After the rain ... [ Omi ]

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Ne pas pleurer, ne pas pleurer... Elle est marrante Omi... Comment tenir le coup en la voyant dans un tel état, et qui plus est s'éloigner progressivement avec l'escorte... Non c'était un spectacle horrible pour les yeux. Jyou voulait les rattraper mais le chef la plaqua au mur.

Tu te calmes pour commencer. Compris ?
N-Ne la tuez pas...
Jyou, tu dois surement te dire que je suis le pire enfoiré qui existe. Je fais juste ce que j'ai à faire, et ce n'est pas parce qu'un de mes pions ne veut pas que je touche à une de mes cibles que...
Pourquoi ? Pourquoi Omi ?
Elle est dangereuse.
Non...

Conversation terminée pour le moment, il attrapa le poignet de Jyou et l'emmena dans une salle. Omi y était, attachée et entourée de bourreaux.

Je vais te faire la faveur de ne pas lui donner le coup de grâce. Tu peux même partir pour ne pas voir le spectacle.
Une dernière fois, ne la tuez pas...

Le chef donna le signale pour qu'on exécute Omi, on commençait à la battre.

Ne la tuez pas...

Les coups continuaient.

Arrêtez...

Continuaient encore...

ARRÊTEZ !

Jyou couru, poussant les bourreaux pour se mettre devant Omi pour la protéger des coups, résultat, elle se prenait tout dans le dos. Ca faisait mal.

JYOU ! TU ES FOLLE !
Dites leur... de stopper leurs coups... s'il vous plait...

Le chef s'exécuta, et les bourreaux se sont arrêtés.

Reviens là.
Nan.

Omi résistait, elle tentait de frapper mais fut solidement attachée, bras tendus par des chaînes. La louve grognait en regardant ses bourreaux, les sourcils froncés. Mais ça commença. Omi se faisait arroser de coups, son corps meurtri et blessé. Mais les coups finirent par s'arrêter. A la place, il y avait une chaleur réconfortante. Elle rouvrit lentement les yeux, voyant Jyou. Elle...

" J-Jyou... "

Elle la protégeait de son corps. Omi haletait, blessée à mort, ses yeux levés vers Jyou.

" Ne fais pas ça... "

Ses lèvres parvinrent à trouver le cou de Jyou, assez difficilement.

" Je... j'accepte que... tu meures... avec moi... mais pas de... cette façon... "

Omi était très faible, sa vision était trouble. Mais elle souriait, difficilement, mais elle souriait. Pour rassurer Jyou.

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Omi vivait encore. Jyou l'avait protégée, le moindre petit coup pourrait la tuer à présent.

Je... j'accepte que... tu meures... avec moi... mais pas de... cette façon...
Shtt, je ne bougerai pas... Il faudra qu'on me tire par la force.

Elle s'approcha de l'oreille d'Omi.

Et... Crois-tu ... Que je te souhaite une mort si horrible ? Non, je reste avec toi et je partage ta douleur, que tu le veuilles ou non.

Omi se mit à sourire doucement. Jyou était vraiment incroyable... Elle comptait rester là, malgré tout.

" Mon ange... "

Elle était très faible. Omi usa de ses dernières forces, pour approcher ses lèvres de l'oreille de Jyou et lui murmurer faiblement, pour qu'elle seule entende.

" Ca... te fera... bizarre... mais... j'aurai bien aimé... que... tu sois... avec moi... pour toujours... et... officiellement... "

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Jyou fit de grands yeux, Omi voulait dire... Que ? Non... Impossible. Jyou mit ses deux mains devant sa bouche, pleurant encore plus. Elle y croyait pas... C'était bien une demande ? Une demande en mariage ?...

Omi ... ! Tu... ....
J'en ai marre de tes caprices Jyou.

Ils cognèrent à nouveau Omi. Jyou hurlait tout ce qu'elle avait mais... C'était peut-être trop tard. On détacha le cours inanimé d'Omi, qui tomba lourdement par terre. On lui donna un dernier coup de pied.

Non...

Le chef alla vers Jyou et lui tapota l'épaule.

Je suis désolé, on a eu pas le choix. Je te laisse l'enterrer si tu veux.
... E-Enfoiré...

Jyou arrivait à peine à parler à cause de ses sanglots. Elle a pris le corps d'Omi sur son dos et la trainait de ses petites forces hors du bâtiment. On a tenté de l'aider mais ... Elle a refusé maintes fois. Crachant sur celui qui approchait de trop. Dehors, il y avait un silence de mort, Jyou n'écoutait plus les sons, et tout était comme dans un film en noir et blanc. Aucune ambiance.

