omi, ça faisait bien longtemps qu'elle n'ont pas eu droit à un moment complice entre elles.

Ce corps que tu touches t'appartient entièrement. Ne l'oublie pas.

Sentir les mains d'Omi contre sa peau... Que c'était bon. Elle ferma les yeux.

Rien qu'à toi...

" Jyou... "

Omi se mordit la lèvre. Elle l'embrassa langoureusement, collant son corps au sien.

" Tu vas finir par me donner envie de toi... "

Jyou rien qu'à elle... Et Omi était également rien qu'à Jyou. La louve n'avait touché personne depuis ces trois mois, pas même un simple baiser. Mais le dire à Jyou... Elle ne pensait pas que c'était nécessaire de dire qu'elle n'avait pas eu le moindre moment de sexe depuis leur "séparation".

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou ria à la réaction d'Omi. Elle eut une soudaine envie de jouer avec elle, ça faisait trop longtemps qu'elles n'ont pas fait mumuse.

Car tu n'en as pas déjà envie, là ? ~

Jyou avait passé une grosse journée aujourd'hui, mais rien n'était trop beau si c'était Omi...

Allez... Je suis sûre que si... ~

Omi se mit à sourire d'un air amusé. Alors Jyou avait envie hein... La louve lui dévora alors le cou de bain, glissant sa main dans le pantalon de Jyou, se mettant à la caresser avant d'entrer en elle. Les deux jeunes femmes passèrent un long moment torride, leur orgasme coordonné d'autant plus intense qu'elles n'avaient pas fait l'amour ensemble depuis trois mois. Omi resta allongée sur Jyou, haletante. Elle finit par se redresser, remettant son pantalon correctement.

" Wouah. T'as pris confiance en toi. Ca a jamais été aussi torride. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou et Omi se sont bien amusées, comme Jyou le souhaitait. Trois mois d'abstinences qui venaient d'être soudainement rompus. C'est amusant.

J'aime quand tu me domines, chérie.

Elle s'étira et se permis de prendre les clés de chez Omi pour y pénétrer. Elle était fatiguée et n'avait qu'une hâte, c'était de retrouver le lit dans lequel elle était si bien. Elle en soupirait de joie rien qu'à l'idée d'être à nouveau blottie contre Omi à chercher le sommeil. Le lendemain, elle se lèvera tôt, du travail l'attendait... Pour la journée.

Jyou exagérait là. Omi allait lui sauter dessus à nouveau, vu comme elle était aguichante. Omi la suivit alors, en voyant qu'elle avait prit les clés. Elle avait l'impression que Jyou était chez elle, ce qui ne déplaisait pas à la louve. Elle la suivit de près, et ferma la porte des appartements une fois entrées. Omi se plaça derrière Jyou, posant ses mains sur ses hanches.

" J'ai rien changé depuis que t'es partie. Juste... j'ai rajouté deux trois petites choses dans la chambre. "

Des photos de Jyou qu'elle avait imprimées et mises dans un cadre. Ca leur été arrivé de prendre des photos d'elles, principalement pour se taquiner. Mais Omi en avait fait un petit album, sur pied, qu'elle avait installé sur sa table de chevet. Il y avait trois photos. Une de Jyou en chemise et culotte, une où Omi et Jyou étaient enlacées, et une où Jyou dormait nue, le drap sur elle.

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Effectivement, rien n'avait changé. Jyou reconnaissait tous dans le moindre détail. Omi n'avait pas le temps de se permettre de mettre à jour son chez-elle. Son visage s'illuminait de joie ! Quand Omi lui a dit qu'elle avait ajouté un petit quelque chose dans sa chambre, Jyou est allée voir et... Toutes ces photos ! Elle les reconnaissait toutes ! Sauf ...

Dis donc, tu me prenais en photo, pendant que je dormais ?

Elle ria, trouvant cette photo drôle. Il y avait même... Non ! cette photo où elle avait un crêpe sur elle !

