Sois la bienvenue. [Jyou]

Omi et Jyou étaient parties se coucher peu de temps après le coup de fil d'Omi, même si c'était dur pour Jyou de dormir. Elle avait du la calmer par un moment charnel et particulièrement torride, pour pouvoir l'épuiser, sinon, elle n'aurait pas fermé l'oeil de toute la nuit. Le lendemain, Omi se réveilla la première. Elle regarda Jyou dormir, et décida de se lever cette fois, pour aller préparer le petit-déjeuner, qu'elles prirent au lit. Une fois l'estomac remplies, elles allèrent prendre un bain ensemble, comme si le fait de tout faire à deux pouvait être plus rapide.

Une fois prêtes, Omi prit une veste et son portefeuille, ainsi que son portable. Elle attrapa un employé au passage et le chargea de surveiller le bon déroulement des choses, sinon, gare à ses fesses. L'employé déglutit et acquiesça, se mettant immédiatement au travail. Les deux femmes purent alors partir sans se soucier du magasin, pour aller là où on pouvait adopter des gosses. Omi appela une fois non loin du magasin, et le directeur vint leur ouvrir, habillé dans son plus beau costume.

" Pas de chichis. On va droit au but, compris ? "
A vos ordres, Omi-sama !

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

C'était difficile pour Jyou de dormir, elle était trop impatiente d'être demain, comme on dit. Omi l'a vite calmée et au matin, elle s'est dépêchée de se préparer en faisant tout en même temps que Omi. Elle s'est habillée d'une manière très simple. Slim et tshirt noir. Elles sont ensuite partie dès que le magasin fut confié entre de bonnes... mains. Jyou s'en moquait, elle avait trop hâte. Le directeur de la pension avait lui aussi, peur d'Omi. C'est bien d'être une femme respectée alors. Contrairement à Omi, Jyou l'a salué rapidement en lui faisant une petite courbette et s'est empressée d'entrer. Ca lui rappelait la fois où elle est allée à l'animalerie, pour adopter son fidèle ami. Mais cette fois ce n'était pas un animal, c'était plus sérieux. Elles allaient adopter un être humain ! Un enfant... Jyou en tremblait d'impatience.

Omi entra alors, tenant la main de Jyou. Le directeur les conduisit sans plus tarder là où les enfants étaient en train de jouer. Omi trouvait toujours ça vraiment étrange, comme si on achetait un vulgaire objet... On choisissait, on payait, et on repartait avec. Mais bon... Elles allaient faire de leur mieux pour être de bons parents. Omi arriva alors avec Jyou, dans la pièce où une bonne vingtaine d'enfants étaient assis en train de jouer, entre eux ou seuls.

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

C'était abusé, on avait l'impression d'être dans une animalerie. Ils prennent vraiment les enfants pour des objets alors. Ces junkies, alors... Jyou observait la salle et vit des petits groupes d'enfants jouer avec joie. Les garçons jouaient avec des voitures et les filles avec des poupées. Le joli stéréotype. Alors... On avait dit une fille. Jyou les cherchaient du regard... Les mômes avaient entre 2 et 5 ans ici, on pouvait déjà facilement reconnaitre les deux sexes. La rebelle remarqua une petite fillette entrain de peindre, dans son coin. Personne n'était avec elle. Donc, elle est allée la voir et c'est agenouillé à sa hauteur.

C'est un joli tableau que tu fais là !

La toilette était remplis de gribouillis rouges. Rouge sang... Il y avait des tâches de peinture partout.

Merci.
Pourquoi ne joues-tu pas avec les autres enfants ?
Ils veulent pas.

Elle ne s'était pas retournée. Elle discutait tout en peignant.

Pourquoi ça ?
Je ne sais pas.

Elle s'est enfin retournée. On pouvait voir un visage innocent aux yeux bleus. Ses cheveux étaient châtain, un peu comme ceux de Miko. C'était adorable.