Omi...

Ni même l'odeur des fleurs existait.

Pourquoi tu es partie...?

Le vent était froid.

Attends moi...

Elle s'arrêta plus loin, fatiguée sous le poids du corps d'Omi. Jyou était frêle. Elle posa Omi sous un arbre de Sakura. Elle posa les mains d'Omi sous sa poitrine, repliant ses bras, pleurant encore. L'enterrer ? Eh bien... Creusons. Elle n'avait pas d'outil, elle creusait la terre elle même, elle savait que ça allait prendre du temps... Plus le trou était profond, plus ses doigts s'abimaient, pour se mettre à saigner sous les ongles, la peau partait en lambeaux mais ne s'arrêtait pas.

J'arrive...

Elle creusait inlassablement.

Au paradis, avec toi...

Une fois Omi enterrée, Jyou avait prévue de se suicider, d'une manière plus ou moins violente. Elle décida de faire une pause. Elle posa sa tête sur la poitrine d'Omi. Fatiguée. Elle voulait dormir et ne plus se réveiller. Le sommeil s'emparait d'elle... Tout devenait noir quand... Pikku. Pikku. Pikku.

Ohhh !

Pikku, pikku, pikku... Le coeur d'Omi battait. Elle n'était pas morte. Jyou l'a prise dans ses bras à cause de l'excitation.

OMI ! TU VIS ! OMIII ! TU NE M'AS PAS LAISSÉE SEULE !!

La louve eut à peine le temps de sourire en voyant que Jyou avait compris, qu'elles furent séparées et Omi à nouveau arrosée de coups. Cette fois, elle ne tint pas et perdit connaissance. Elle tomba au sol, respirant très faiblement, étant inerte, comme morte. Personne ne la voyait respirer, alors ils pensèrent tous qu'ils l'avaient tuée.

Omi sursauta en prenant un grand souffle, avant de retomber par terre. Elle sentait quelque chose de frais sous elle, et ouvrit les yeux lentement. Jyou... Elle était sur elle, et... On aurait dit qu'elle était dans un trou. Ils l'avaient laissée pour morte alors... Et Jyou dans la tombe... Elle avait du vouloir se suicider, se laisser mourir pour la rejoindre. Omi eut un petit sourire. Elle l'aimait vraiment... Elle en avait la preuve concrète. Omi lui sourit alors doucement, faisant un petit signe du doigt à Jyou, lui indiquant de venir l'embrasser.

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Le plus rassurant pour Jyou, c'était d'avoir vu le doigt d'Omi bouger. Oui, elle vivait... Omi respirait et bougeait. Une fois de plus, Jyo ne parvenait pas à retenir ses larmes, mais des larmes de joie cette fois. Elle embrassa Omi.

Merci d'être encore là. Merci...!

Cette joie incroyable, ce miracle... C'est comme si tout espoir vous était cruellement arraché et que quelqu'un de bienveillant vous l'avez rendu.

Je t'aime... Ma chérie !

Omi rendit son baiser à Jyou, mais elle n'avait pas beaucoup de forces. Elle s'était bien faite battre, et elle allait devoir se reposer pendant un bon moment.

" Je t'aime aussi Jyou... "

Sa voix était assez faible, mais elle vivait, respirait. Omi avait eu sa volonté plus forte que les coups des rebelles, sa volonté de rester en vie pour être avec Jyou.

" Je vais avoir besoin de ton aide mon ange... "

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Jyou passa ses mains sur le visage d'Omi pour retirer le sang séché. Elle se leva ensuite, prenant la main d'Omi pour l'aider à se lever aussi. Ceci fait, elle passa le bras d'Omi derrière ses épaules pour la soutenir.

Rentrons.

On était loin du magasin, le mieux aurait été de rentrer autrement qu'à pied. Jyou ne savait pas conduire et Omi ne peut pas conduire dans cet état... Les rebelles gardaient des fourgons et... Des chevaux ! Ils accepteront bien d'en confier un à Jyou. Omi restait cachée plus loin, hors de la vue des rebelles.

Alors ? Tu l'as enterrée c'est bon ?
Oui...

Le mieux était de faire semblant d'être triste.

Tu as été courageuse, Jyou. Tu as droit à des congés bien méritées. On te laisse deux semaines.
Je veux rentrer chez moi... Je peux ?
Oui oui, tu veux que je te dépose ?
Non ! Non... Ca ira. Je ne sais pas conduire mais... Je sais faire du cheval.
Tu ... Veux rentrer à ... Cheval ?
Absolument.