Omiiii ! Tu as osé ! Hahaha !

Cette photo, ça lui rappelait beaucoup de bons souvenirs, la première soirée où elle s'est permise de cuisiner avec Omi. Nostalgie. Elle prenait le temps de regarder chaque photo, et à chacune d'elle, elle savait quand ça s'était passé. Comme si c'était hier.

C'est adorable...

Elle s'approchait d'Omi lorsqu'une sonnerie s'est faite entendre. Oui, Jyou avait un portable maintenant, que lui avaient donné les résistants.

Neh ? Allô ? Quoi ? Ma boite mail ?... Behh.. Okay.

Elle raccrocha en soupirant, elle demandait à Omi si elle pouvait accéder à l'ordinateur pour regarder ses courriers, car on lui avait envoyé un message assez important. Fini la pause ? Elle alla voir. C'était bien un message du chef des résistants, et elle devait se rendre à un bar non loin de sa position pour tuer un certain mec qui avait kidnappée une fillette.

Désolée Omi, je pense que je vais devoir me coucher un peu plus tard.

Elle l'embrassa sur la bouche.

Je t'aime.

Elle partit en trombe car ça semblait assez important. Le bar était dans la ville, et n'eut pas trop de mal à la trouver. Elle trouva le type qui correspondait aux descriptions physiques. Il était d'une petite taille, gros, tatoué et ... Bref, une grosse brute.

Bonsoir... ~
Salut, ma beauté.

Jyou grinça des dents, elle ne supportait pas qu'on l'appelait par ce genre de surnoms, sauf si c'était Omi bien évidemment.

Je vous offre un verre, mon chou ?

Un homme ne refusera jamais un verre de bière. Jyou en pris aussi, pour ne pas qu'il se doute de quelque chose. Elle lui en repris un, ainsi que pour elle. Et petite ruse, dès que le type était assez pompé, elle arrêtait les boissons alcoolisées. Certes la note risquait d'être salée mais... Elle approcha son visage au sien.

Je t'attends dans les toilettes, chéri.

Elle se leva, et pénétra dans les toilettes pour femmes, c'était plus discret pour baiser, bien que ce n'était pas du tout les intentions de Jyou. Sa façon de faire était très mal organisée car elle ne tenait pas facilement l'alcool. Elle était légèrement bourrée aussi. Le type l'a rejoint très vite, comme prévu. Elle le fit entrer dans un cabinet et le déshabillait en ricanant. Une fois le torse nu, il tentait de faire de même pour Jyou mais il n'eut pas le temps, un objet métallique s'était logé dans son ventre. Puis il est reparti, pour se reloger dans une clavicules. Il hurla, mais Jyou le fit taire...

Où se trouve la gamine, enfoiré ?
J-Je ne sais pas...
Putain, réponds si tu veux pas avoir une morte lente et douloureuse.

Elle rentra le couteau dans sa cuisse.

Petite pute...

Jyou se moquait pas mal de ses insultes, elle voulait une réponse.

Réponds moi.
Elle est morte, conasse.
J'en doute. Réponds moi sérieusement, à moins que tu souhaites être borgne ?

Elle mit le couteau face à son oeil.

Tu veux ?
Je ne mens pas, sale folle ! La gosse est morte ! J'l'ai tuuuué !
Très bien, tu ne me sers plus à rien alors. Tu as droit à une mort moins horrible.

Elle lui trancha la gorge et abandonna le cadavre dans les toilettes. Et si demain, il allait y avoir un article dans les journaux ? Meurtre dans les toilettes d'un bar ? Ca ferait rire Jyou. Elle s'en alla, d'un pas maladroit. Il était trois heures du matin, elle puait l'alcool et ses vêtements étaient tachés de sang. C'était à laver ! ... Du sang, ça ne partait pas ? Elle haussa les épaules et rentra chez Omi en faisant le moins de bruit possible. Seulement... Comment ne pas faire de bruit quand on se prenait tous les meubles à cause de son état d'ébriété ?