Alors du coup, je peins.
Et tu dessines quoi ?
Du sang.

... Oh, une psychopathe, comme c'est chou. Elle semblait très mature pour son âge.

T'es qui sinon ?
Je m'appelle Jyou.
Pourquoi t'es là ? Toi aussi tu dois te faire adopter ?

Jyou éclata de rire.

Non, non... Pas vraiment.
Moi c'est... Euh... Shizu. Je ne le retiens pas, car on s'occupe jamais de moi, donc personne m'interpelle.
Ca ne te rend pas triste ?
Non. Mais j'ai bien hâte de me casser d'ici.

Omi regarda Jyou, qui était partie vers une petite fille en train de peindre. Elle s'approcha d'elle, et l'observa. Elle était très mignonne, et à la fois innocente et meurtrière. Omi regarda le tableau, qui était plein de tâches rouge sang.

" C'est quoi ? "

Du sang ? Jyou lui avait répondu, ainsi que la petite. Du sang ? Du sang ?

" Et t'aimes ça, le sang ? "
Oui. Beaucoup.

Le visage d'Omi s'illumina, elle semblait complètement gaga, sous un coup de coeur.

" Jyou... On peut ? "

Elle se tourna vers elle, un grand sourire sadique et dément aux lèvres.

" J'lui apprendrai à tuer ! "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Omi aussi avait craqué sur la petite Shizu apparemment. Mais... Lui apprendre à tuer. ... Lui apprendre à tuer, c'était...

D'ACCORD.

Qui c'est qui va tuer les vilains employés ? Qui c'est ? C'est Shizuuuuu ~ ~

C'est vrai ? J'aurais le droit de tuer ?

Ca allait donner à l'école.

Omi sourit à Shizu et s'approcha d'elle. Elle se mit en tailleur juste devant elle et la regarda en souriant.

" Ouais. J't'apprendrai tout. "

Elle lui tendit la main, prenant la sienne.

" Sans armes et avec toutes sortes d'armes. Tu pourras même tuer mes employés qui font pas leur boulot ou qui bousillent ma boutique. "

Elle était vraiment trop mignonne... Qui se douterait que sous ce visage de petite fille se cacherait une tueuse sans merci ?

" Moi c'est Omi. T'as peut-être entendu parler de moi. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Au moins Omi s'est déjà attachée à elle.

Voyons Omi, elle a à peine 5 ans, comment veux-tu qu'elle ait entendu parler de t...
Ah oui, la directrice du magasin de drogue. Ouais. C'est cool.
euh...

Omi était si connue que ça ?

Vous me prenez ? C'est classe. Je ne serai plus entourée par tous ces cons.

Omi sourit, regardant Jyou du coin de l'oeil.

" Jyou. Il faudrait que je t'explique beaucoup de choses. Mon magasin est le plus connu, celui dont on apprend obligatoirement l'existence car tu peux tout y trouver et surtout la meilleure marchandise qui soit. On est drogués depuis notre naissance, alors si tu connais pas Drugs'n'Alcohol, c'est que t'es pas d'ici. "

Elle l'embrassa alors, posant sa main sur ses fesses.

" Rares sont les gosses qui y font exception. "

Puis, elle se tourna vers Shizu qui semblait enchantée. Elle la prit dans ses bras, la soulevant. Omi la regarda en souriant sadiquement, lui dégageant une mèche de cheveux.

" Quand j't'aurai un peu appris à tuer, tu pourras toujours revenir ici et tuer ceux qui t'ont le plus fait chier. Ca fera un bon exercice. "

Mais quel parent cette Omi...

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou se retint de rire, elle hallucinait par les pratiques de devoirs parentaux chez les drogués. C'était ... Spécial. Si dans son monde ça marchait comme ça, elle aurait moins d'emmerdes avec les gens qui la font chier. A commencer par ses collègues qui se permettent de critiquer Omi.