Le chef leva les yeux au ciel, bon il allait pas lui refuser ça, il ramena un cheval de couleur marron clair. Elle remercia son chef, le chevaucha et partit chercher. Elle la fit grimper sur l'animal, devant elle.

Omi se laissa porter par Jyou, marchant avec difficulté. Elle l'attendit là où elle lui avait dit, puis la vit revenir à cheval. Omi eut alors l'idée de lui apprendre à conduire. La louve grimpa alors, se cramponnant comme elle pouvait. Elles rentrèrent au bout d'une heure, et avec l'aide de Jyou, elle alla dans ses appartements.

" Faut pas m'en vouloir... mais j'pourrais sans doute pas cuisiner avant deux jours. "

Elle lui sourit doucement, s'accrochant aux murs pour aller vers la salle de bain.

" On remet notre crêpe party à plus tard. "

Omi lui fit un beau sourire, amusé et heureux. Elle était de retour chez elle, mais surtout, elle avait la certitude que Jyou partageait ses sentiments. Et que pour chacune, il ne s'agissait pas de faibles sentiments qui pouvaient rompre à tout moment.

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A cheval, c'était bien plus rapide. Il fallait effectivement que Jyou apprenne à conduire, elle y songeait depuis qu'elle jouait à GTA. Une fois rentrée, elle aida Omi à panser ses blessures dans la salle de bain. La dernière fois, c'est Omi qui était au petit soin pour elle, le soir où elle s'était mutilée les jambes sans le vouloir. Maintenant c'était son tour d'aider Omi. Ceci fait...

On remet notre crêpe party à plus tard.
Eh eh... Aucun soucis, mon coeur.

Jyou traina Omi dans le chambre.

Par contre, toi tu restes au lit.

Elle contraint Omi à s'allonger et l'embrassa sur le front en la bordant.

Ne t'en fais pas, je m'occupe du magasin. Repose toi. Tu as tous le temps qu'il te faut.

Omi n'aimait pas trop cette situation, d'être comme une loque à ne rien faire, mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Elle resta alors couchée, se mettant à son aise, avant de s'endormir. Elle avait beaucoup à récupérer, et savait que malheureusement elle n'avait pas d'autre choix que d'être soignée, dorlotée même, par Jyou. Au moins pendant plusieurs jours... La louve prendrait son mal en patience, car elle n'aimait pas rester à ne rien faire. Mais elle faisait confiance à Jyou. Au pire, elle lui interdira tout accès au magasin.

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Omi n'avait pas le choix de toute évidence, interdiction de protester. Jyou la laissa dormir, de toute façon il était déjà très tard. Elle allait annoncer la situations aux employés qui travaillaient encore là, n'étant même pas au courant de l'absence de Jyou et Omi. Personne osait aller parler à la directrice depuis les deux meutres. On faisait son travail dans le silence en espérant ne pas la croiser. Vers minuit, Jyou est descendue des appartements.

BON TOUS LE MONDE !
Ehh... Ca fait un moment qu'on l'a pas vue !
Evitez de trop la regarder...
Oh putain non...
VOTRE DIRECTRICE QUE VOUS AIMEZ TANT EST UN PEU MALADE EN CE MOMENT. C'EST MOI QUI PREND LE CONTROLE DU MAGASIN PENDANT UN CERTAINS TEMPS. Euuuuhm... Maintenant, il faut...
Il faut ?
Oh mon dieu j'ai peur...
FÊTER CA !

Elle alluma l'ordinateur d'Omi et mit de vieilles musiques de soirées de jeunes...

Omi dormait paisiblement. Elle se mit à sursauter quand un vacarme lui parvint aux oreilles, la réveillant. Omi se demandait qui osait mettre de la musique aussi fort.

" Jyou ? "

Mais elle n'était pas à la maison. Omi se leva alors, s'habillant. Elle sortit de chez elle et avança lentement, avant de voir que la musique venait des hauts-parleurs. Son bureau... Omi y alla alors et débrancha le câble qui reliait l'ordinateur aux hauts-parleurs, coupant alors la musique. Elle attrapa le micro et parla dedans.

" Si j'en vois un seul qui ne travaille pas, il prend la porte tout de suite. "

Un ton calme, mais brutal, qui ne laissait place à aucune contestation. Omi s'assit alors sur son fauteuil, soupirant. Seule Jyou avait accès à son bureau... Bon sang qu'est-ce qui lui était passé par la tête ?