Quand j't'aurai un peu appris à tuer, tu pourras toujours revenir ici et tuer ceux qui t'ont le plus fait chier. Ca fera un bon exercice.
Omi, enfin ! C'est...
Ouais. A ce moment là, tout le monde y passerait tu sais. Même le directeur. Tous des crevures.

Shizu faisait penser à ces gamines schizophrènes dans ces films d'horreur. ... Ca lui donnait son charme. Bon, et puis zut. Si Omi voulait lui apprendre à tuer, qu'elle le fasse.

Omi riait de voir cette petite bataille. Shizu avait l'air d'une vraie psychopathe... Omi adorait ça. Elle souriait, regardant Jyou, toujours en tenant Shizu dans ses bras.

" Eh Jyou. Faut la laisser s'exprimer, s'épanouir. Faut pas être un frein à la créativité voyons. Qui sait... Elle pourrait faire un beau carnage. "

Une belle paire de psychopathes...

" Et puis... Je te rappelle que dans ce monde, c'est tuer ou être tué. Si tu n'as pas trop besoin de cette règle, c'est que t'es influent. Comme Naru, Rui, Ruiki, Hyde, moi... et mon crétin de frère. Soit t'es une bête féroce, soit t'es soumis, soit tu crèves. On te voit comme ma soumise Jyou, mais avec un caractère de bête féroce. Alors pour ça que les Junkies te causent pas d'emmerdes. Et puis, ils savent pas non plus qui t'es réellement. "

S'ils savaient, et si Jyou n'avait pas montré qu'elle savait se défendre, elle aurait déjà été tuée.

" Bon on y va ? Y'en a une qui trépigne d'impatience de tenir un couteau dans sa main. " rit Omi en parlant de Shizu, tout en la regardant.

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Les enfants de junkies... Sont spéciaux. Même Shizu contredisait Jyou avec beaucoup de facilité. De une, elle connaissait déjà Omi, de deux elle avait des envies de meurtres sur son entourage. Jyou avait l'image d'une fillette rentrant tard le soir, recouverte de sang avec un petit sourire à crier " je suis de retouuuur " ... Ca risquait être comique. Shizu quand à elle, se mit à rire quand Omi a insinué qu'elle tiendrait un couteau.

Un gros couteau de cuisine ? Comme chez les bouchers ?

Oui, cela allait de soit. Même un fusil de chasse. Hein Omi ? Elles ont enfin payé et sont sorties. Cette fois-ci elles étaient trois, pas deux.

Omi souriait, tenant Shizu. Une fois dehors, elle avait posé la petite par terre, tenant la main de Jyou, comme deux amoureuses.

" Ca risque d'être un peu lourd pour commencer. Mais t'en fais pas, j't'en achèterai. Pour tes sept ans sûrement. T'as les bras trop maigres encore pour en tenir un. On va commencer avec des canifs. "

Etait-ce vraiment des parents responsables venant d'adopter un enfant ? Oui bien sûr, on est dans le monde des Junkies après tout.

" Bon. On fait quoi ? On achète des fringues et des armes petit calibre ? Et après on rentre ? "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Un petite tueuse à gage, c'est mignon... Ca faisait presque peur de voir la responsabilité des deux tarées. Elles voulaient déjà faire tenir une arme à la petite Shizu. C'était...

OUAIS. Achetons-lui des poings américains !

Ca promettait d'être amusant. Oh, et oui. Shopping, Jyou avait penser lui acheter des fringues EGA, ça doit être trop adorable sur une petite fille.

Des poings américains ?

" Putain excellente idée Jyou ! C'est discret et simple à manier. "

Et elles partirent en direction du magasin d'Hyde. Omi laissa Jyou choisir ses poings américains, et aussi un canif pas trop imposant mais suffisamment pour planter quelqu'un. Elles allèrent suite à la caisse, payèrent, et partirent dans un magasin de vêtements.

" Il te faut rien Jyou ? Tant qu'on est là... "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Omi et Jyou ont acheté des armes pour Shizu qui les regardait faire calmement. Jyou se demandait si c'était vraiment bon pour un enfant de faire ça. Chez les rebelles, on l'aurait arrêtée directement pour maltraitance ou... Incitation à la violence ! ... Dans un sens on n'était pas chez les rebelles. Donc monde différents, règles différentes. Jyou avait bien envie de s'acheter quelque chose ici, en voyant tous ces vêtements. Oui, Jyou restait une femme pour autant, le shopping c'est important.

Je regarde, chérie.

Elle avait pris Shizu avec elle et la laissait choisir ce qu'elle voulait. Qui n'avait jamais vu une gamine aussi compliquée ? A 5 ans, Jyou mettait ce qu'on lui disait de mettre sans trop s'en occuper. Shizu était ... Très minutieuse.

Non, je n'aime pas les manches aux trois quarts. Ca non plus, ca grossit. Ni ça. Ca c'est bien par contre.

La chemise la plus chère du rayon. Bah pourquoi paaaaas... De toute façon c'est Omi qui paye.

Okay, on la prend.

Jamais Jyou n'avait passé autant de temps dans un magasin de vêtements. Elles onr rejoint Omi avec au final deux chemises, une jupe et un pantalon. Le tout, en une bonne heure.

Omi était restée à attendre, et avait fini par aller s'acheter une bouteille de vodka en vitesse. Elle avait eu le temps fumer le quart de son paquet, le temps que les filles finissent par lui montrer ce qu'elles voulaient acheter.

" La prochaine fois... T'y vas seule avec elle Jyou. J'te donnerai une somme et t'en feras c'que tu veux. Question fringues... "

Pauvre Omi qui avait du attendre une heure entière pour à peine quatre vêtements.

" Bon. A la caisse maintenant. Et on rentre... J'irai plus dans un magasin de fringues avant un moment moi tiens. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Shizu regardait Jyou d'un air innocent.

Pourquoi elle dit ça ? Elle aime pas faire de shopping, Omi ?
Euh. On va dire ça.

Shizu n'avait jamais du faire de shopping avant, ça a du la changer.

Oui, rentrons, on va faire visiter la maison !

Et alors, on peut dire que le petit porte-monnaie d'Omi en avait pris un coup. Heureusement qu'elle était pétée de tunes.

" Je déteste le shopping... quand on prend des heures pour pratiquement rien acheter. Et j'parle de quantité en vêtements, pas en argent. "

Elles rentrèrent ensuite au magasin, Omi fixant ses employés comme si elle allait les tuer, parce qu'ils dévisageait la petite famille.

" RETOURNEZ AU BOULOT ! Si vous avez du temps à perdre à bailler aux corneilles, utilisez-le plutôt à faire ce que vous avez à faire, c'est compris ? Si dans trois secondes, un seul de vous ne bosse pas, j'lui fais sa fête. "

Et tous se remirent dard dard au travail. Omi soupira, se massant les tempes.

" Mais quelle bande de bras cassés... "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Au magasin, Shizu ne fut même pas surprise d'entendre Omi hurler après ses employés. Elle s'est juste contentée de poser une question.

Pourquoi ils me regardent comme ça ?

" Parce que ce sont des branleurs. Et parce que t'es une gosse, alors ils sont étonnés de voir une enfant ici, surtout que t'es avec moi et Jyou. "

Ils s'étonnaient de voir leur directrice avoir... une famille. Elles rentrèrent aux appartements, et Omi laissa les deux autres filles entrer, avant de fermer la porte derrière elle.