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Les employés étaient déjà saoule, certains s'étaient amusés à boire pendant leurs heures de travailles, alors ils s'étaient pris au jeu de Jyou. Il y avait des spot et tout le monde dansait n'importe quoi. Tout s'est soudainement éteint.

Qui a éteiiiint ? Rooooh !

C'était Omi...

Si j'en vois un seul qui ne travaille pas, il prend la porte tout de suite.

Jyou se demandait ce qu'elle faisait debout, dans un tel état.

Chérie ? Que fais-tu là ?

Omi avait mal au crâne, et leva les yeux vers Jyou en la voyant arriver. Elle fronça les sourcils et se leva de son fauteuil en soupirant.

" Je veux bien rester tranquillement dans mon coin, dans le lit... Mais hors de question que tu gères mon magasin de la sorte. C'est bien clair Jyou ? "

La louve s'approcha et lui caressa la joue.

" Tu as vécu trop longtemps dans l'ignorance des règles de ce monde Jyou. Ne donne jamais un doigt, ils te prendront tout le bras. Tu comprends ça ? Pour que ce magasin fonctionne, encore mieux que du temps de mon... père, je dois me montrer ferme. Je ne tolérerai pas le moindre écart de conduite. Ils savent très bien à quoi s'en tenir en venant postuler ici. Les travailleurs sont récompensés. Ceux qui tire-au-flanc, je les vire dans le meilleur des cas. "

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Jyou baissait la tête, oui il valait mieux rester tranquille. Elle avait juste eu une pulsion, comme ça.

Je veux bien rester tranquillement dans mon coin, dans le lit... Mais hors de question que tu gères mon magasin de la sorte. C'est bien clair Jyou ?
Excuse moi..
Tu as vécu trop longtemps dans l'ignorance des règles de ce monde Jyou. Ne donne jamais un doigt, ils te prendront tout le bras. Tu comprends ça ? Pour que ce magasin fonctionne, encore mieux que du temps de mon... père, je dois me montrer ferme. Je ne tolérerai pas le moindre écart de conduite. Ils savent très bien à quoi s'en tenir en venant postuler ici. Les travailleurs sont récompensés. Ceux qui tire-au-flanc, je les vire dans le meilleur des cas.
C'est noté, je vais faire comme tu viens de dire. Tu peux dormir sur tes deux oreilles, je gèèèère tout !

Elle ferma le pc, presque sure d'elle. Il fallait être dure avec les employés pour les faire travailler... ? Eh bien soit !

Je ne te décevrai pas.

Omi regarda Jyou, assise sur le bureau et bras croisés contre son buste.

" Ne fais pas de zèle non plus. Tu as bien vu comment j'étais moi, n'est-ce pas ? Ben fais comme ça. "

Elle s'approcha et l'embrassa doucement sur le front.

" Si tu fais des bêtises, je te prive de mes petits plats pendant longtemps. "

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Jyou fit une mine boudeuse.

Oh non, t'oserais pas !

Dans un certain sens, elle l'était un peu, l'état d'Omi l'empêchait de cuisiner. Justement, elle ferait mieux de se coucher. Jyou la raccompagnée dans la chambre pour qu'elle aille dormir. Elle l'embrassa profondément avant de lui souhaiter une bonne nuit. Ceci fait, Jyou redescendit.

La fête est finie.
Ooooooh
Oooooooooh
Ooh
Désolée, maintenant allez travailler.
Oooooh

Elle rentra dans le bureau sans rien dire. C'était vide, il y avait juste le pc. Jyou fouilla les tiroirs en espérant trouver de quoi s'occuper. Des feuilles blanches ? Oh ! Un petit dessin, pour passer le temps. Elle griffonna malAdroitement deux silhouettes qui se tenaient la main. Elle et Omi donc. Ses dons en dessin étaient médiocres, on aurait dit l'oeuvre d'un enfant de maternelle, c'était mignon. Elle soupira et s'endormie. Tête contre le bureau, ou plutôt sur le dessin. C'est une employée qui l'a réveillée vers 9 heures du matin...

Euh... Excusez moi ? Je pourrai parler à Omi ?
C'est moi qui prend son poste pour quelques temps. Pourquoi ?
Voilà, je suis nouvelle et je... Je ne sais pas ce que je suis censée faire.
Euhm... Allez en réserve et faites le tri.