" Tu fais la visite Jyou ? Faut que j'appelle l'école. Même si on est des Junkies, faut quand même envoyer les gosses à l'école, pour qu'ils apprennent les bases et plus si nécessaire. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

C'est vrai, il y avait quatre mois de ça, Omi s'en fichait de tout le monde, violait qui elle voulait et était encore plus mauvaise. Là, elle a du se calmer un peu car elle avait une famille. Ce n'était pas rien. Et si... La rumeur arrivait aux oreilles de Naru ou Rui ? S'ils apprenaient qu'Omi avait une petite fille en plus de sortir avec une rebelle ? Ca allait chauffer ! Mais pour l'instant, autant faire visiter la maison à Shizu.

D'accord.

Jyou prit la petite fille dans ses bras et lui fit faire la visite. La chambre pour commencer, ensuite la salle de bain, le salon, la salle à manger, la cuisine, les toilettes et tout le tralalère. Pendant ce temps, Omi l'inscrivait dans une école.

Ca te plait ?
Oui, Jyou. C'est toujours mieux que cette pension.
Jyou ? Appelle moi maman !

Ah bah ouais, hein.

Omi avait prit son téléphone et avait appelé l'école dans laquelle elle était allée jusqu'à ses six ans. Elle avait rapidement arrêté, par volonté de ses parents et surtout parce qu'elle causait bien trop de problème. Il y avait une bagarre par jour et un mort ou deux par semaine. Elle avait du être enfermée de nombreuses fois pour éviter une hécatombe. La directrice de l'école, qui était une vraie mégère qui battait les enfants dès qu'ils n'étaient pas attentifs ou ne se tenaient pas à carreaux, lui accorda un rendez-vous pour un soir dans la semaine. Omi raccrocha alors, disant qu'elle l'appellerait quand elle viendrait. Elle se leva du canapé, et alla dans la cuisine. Elle avait faim... Alors elle se mit à cuisiner, des fondants au chocolat noir, avec un coeur au chocolat blanc. Les filles passaient beaucoup de temps à visiter la maison, alors Omi avait le temps de préparer la pâte du gâteau. Elle mit tout à cuire au four, quand elle entendit les filles revenir dans le salon.

" J'ai prit un rendez-vous pour Shizu dans mon ancienne école. J'étais une vraie chieuse dedans. J'me battais tous les jours et j'en tuais un ou deux par semaine. J'ai souvent été moi-même battue et enfermée par la directrice. J'revenais chaque jour le visage en sang à la maison. Ce sera marrant de voir la tête de la directrice... quand elle va voir que c'est moi, moi qui ne deviendrait rien à part une clocharde. Shizu, tu prendras peut-être mon chemin dans cette école. Du moins j'te le souhaite. "

Messages : 764 Date d'inscription : 17/01/2011

Jyou bugua un instant. Le problème ne venait pas du fait que Shizu se batte. Le problème venait du fait que...

Omi, il est hors de question que la directrice lève la main sur ...
Oh pas grave, j'y rendrai ses coups.

... D'accord, mais une fille frêle contre un sumo, ça fait quoi ?

Eh, tu ne la laisseras pas se faire taper dessus par la directrice, hein ? Sinon, c'est moi qui m'en occupe.

Omi sourit d'un air amusé, en se tournant vers sa femme et sa fille.

" Eh Jyou. J'te rappelle qu'elle a des poings américains. Si j'la vois revenir avec des bleus ou sans, Shizu ira la tuer. Quelqu'un comme ça franchement, même pour les Junkies c'est pas une perte. "

Battre un enfant quand on est un adulte n'était pas très bien vu, même ici. Entre enfants, on s'en fichait. Mais adulte contre enfant non.

" Les enfants peuvent se battre entre eux, on s'en tape de ça. Mais même nous les Junkies, on supporte pas qu'un enfant soit frappé par un adulte. Quand il est adolescent, ça va, parce qu'il a vraiment la possibilité de se défendre. Mais un enfant de même pas dix ans non. "

Elle embrassa Jyou sur les lèvres, lui donnant un baiser approfondi.

" T'inquiète pas va. Shizu aura le dernier mot, avec ou sans notre aide. "

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