Elle repartie en remerciant Jyou. Jyou, quant à elle, s'est levée pour préparer le petit déjeuner d'Omi. Comme Jyou ne cuisinait pas aussi bien, elle a fait avec les moyens du bord, et de son mieux. Oeufs brouillés, croissant de la boulangerie, et du lait chaud. Elle ouvrit la porte de chambre avec le plateau pour apporter à Omi.

Mon coeur, petit déjeuner ~

Bon ce n'était pas grand chose... C'est l'intention qui compte ça ne valait pas les petits plats d'Omi.

Omi avait beaucoup dormi. Elle s'était bien reposée, et se réveilla en entendant la douce voix de Jyou. Elle se redressa alors et prit le petit-déjeuner que lui avait préparé Jyou, en souriant.

" Merci mon ange. "

Elle mangea assez lentement, mais tout, pour reprendre des forces.

Les jours passèrent et Omi reprenait des forces petit à petit. Au bout de cinq jours, elle pouvait courir, et donc, décida de reprendre la direction du magasin. Omi se changea alors, s'habillant d'un beau costume sombre, avant d'aller dans son bureau. Elle s'approcha et caressa doucement le dos de Jyou qui était endormie.

" Va donc dormir dans le lit Jyou. J'reprends ma place. "

Elle se pencha et l'embrassa sur les lèvres.

" Merci de m'avoir remplacée. "

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Jyou n'avait rien fait de spécial durant tout ce temps. La cuisine pour Omi en alternant comme elle pouvait son rôle de vice-directrice... Les nuits elle dessinait, lisait des contrats. Elle avait même retrouvé son vieux contrat à elle... Lorsqu'Omi lui avait demandé d'enfiler sa tenue de soubrette pour la première fois. Elle se rappelait bien de ce malaise qu'elle avait quand elle se déshabillée devant Omi. Maintenant, elle n'hésitait même pas à se mettre nue devant elle... Eh bien, quelle évolution. Un soir Jyou s'est encore endormie sur le bureau et ce n'était pas une employée qui l'a réveillée... Omi !

Hmm ?
Va donc dormir dans le lit Jyou. J'reprends ma place.
M-mais j'suis pas fatig...

Elle dut s'interrompre pour laisser échapper un gros baillement.

Merci de m'avoir remplacée.
Tu vas mieux, t'es sûre ?

Jyou se grattait les yeux, tellement le sommeil la dévorait. Elle se leva lentement du bureau, les yeux mi-clos.

Omi lui sourit doucement, et la souleva dans ses bras, la portant comme une princesse. Elle la porta comme ça tout le long, jusqu'à la poser dans le lit de leurs appartements.

" Tu vois que je suis en forme. "

Elle sourit et l'embrassa longuement, la forçant à s'allonger.

" Je m'occupe de tout. Et quand tu seras reposée, on fera notre party crêpes. Puis demain, je t'apprendrai à conduire. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou s'est retrouvée dans les bras d'Omi qui l'a emmenée dans la chambre. Certes le lit était un peu plus confortable que le bureau, il fallait l'avouer.

Tu vois que je suis en forme.
Héhé, tu m'as convaincue, oui.

Elle se laissa embrasser en s'allongeant, et en profita pour se nicher sous la couette.

Je m'occupe de tout. Et quand tu seras reposée, on fera notre party crêpes. Puis demain, je t'apprendrai à conduire
Oh ouiiii ~ Des crêpes ! Depuis le temps que je veux les faire avec toi !... Et... On fera comme dans ton jeu, on cassera des choses en voiture ?

Elle ria, et sur ses dernières paroles, elle s'étira pour écouter la réponse d'Omi et s'endormir juste après.

" Oui. On fera comme dans le jeu... quand tu sauras conduire. "

Omi sourit et embrassa une dernière fois Jyou, avant d'aller au travail. Les jours passèrent, et Omi fut complètement rétablie. La party crêpe s'était très bien passée, Jyou avait réussi ses crêpes retournées. Aujourd'hui, Omi fit tinter les clés de sa voiture, à côté de l'oreille de Jyou qui était assise sur le canapé, à regarder la télé.

" Prête à tenir un volant mon amour ? "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Le programme télé n'était pas intéressant, c'était les sempiternelles conneries qu'on trouvait les Dimanche après-midi. Un bruit extérieur à la télé se fit entendre, Jyou tourna la tête et vit les clés de la voiture d'Omi. Ahh c'est vrai, elle lui avait promis des cours de conduite.

Prête à tenir un volant mon amour ?
Euuh.. OUI !

Elle se leva du canapé avec entrain pour aller faire son premier cours.